Lombroso

juste pas plus qu’il n’est utile. Pas plus qu’il n’est juste : on ne peut punir que des comportements fautifs, moralement blâmable. Seulement si elles compromettent l’intérêt général. Doctrine positiviste italienne : fin XIXème début XXème avec Lombroso, Ferri, Garofalo : ils considèrent que fondamentalement les comportements nuisibles des personnes ne sont pas le fruit de leur volonté mais le fruit de facteurs externes à cette volonté, ce n’est jamais véritablement intentionnel. Ces personnes ne

affirmée avec une très grande force à la fin du XVIIIème s. B. Les fondements de la remise en cause de la légalité criminelle La légalité criminelle a été critiquée vers la fin du XIXème. Il y a eu d’abord une critique des premiers criminologues, LOMBROSO, FERRY et GAROFALO. Dans le système positiviste qu’ils ont imaginé, ce qui compte ce n’est pas l’infraction c’est l’état dangereux. La dangerosité c’était une donnée quasiment scientifique, qu’on pouvait prouver. Dans ce système, il n’y a avait plus

selon laquelle il ne faudrait sanctionner que les actes qui empêchent le fonctionnement normal de notre société. Rôle important dans l’adoucissement des peines. * La doctrine positiviste : née fin XIXème, début XXème en Italie, chef de fil = Lombroso. Le crime n’est pas fondamentalement intentionnel, mais il repose sur des éléments extérieurs à l’individu. D’après les tenants de cette doctrine, le droit pénal ne devrait pas seulement chercher à condamner les individus, mais surtout à prévenir

mais elle doit aussi permettre a l' individu de s' amender. A la fin du XIX ème siècle entre 1875 et 1885 on va voir apparaître un nouvelle doctrine exprimant la loi repressive du droit pénal III) la doctrine positiviste Trois juristes italien LOMBROSO, FERRI et GAROFALO vont développer une nouvelle doctrine positiviste parce qu' il ne vont s' ineteresser qu' aux faits criminels qu' il vont appréhender uniquement sous un angle scientifique, ils vont l' envisager indépendament des faits parallèles

ressemblent pas or aucun homme ne désir être esclave et ignorant. Comment alors expliquer le crime ? Existe-t-il un déterminisme biologique ? La criminologie est une science qui cherche à découvrir la causalité des comportements criminels. Cesare Lombroso, médecin du 19ème criminologiste italien semble croire aux criminels nés et explique les crimes par des tares biologique. Pour lui, le criminel est un malade beaucoup plus qu’un coupable. D’autre part Enrico Ferri (20ème siècle), fondateur de la

interpréter directement. Cette pratique reposait sur le postulat erroné selon lequel une corrélation statistique entre deux variables serait toujours le signe d’une relation de causalité entre ces variables. Ainsi, les positivistes italiens, comme Lombroso ou Ferri, interprétaient la relation que les statistiques permettent d’établir entre taux de suicide et température (les taux de suicide croissant en effet avec la température) comme une relation de causalité : la chaleur, disaient-ils, provoque

Jacques Lantier a été établie par P. Hamon, que nous remercions au passage pour les conseils avisés qu’il nous a prodigués au centre Zola : Hamon, P., La Bête humaine, Paris, Nathan, 1992. 14. Lombroso est un célèbre criminologue qui se fonde sur l’atavisme pour expliquer le comportement des criminels : Lombroso, C., L’Homme criminel, Paris, Félix Alcan, 1887. 15. Hamon, P., Texte et idéologie, Paris, PUF, coll. « Quadrige », 1997. 16. Resnik, S., Personne et psychose. Études sur le langage du corps

Droit pénal général cf. supra p 10. [13] Art 1 CPP [14] J.A ROUX tiré de J H ROBERT L’histoire des éléments de l’infraction RSC 1977 P 269. [15] Voir P. CONTE et P.MAISTRE DU CHAMBON droit pénal général cf. supra p 35 sur l’analyse des pensées de LOMBROSO, FERRI ou DE GREEF. [16] Art 269 et s ancien CP. [17] Théorie de l’Untrecht énoncée en 1872 par Binding plus connue sous le terme antijuridicité. [18] cf. R.MERLE et A.VITU Traité de droit criminel cf. supra p 559 et s. [19] YVES MAYAUD, Droit

dernier quart du 19e S. Cette école est favorable à plus de rigueur et de sévérité. On parle d’idée du criminel né, d’idée la fatalité criminelle et d’idée del’élimination des criminels. Trois noms importants pour les adeptes de cette école: Ferri, Lombroso, Garofalo. Ces auteurs ont introduit en droit pénal l’idée de la personnalité du délinquant. La loi du 27 mai 1885 institue contre les « récidivistes incorrigibles » la peine complémentaire de la relégation : l’éloignement perpétuel outre-mer des

grands principes ci-dessus. L’école classique c’est le 18ème et compose notre droit pénal actuel. 2) Les écoles positivistes L’Ecole positivisme du 19ème avec trois hommes clé qui sont des médecins ou sociologues mais pas de juristes. Lombroso qui écrit le livre « l’homme criminel ». il dit que les personnes sont criminels chromosomiquement et que l’on peut trouvé un criminel par son physique car elles présentent des particularités. Ferri qui publie ne 1881 « sociologie criminel » et le