Lombroso

biologistes et les généticiens. L'incapacité de distinguer le bien du mal, le concept d'« irresponsabilité » des juristes, celui de « psychopathie » des psychiatres, plongent-ils leurs racines jusque dans le corps de l'homme ? On se souvient de Lombroso et de ses disciples qui échafaudaient la théorie du criminel-né. Elle fut basée sur toute une série d'observations et de mensurations qui tendaient à démontrer que les criminels d'habitude (que l'on opposait aux délinquants d'occasion) appartenaient

certain nombre d’infraction Dans le même temps amélioration du régime pénitentiaire notamment en posant la règle de l’encadrement individuel Développement des peines coloniales (le bagne) Fin XIX° siècle révolution positiviste. Pour les positivistes (Lombroso Ferri et Garafanano...) le crime est un produit d’un déterminisme –il y a des causes sociales a la criminalité) Le positivisme ne s’est pas poursuivi concrètement par des mesures. Mais il a inspiré quelques réformes : 1855 création de la Relégation

L’Homme n’est donc pas parfaitement libre de ses choix, ni conscient. Le malfaiteur est u microbe social, e crime est un siège d’animalité et non d’humanité. La mesure prise contre lui est donc ammorale. B. Représentants de cette école : César Lombroso, professeur de médecine légale, a écrit son chef d’œuvre en 1876 « l’homme criminel » dans lequel on trouve la notion d’anthropologie criminelle (observer un phénomène médical, des caractéristiques physionomiques pour distinguer criminel/non criminel

faussement objectif puisqu'il se nourrit de fantasmes et met en jeu un code personnel. Idiolecte autant que sociolecte : en parlant la langue du naturalisme, du darwinisme ou de la criminologie, (La Bête humaine est aussi la transposition du titre de Lombroso : L'Homme criminel) mais en même temps celle de la décadence, du pessimisme, de la peur sociale, le titre de «Zola 1' effetimpose Zola »son 50, image qui transforme de marque le et titre produit (comme ce que pour l'on pourrait La Nausée) appeler

psychologique de l’auteur de l’infraction b) La criminologie C’est une science apparu au 19e qui va essayer de déterminer quel sont les causes de la délinquance. Elle s’intéresse également aux conséquences. Fondateur de la criminologie : - LOMBROSO (1835 - 1909) était médecin : il développe une théorie du criminel né et publie en 1874 « l’homme criminel ». Il va s’intéressé aux caractéristiques morphologique des délinquants et va faire des recoupements et dresser le portrait physique de l’homme

444 et suiv.). On ne peut pas ne pas apercevoir l'influence pernicieuse de ces conclusions « scientifiques » (dont les résultats furent aussitôt attaqués et presque aussi rapidement discrédités dans les milieux scientifiques que les suggestions de Lombroso sur le criminel-né) sur les législations et les politiques d'immigration des États-Unis. En effet, cette législation extrêmement restrictive fut une des causes importantes du refus des autorités américaines d'accroître les contingents d'immigration

Pr. ROSENBAUM En conclusion je dirais qu’aujourd’hui nous pouvons affirmer sur la base de nombreuses expérimentations scientifiques que nous sommes plus très loin de l’analyse faîte par notre confrère le docteur LOMBROSO au siècle dernier. A l’époque, il affirmait déjà que le tueur est porteur de stigmates physiologiques qui lui sont propres. Mes récentes découvertes le démontrent et vont plus loin : Le « criminel-né » est un sujet destiné à devenir criminel et ce

classiques, qui se rattachaient à l'acte, ont été bouleversées au 19e s. par la pensée positiviste.   B)Les justifications de la peine dans la doctrine positiviste               A partir la 2e moitié du 19e siècle, deux criminologues Italiens (Lombroso et Ferri) ont avancé cette théorie positiviste : la délinquance est inévitable. En fonction de son développement, chaque époque à ses délinquants. (Cela ressemble à la théorie d’A. Compte).Chaque pays a une délinquance qui lui est propre. La délinquance

préalablement prévue et définit. Beccaria invite à supprimer les supplices et la peine de mort. La pensée positiviste Ce mouvement va se développer dans la seconde moitié du 19e siècle, en même temps que la criminologie. « L’homme criminel » de Lombroso, professeur de médecine italien (en fonction du crâne, on peut déceler des criminels). Cette pensée positiviste est en opposition absolue avec la pensée classique sur la responsabilité et le traitement de la délinquance. Le mouvement de la défense

Pénal 20/09/10 Introduction Le phénomène criminel : Durkheim a relevé que le crime s’observe dans toute société. L’étude du phénomène criminel lui-même est l’objet d’une science, la criminologie, qui est apparue à la fin du 19ème siècle (Lombroso et Garofalo). Ce n’est pas du droit. Depuis les années 1970, on utilise les statistiques qui sont annuellement publiées en France. Elles donnent une vision partielle de la délinquance (infractions constatées et celles qui ont donné lieu à une condamnation