Liber-Raisons d'agir

conditions négatives au bonheur : ne pas craindre la mort et les dieux. Elles sont négatives, car la crainte de la mort, comme des dieux sont des passions. Comme toute passion (cf les stoïciens) elles troublent mon esprit. Elles empèchent l’exercice de ma raison, qui ne sait plus distinguer quels sont les désirs possibles à réaliser et qui correspondent à un vrai besoin du corps. Elles favorisent la création de désirs substitués, où je ne sais plus lesquels sont miens et lesquels sont produits par la société

LES LUMIÈRES Dès la première moitié du XVIIIe siècle, surgissent partout en Europe des idées nouvelles qui, à travers la métaphore de la lumière évoquent le passage de l’obscurantisme à une pensée et une action libres, éclairées par la raison, qui est donnée en partage à tous les hommes de la terre. « Les Lumières » est un terme qui désigne un mouvement culturel, littéraire et philosophique. Les membres de ce mouvement se voyaient comme une élite avancée œuvrant pour un progrès

subrepticement qu’ils ne sont eux-mêmes justes que pour s’épargner la vindicte populaire ? Y a-t-il sincérité et autonomie, ou bien extériorité et hétéronomie, tant du plaisir que de la justice ? En d’autre termes, l’homme est-il capable de se libérer du regard d’autrui ? Quelle est la nature du plaisir d’être juste ? C’est la question à laquelle il faut commencer par répondre pour donner toute sa portée à ce sujet. Le plaisir d’exercer la justice, qui vaut bien sûr, comme toute question philosophique

l’esprit critique indispensable à l’évolution des idées ; ils sont, en effet, les deux fondements de toute société libérale . 1) Dans le domaine des connaissances. 1-1 La vérité (accord entre la pensée et la réalité) universelle est impossible : la raison ne peut se prouver elle-même  et rien ne peut nous donner la preuve que le monde est rationnel ; l’expérience est toujours particulière variable et subjective ; elle ne peut valider aucune vérité générale, stable, universelle et définitive. À chacun

perpétuer son existence, et ainsi, ce serait seulement les obstacles rencontrés pour assouvir ce désir qui rendrait malheureux, et que le désir lui-même serait source de joie. Finalement, nous verrons que les désirs peuvent être altérés par le logos (la raison), et la volonté, et qu’ainsi, ils seraient soumis à une harmonie d’ensemble qui les contrôlerait afin d’atténuer leurs effets sur l’individu. Nous désirons toujours, de façon continue, et quand bien même nous ne désirons plus, nous sombrons dans

de se libérer de son carcan de vanité et de devenir libre. « Mais il a plus de richesses que lui, parce qu’il les tire de la vanité de ses sujets, plus inépuisable que les mines. » Au siècle des lumières la diffusion des œuvres, de la culture et des connaissances a pris un tournant. Elle s’est généralisée, devenant accessible par nombre de personnes grâce à l’imprimerie prenant de l’ampleur. C’est ce que l’on pourrait qualifier de liberté par la connaissance. La liberté est la faculté d'agir selon

« Surréalisme, n. m. Automatisme psychique pur par lequel on se propose d'exprimer, soit verbalement, soit par écrit, soit de toute autre manière, le fonctionnement réel de la pensée. Dictée de la pensée, en l'absence de tout contrôle exercé par la raison, en dehors de toute préoccupation esthétique ou morale. » 2) Procédés et thèmes Dans la poésie, les surréalistes utilisent souvent : L’expression de l’inconscient Le rôle du hasard, des associations fortuites dans la création artistique Le refus

causalité, s’opposant au déterminisme, La liberté physique, La liberté morale : une absence de contraintes interne (notamment les passions), La liberté politique : absence de contraintes politique et sociales, par opposition à l’oppression. Pour se libérer des contraintes, encore faut-il les connaitre : en ce sens, l’ignorance s’oppose à la liberté puisqu’elle la freine. La méconnaissance des causes internes et externes qui déterminent nos actions et nos pensées entraine la privation de notre liberté

que cette logique ne peut s’étendre au delà d’une contradiction strictement formel, les devoirs que je dirige envers l’altérité ne sont pas des devoirs personnelles, il concerne la moralité envers l’humanité dans son ensemble et ainsi je n’ai pas de raison de me soustraire à l’agent envers qui j’ai aussi des devoirs, le soi; et enfin, nous soulignerons en quoi cette réponse n’est pas suffisante en démontrant que le devoir, je l’ai effectivement envers moi-même mais surtout, essentiellement, dans un

d'une grande valeur, en nature comme en argent, d'en faire le synonyme du luxe, de l'ostentatoire, de l'abondance. Par conséquent, la vertu, que nous définissons souvent comme une valeur morale intrinsèque à notre conception de la sagesse et de la raison, et dans laquelle nous plaçons la générosité, la tempérance, le courage, la justice ou l'humilité, nous apparaît comme l'exact opposé de la richesse. La vertu, force morale avec laquelle l'être humain tend au bien, ne peut se trouver dans la richesse