Lombroso

idéalistes du roman précédent (“Le rêve”), de reprendre le thème de la psychologie du criminel de “Thérèse Raquin”, de s'inspirer de quelques affaires criminelles célèbres, de s'opposer aux théories criminalistes en vogue à l'époque (celle de Tarde ou de Lombroso), de faire un roman du crime et de l'enquête policière différent de ceux des contemporains, notamment de “Crime et châtiment” de Dostoïevski, enfin d’amalgamer au roman «judiciaire» ou «criminaliste» un roman sur les chemins de fer. Après avoir

de trouver le moyen de lutter scientifiquement contre le crime, ils ont tenté d’identifier les facteurs du crime. 3 grands auteurs forment cette Ecole : Lombroso, qui était médecin et qui a écrit en 1876 « l’homme criminel » où il identifie des facteurs anthropologiques du crime que l’on peut qualifier de facteurs androgènes. Selon Lombroso le criminel serait une sorte de primitif souffrant d’un sous développement mental et moral, qui serait identifiable à partir de données morphologiques, comme

sexuelles sont largement répandues et acceptées dans le domaine de la criminologie. Selon les premières explications sur le sujet, la délinquance féminine serait le fait de jeunes filles anormales et souffrant de pathologies personnelles diverses (Lombroso et Ferrero, 1916 ; Barker et Adams, 1962 ; Reige, 1972 ; Robins, 1986). Cette conception de la délinquance féminine a persisté durant plusieurs décennies et c’est seulement à partir des années 1970 que la multiplication des recherches sur le sujet

pénale positiviste voit le jour avec l’intérêt d’individus pour les sciences nouvelles comme la criminologie qui essaie d’apporter une explication scientifique aux crimes. Elle apparait en Italie au  moment de la parution de "l'homme criminel" de Lombroso qui dispose que l’on naitrait criminel (Idée que la criminalité fut influencée par des facteurs génétiques) D’autres auteurs tels que Enrico Ferri : "la sociologie criminelle". Tentent d’expliquer la criminalité par la science et non de manière juridique

guerre- bouscule les éléments traditionnels de l'identité féminine : le privé, l'espace intérieur, la reproduction, dans ce pays profondément influencé par le code méditerranéen de l'honneur , par la morale et l'éducation catholiques, et par l'école de Lombroso qui fournissait des arguments physiologiques à l'enfermement des femmes. Dans le domaine public, dans la sphère productive, on voit pour la première fois, des femmes qui ont le regard droit, les mains actives, l'allure fière et masculine. P.106

des idées avancée dans ce cadre est toujours d’actualité, c’est la proportion de peine symbolisée par : « Ni plus qu’il n’est juste, Ni plus qu’il n’est utile ». Au 19ème siècle s’opposaient aux néoclassiques les positivistes dont faisaient partie Lombroso, Garofalo et Ferri. Ils ont alors une toute autre approche. Pour eux, l’homme moralement n’est pas libre mais il est déterminé donc irresponsable. Ils sont donc beaucoup plus rigoureux que les néoclassiques. • Les courants doctrinaux actuels

Jules Guesde a bien raison : J’accuse, « c’est l’acte le plus révolutionnaire du siècle ». Le militantisme littéraire d’Émile Zola n’est pas une simple affaire de littérature, mais un des moments les plus hauts de la lutte pour la vérité(28). Cesare Lombroso lui écrit de Turin, le 15 janvier 1898(29) : « Monsieur, Permettez à un homme honnête, qui a travaillé pour apporter sa pierre au triomphe de la vérité, de vous dire que jamais il ne s’est réjoui d’être quelque chose dans le monde qu’en ce moment

tortures, autres peines sévères ne servent à rien car ne sont pas utiles à la collectivité. La pensée positiviste Cette pensée se situe dans la deuxième moitié du 19ème siècle sous l'influence de la philosophie d'Auguste Comte. Et aussi Lombroso, professeur de médecine italien par «l'homme criminel» il influence cette pensée. Il défend l'idée que explication d'un crime se situe dans des facteurs biologiques, notamment il va s’intéresser à certaines anomalies crâniennes. Cette pensée est

Pour Cesare Lombroso, « le tatouage constitue par sa fréquence un indice juridique » (Borel, 1998). Il en va de même pour la prostitution chez la femme. Les criminels seraient donc des sortes d’hommes primitifs. 1 Nombre non calculé par Lacassagne 18 Néanmoins, si les tatouages sont courants dans le monde carcéral cela tient plus au manque d’activités et à l’ennui qu’à une marque de délinquance voire de criminalité. La notion d’atavisme voit ainsi le jour : pour Lombroso, le tatoué est

basculer la conception de la peine après la Révolution : il faut punir pas plus qu’il n’est juste, pas plus qu’il n’est utile. 3. Réaction à la doctrine traditionnelle L’école positiviste. Enrico Ferri : « une sociologie criminelle » 1881. Lombroso : « l’homme criminel ». Garo Falot : « une criminologie » 1885. Jusqu'alors, on sanctionnait le délinquant parce qu’on le supposait en possession de son libre arbitre. A la fin du 19e, on doute sur l’existence même du libre arbitre. On parle de déterminismes