Livre d'or

mesure pour autant, puisque son auteur est décédé en 1839. Ces guides, dans un processus d’autoréférencement courant, citent d’ailleurs régulièrement dans le corps du texte des titres anciens épuisés de manière à justifier la sortie d’un nouveau livre sur un sujet similaire. Enfin, dans le même temps que cette littérature se diversifie, prenant notamment la forme de périodiques, elle s’adapte à différents types de lectorats : des exemplaires bon marché d’une qualité médiocre avec des illustrations

Introduction Ce livre présente l'essentiel des thèses ou des interprétations que l'oeuvre d'Emile Zola a pu faire naître du XIXe siècle à nos jours. Il s'appuie sur un certain nombre de textes critiques, dont certains sont cités dans le cours du développement. Mais il souhaite avant tout offrir au lecteur une instrumentation critique, c'est-à-dire une méthode de lecture et des concepts propres à favoriser l'analyse personnelle. L'exposé n'a pas pour ambition de retracer l'histoire complète de la

| |L’APPARITION | |DU LIVRE | |

Celui-ci n'est que l'un des éléments d'une stratégie complexe; et c'est peut-être une des principales caractéristiques du roman « archaïque » (celui de la 4. Pour cette transformation et commercialisation graduelle du titre, par la transformation du livre en produit imprimé, sa multiplication et son changement de destinataire, voir cf. Walter J. Ong, Ramus. Method and the decay of dialogue, Harvard, Univers. Press, 1958, t. II, p. 311 sqq. 5. Pour la clarté de l'exposé je distinguerai entre page de

politique de valorisation : La communication avec le public au moyen de brochures et dépliants, du site web et de la communication extérieure en direction de l’Université (par exemple, dans les différents Conseils), La formation des usagers qui comprend d’ores et déjà un important volet sur les périodiques et les bases de données, La formation du personnel à l’interrogation des bases de données afin d’informer et solliciter le public. » Actuellement, l’accent est mis sur la formation des membres du personnel

généralement ni concis, ni purement factuels, ni d’un style très académique, tout en étant parfois parsemés d’un humour allant d’une certaine tenue au calembour que certains considèreront comme très douteux. 1 Oui, cette expression est présente dans le livre que vous tenez en main ! — 7 — AVANT PROPOS Si j’ai fait ce choix, c’est parce qu’il n’est écrit nulle part que la culture doit impérativement être triste ou austère et que c’est en écrivant comme je l’ai fait que je me fais plaisir, condition

compétence se sont appelés teneurs de livres. Ceux-ci faisaient partie, au XVII° siècle, de la corporation des maîtres écrivains et il n’est pas surprenant que des auteurs majeurs se prévalent de l’appartenance à cette très honorable profession. Dans son livre publié en 1678, Irson se présente comme « juré, teneur de livres » et Mathieu de La Porte, membre de cette corporation, publie en 1685 un Guide des négocians et teneurs de livres. Le terme tenue des livres, en revanche, n’apparaît que dans la seconde

proposent et la 2 Cultivez Votre Jardin Intérieur diversité de leurs langages peuvent parfois devenir source d'une confusion à laquelle je m'en voudrais d'ajouter. Tous les livres parlaient de la même chose J'ai donc été encouragée à écrire ce livre pour les gens simples, pour ceux que les termes sophistiqués et teintés d'ésotérisme peuvent inquiéter ou ennuyer. C'est mon expérience personnelle qui va se raconter et se deviner entre les lignes, expérience que j'ai amorcée au début des années quatre-vingt

propre et non par l’auteur. Pour eux, le rôle du lecteur est d’enrichir le texte avec sa propre perception, et ses propres connaissances. - L’auteur est celui qui écrit et le «Je» est l’énonciateur. * Définition de Michaël Riffaterre: - Dans son livre Littérature et réalité, plus précisément dans l’article «L'illusion référentielle», il traite de «l’existence d’une réalité non verbale en dehors de l’univers des mots qui est indéniable mais la croyance naïve en un contact ou une relation directe

décrit âprement le mode de vie campagnard. Il a sans doute ainsi voulu un peu renier ses origines. 1887-1892 – Études au collège de Beauharnois, puis à Montréal au collège Sainte-Marie, chez des Jésuites. On l’y chasse en 1892 parce qu’il a lu un livre défendu. 1892-1896 – Emploi de commis à Montréal. En même temps il suit, le soir, des cours de droit. 1895 – En avril, il publie quelques récits dans le Samedi. Il fréquente certains membres de L’École littéraire de Montréal (Gill, Nelligan, Jean Charbonneau