Libertinage Religieux

trouve sa loi dans sa liberté même -Simone de Beauvoir- Tout d’abord, dans la pièce Dom Juan, de Molière, le personnage principal qui se nomme aussi Don Juan est un homme très libertin. Étant le personnage principal de la pièce, ceci fait du libertinage un des thèmes principaux. Je vais maintenant vous expliquer pourquoi la liberté est ce qui importe le plus à ce phénomène qu’est Don Juan. Pour commencer, regardons la vision de l’amour et de la fidélité de Don Juan. En effet, pour ce personnage

18e siècle, les pouvoirs religieux et politiques sont remis en question par une bourgeoisie novatrice qui réclame plus de place pour la science, le mérite et la vertu. Officier de carrière, Pierre Choderlos de Laclos est surtout connu comme l’auteur d’un roman épistolaire de 175 lettres, publié en 1782, intitulé Les liaisons dangereuses . Ainsi, avec le personnage de la Marquise de Merteuil l’auteur aborde le libertinage moral et social d’une

 Explication I. Le portrait du maitre par son valet a) DJ impie  ni religieux, ni superstitieux « ni au ciel ni au loup-garou » - • C’est un libertin : - Ne reconnaît aucune autorité - Indépendance totale vis à vis de l’Etat , de l’Eglise , des traditions Ces premières caractéristiques apportent le dénouement. b) DJ le débauché - Libertinage amoureux / social / religieux On découvre un libertinage de pensée et de mœurs - Sg parle implicitement des excès sexuels de DJ qui bafouent

conscience, son indépendance vis-à-vis des traditions, de la morale, et de la religion. Son libertinage de mœurs, qui l’amène à mener une vie de débauché (le libertinage tel qu’on le retrouve dans la littérature du XVIIIème siècle et tel qu’on le comprend souvent maintenant), découle en quelque sorte de cette philosophie de vie. Il est donc avant tout un libertin de pensée, qui refuse les dogmes religieux : il « traite de billevesées tout ce que nous croyons » ; « il ne croit ni Ciel, ni Enfer, ni

fasciné par cet homme d’exception et admire son intelligence. Il tente souvent de le contredire sur ses pensées libertines mais il n’arrive jamais à le raisonner. Ces deux personnages sont en quelque sorte opposés. En effet, Don Juan incarne le libertinage, l’absence de croyance religieuse, le courage, l’intelligence, alors que Sganarelle incarne la forte croyance religieuse, la lâcheté… Elvire : Elle est une jeune femme que Don Juan a épouser avant d’abandonner. Gusman : Il est l’écuyer d’Elvire

le chemin, on peut donc imaginer que Dom Juan veut garder une séparation entre la pauvreté et la noblesse. Le pauvre refuse l’argent de Dom Juan et ne veut pas se soumettre au vœu de ce dernier, même si cela doit lui en coûter la vie. C’est un religieux, un anachorète retiré priant pour le salut du monde. Il préfère les valeurs religieuses qu’il défend aux louis d’or du noble. En opposition, Dom Juan est un prophète du rationalisme, « il ne croit qu’en deux et deux sont quatre, et en quatre et

et de Louis XIII. Le mouvement se définie par une exubérance des formes, un art des contrastes et du mouvement et s’oppose au traditionnellement Classicisme. Lorsque les textes délivrent un message politique voir religieux, on parle d’un baroque de persuasion ( Guillaume De Bartas « La première Semaine ou La Création Du Monde », Jean De Sponde « Stances à la mort »). Lorsque l’écriture est ludique on parle d’un baroque de déception ( M-A Girard de Saint Amand « Moise

qu’avait ce mot au XVIIème siècle: il revendique sa liberté de conscience, son indépendance vis-à-vis des traditions, de la morale, et de la religion. Son libertinage de mœurs, qui l’amène à mener une vie de débauché, découle en quelque sorte de cette philosophie de vie. Il est donc avant tout un libertin de pensée, qui refuse les dogmes religieux : il « traite de billevesées tout ce que nous croyons » l.24 ; « il ne croit ni Ciel, ni Enfer, ni loup-garou » l.21 ; il rejette le catholicisme, l’idée

jeunes femmes sont abandonnées dès qu'elles sont séduites. Ses conquêtes lui valent certaines inimitiés et certains duels auxquels il ne se dérobe pas. Il affiche un certain cynisme dans les relations avec ses proches, remet en question les dogmes religieux. Il aime les défis, jusqu'au défi final : le repas avec la Statue du Commandeur qui l'emportera dans l'au-delà. Cette scène que nous allons voir est extraite du début de la pièce, dans l'acte I scène1, c'est une tirade de Sganarelle dans laquelle

toujours accompagné de son valet Sganarelle. L'extrait que nous allons analyser est la scène 2 de l'acte III. Cette scène présente Dom Juan comme tentateur de corrompre le pauvre qui lui demande quelque aumône. Comment cette scène rend-elle compte du libertinage de Dom Juan ? Dans un premier axe, nous analyserons cette scène de tentative de corruption comme dominée par l'action. Puis, nous analyserons la personnalité de Dom Juan face aux valeurs religieuses (valeurs du pauvre, celles de Dom Juan, etc.)