Loi Badinter

CREATION DU TRIBUNAL CORRECTIONNEL POUR MINEURS; LOI DU 10 AOÛT 2011 Auteur: Sara LORRE Master 1 Droit notarial Année 2011/2012 SOMMAIRE Introduction Chapitre 1: La création d'un tribunal correctionnel pour mineurs; une juridiction portée par les pouvoirs publics SECTION I: Les arguments des pouvoirs publics en faveur de la création d'un tribunal correctionnel pour mineurs SECTION II: Une juridiction inscrite dans la continuité des réformes Chapitre 2: Rejet d'un tribunal correctionnel

catégories de texte Entre 1804 et 1958, la seule catégorie de texte importante est la loi parlementaire. Mais dans les périodes de crise il arrivait au gouvernement de légiférer par des décrets loi (qui sont les ancêtres de l’ordonnance). Durant la IVème République il y eu un grand nombre de décrets loi comme par exemple celui sur le privilège des bouilleurs de cru qui a fut l’un des décrets qui fit tomber Mendès France. La loi va fixer les grands principes fondamentaux de la République mais c’est à l’exécutif

pleins pouvoirs. Il les obtient le 2 juin 2# d'obtenir de réviser la constitution de la IV. République et d'adopter une nouvelle constitution. Il l'obtient le 3juin par une loi. Section 2 : la genèse de la constitution de la V.ème République I/ l'adoption de la loi constitutionnelle du 3 juin 1958 A) Le vote de la loi constitutionnelle du 3 juin 1958 Sous la IV.ème République il a souvent été question de modifier la constitution. Sous la IV. République pour la procédure de révision il fallait

un lien de droit . Ces liens de droit peuvent trouver leurs origines soit dans un acte , soit dans un fait juridique . Il existe deux catégorie de fait : les faits illicites et les faits licites . Les faits illicites sont des faits contraire à la loi qui vont faire naitre les délits et les quasi délits . Les juriste ne font pas de différence importante entre ces deux notions , car même régime juridique en droit civil. Les délit sont intentionnel ( volonté de causer dommage à autrui ) , le quasi

des hypothèses où les parties ont la libre disposition de leurs droits c'est à dire où la liberté individuelle peut directement diriger la solution du rapport juridique (article 2060 Cci). Elles ont la possibilité de lier le juge sur l'identité de la loi applicable. Arbitrage : c'est uns institution de justice privée. Il y a des cas où les parties préfèreront soumettre leur litige à un arbitre plutôt qu'à une juridiction étatique. Il n'est concevable que si les parties ont la libre disposition

deux lois demandées par le gouvernement De Gaulle, c’est-à-dire une loi de pleins pouvoirs pour une période de 6 mois dont l’objet est de régler la crise algérienne, et surtout une loi constitutionnelle qui charge le gouvernement de préparer une nouvelle Constitution. On est en présence d’une délégation du pouvoir constituant au gouvernement De Gaulle : le Parlement accepte de déléguer son pouvoir au gouvernement De Gaulle. Cette loi constitutionnelle est celle du 3 juin 1958 et elle constitue la base

pouvoir législatif dans une loi dite de « plein pouvoir » ce qui va lui permettre pendant 6 mois des ordonnances afin de redresser la nation. Des ordonnances qui pourront abroger, modifier ou remplacer les dispositions législatives en vigueur. Le gouvernement De Gaulle obtient surtout une délégation du pouvoir constituant avec la loi constitutionnelle du 3 juin 1958. Elle se présente comme une révision de la procédure de révision de la constitution de 1946. II) La loi constitutionnelle du 3 juin

des principes essentiels à tout système libéral : séparation des pouvoirs, pluralisme des courants de pensée et d’opinion, constitutionnalité, légalité, prééminence du droit, non-rétroactivité de la loi pénale, légalité des délits et des peines, indépendance des juridictions, égalité devant la loi, interdiction des discriminations, proportionnalité, dignité de l’être humain… Mais, là aussi, il est possible de se référer au droit au respect de la légalité des délits et des peines, au droit à l’égalité

révision constitutionnelle et d'avoir les pleins pouvoirs pendant 6 mois pour régler la question algérienne. Le parlement va adopter par deux fois, deux lois fondamentales : 3 juin 1958 : 1ère loi : pleins pouvoirs pour De Gaulle et son gouvernement pour régler la question Algérienne. 2ème loi : La loi constitutionnelle du 3 juin 1958 : pose les fondations de ce que va devenir la république, la 5ème république. Beaucoup d'adversaires de De Gaulle vont dire qu'il a fait un véritable coup d'Etat

n’est compétente que si les états ont reconnu ses statuts. Le DI connaît une séparation des pouvoirs entre législatif (représentant des citoyens et édictant des règles applicables à tous, de nature obligatoire), exécutif (veillant à l’exécution de la loi et possédant le monopole de la force légale) et judiciaire (sanctionnant les violations des règles juridiques). II.e. Rapports entre DIP & DI Dans l’optique du droit international, le DIP prime sur le DI et est le seul droit. Un état ne peut donc