Liberté Freud Déterminisme

l’activité psychique ● La conscience est synthèse, unification du réel : ce caractère essen- tiel se trouve inscrit, on l’a vu, dans l’étymologie même du mot conscience – le latin cum scientia, qui signifie littéralement « savoir ensemble ». ● Pour Freud pourtant, la conscience n’est pas le tout de l’activité psychique. Il se produit en nous des phénomènes psychiques dont nous n’avons pas même conscience, mais qui déterminent certains de nos actes conscients. Ainsi nous croyons nous connaître, mais

métaphore des stoïciens, un organe dans un organisme qui réalise des fonctions certes vitales mais imposées par le cerveau obéissant lui-même à l’instinct de survie. Le problème posé est donc celui de la liberté de choisir sa vie alors qu’elle est soumise à de multiples déterminismes. Comment donner du sens à mon existence si ma vie est une destinée ? Dans quelle mesure puis-je choisir comment vivre ? Tout simplement, vaut-il mieux être un héros avec une existence exceptionnelle mais qui m’est

différentes conceptions de l’être humain . Je vais tenter moi aussi de répondre à cette question fondamentale ; Qu’est-ce que l’être humain ? Premièrement je vais exposer brièvement la pensée de Reeves , de Jacquard , de Clarke et Texier ainsi que celle de Freud , Camus et Laborit . Ensuite je vais comparer Camus à Laborit en faisant appel aux explications de Jacquard . Un peu plus loin il sera question de ma position face aux conceptions de ces auteurs et finalement il y aura ma vision personnelle de l’être

propre liberté ou réussite) 3) Sur la Relation à Autrui (confiance''respect''pas de puissance et violence) II- La Croyance : simple persuasion ou authentique conviction ? Les auteurs Agnostiques (ne prétend pas s’intéresser à Dieu ≠ athéiste qui rejette vigoureusement l’E de Dieu) ▪ Feuerbach « Théorie du Soupçon » ∟ Réduction anthropologique de D = il est le fruit de l’immanence Humaine et ne renvoi à aucune transcendance ▪Marx : ''religion = fruit du déterminisme (aliénation

1. connaissance de soiCONSCIENCE DE SOI ET CONNAISSANCE DE SOI (CONSCIENCE, INCONSCIENCE, LIBERTÉ) I- VARIÉTÉ DE LA CONSCIENCE a. conscience immédiate et conscience réfléchie la conscience renvoie à différents phénomènes de nos vies : - conscience immédiate (animal) : être capable de s’orienter, de se nourrir, posséder une âme sensitive, être en contact direct avec le monde (voir le monde tel qu’il nous est utile, pas tel qu’il est) - conscience réfléchie, introspective (humain) : contrairement à

est-elle une menace pour notre liberté ? Le terme liberté a trois sens en philosophie. Tout d'abord, il y a le libre arbitre. La liberté est un pouvoir mystérieux qui nous permet de choisir entre les motifs qui me sollicitent sans être déterminé par l'un d'eux. Puis, on trouve la liberté de spontanéité. Elle s'oppose non plus au déterminisme mais à la contrainte : c'est l'état de celui qui agit sans être contraint par une force extérieure. Enfin, on a la liberté du sage. C'est l'état de celui

quoi il examine la nature, à savoir être le sujet de la connaissance, ne semble pas nature. L’idée de sujet, c’est-à-dire l’idée d’un être conscient et libre semble exclure la possibilité d’une connaissance scientifique qui repose sur l’idée de déterminisme ou tout au moins celle de lois de la nature. Le savant peut, dans les sciences de la nature, faire totalement abstraction de ce qu’il est. Dans les sciences de l’homme par contre, le savant est concerné car c’est de lui qu’il s’agit. Il lui faut

sociale et de ses « conditions matérielles d'existence ». Tout sujet est donc soumis à des déterminisme majeurs, il n'est pas entièrement libre de ses pensées ni de ses actions. « Ce n'est pas la conscience des hommes qui détermine leur existence, c'est au contraire leur existence sociale qui détermine leur conscience. » Critique de l'économie politique, Marx, 1859 2 - Le produit de l’inconscient : Freud remet en question le concept de sujet souverain. En chaque homme, il se déroule un certain

études des religions, univers des formes et des œuvres artistiques, etc... La force inconsciente du psychisme : 1. Rappel de la théorie psychanalytique – Ce ne sont pas seulement les pensées latentes, en puissance et non en acte, dont parle Freud, mais celles qui sont expressément retenues par une action de refoulement. Ces pensées sont, pour la plupart, des désirs et des intentions de nature érotique. – Il faut donc intégrer deux éléments : la notion d’inconscient psychique et le fait que

des processus neuronaux. On aboutit alors à une naturalisation de l'homme, de la pensée, de la subjectivité dont il convient de mesurer les enjeux. A) Déterminisme physique et déterminisme psychique 1. Le paradigme de l'explication scientifique 2. Le modèle mécaniste (Descartes) 3. Une physique du désir, la psychanalyse (Freud) B) L'âme matérielle : des atomes aux neurones 1. Les neurosciences : le cerveau pense 2. L'atomisme antique (Lucrèce) C) La naturalisation de