Lorenzaccio Solitaire

individu, forcément différent des autres et « unique », c’est-à-dire solitaire. Le modèle historique de cette caractéristique est Jean-Jacques Rousseau, avec ses « Confessions » et surtout « Les rêveries du promeneur solitaire » où il se décrit comme exilé et rejeté par les autres hommes. Ce thème sera repris et amplifié par de nombreux auteurs romantiques, qui décriront des personnages eux aussi en marge des autres hommes et donc solitaires. C’est le cas de Julien Sorel, le héros du roman de Stendhal « Le

vérité aux propos que lui tient le locuteur. 1 Dans les Rêveries du promeneur solitaire, Rousseau nous démontre que pour lui, il existe deux catégories de mensonges, la première est celle des mensonges qui affectent les autres, leurs réputation, qui font du tort, ou encore ceux qui trompent de manière délibérée. La seconde, est celle

attise contre lui la vindicte populaire, et sa maison de Môtiers est lapidée. Cette époque est celle de l'autobiographie : Les Confessions (commencées en 66), les Dialogues (1772-75, justification agressive), et enfin les Rêveries du promeneur solitaire (commencées en 76). Seul et malade, revenu à Paris, Rousseau entreprend de se raconter et de se justifier. Il trouve quelque consolation dans la rêverie et dans l'herborisation. Il meurt le 2 juillet 1778, laissant sa dernière œuvre inachevée.

française et des beaux-arts préfèrent consacrer le style « traditionnel », celui qui est héritier du siècle de Louis XIV. Le romantisme français : une éclosion tardive. Malgré Rousseau (avec La Nouvelle Héloïse (1761) et les Rêveries du promeneur solitaire (1776)) et Bernardin de Saint-Pierre (avec Paul et Virginie en 1788), il a fallu attendre 1802, avec la parution de Chateaubriand, René, pour que des lecteurs français découvrent et s’intéressent au lyrisme et à la « vague des passions ». Le romantisme

Catherine II. C'est à cette période que Rousseau commence son œuvre autobiographique. Entre 1766 et 1769, il écrit les Confessions. En 1772, il entame la rédaction des Dialogues de Rousseau juge de Jean-Jacques. Les Rêveries du promeneur solitaire sont rédigées au cours des deux dernières années de sa vie. En 1778, le marquis de Girardin lui offre l'hospitalité dans un pavillon de son domaine d'Ermenonville, près de Paris : il y meurt subitement le 2 juillet 1778 de ce qui semble être

les Rêveries du promeneur solitaire avant de mourir à Ermenonville en juillet 1778. Ses cendres seront transférées au Panthéon une dizaine d’année plus tard. 2) Bibliographie de l’auteur : Discours sur les sciences et les arts (1750) Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes (1755) La Nouvelle Héloïse (1761) Du Contrat social (1762) Émile ou de l’Éducation (1762) Les Confessions (1765-1770) Les Rêveries du promeneur solitaire (1776) 3) Extrait :

Rêveries du promeneur solitaire de Rousseau (1782), fut un travail confessionnel très tardif, largement provoqué par les rumeurs de sa mort en 1776. Ç’aurait dû être le second volet des Confessions (wr. 1764-70, pub. 1782-89). Le choix des titres soulève des problèmes complexes. Rousseau, en dépit de l’apparente formalité de certains de ses travaux, n’était pas un écrivain raffiné, et l’informalité de ton de la rêverie, soulignée par la référence à la solitude du penseur solitaire du titre, n’est pas

souvent associé au romantisme. En effet, Rousseau était un homme amoureux de la Nature, mais aussi de la solitude. Il a fait de nombreux éloges sur la solitude et sur la Nature tout au long de sa vie, notamment dans son œuvre Les Rêveries du promeneur solitaire (1986). Dans ce texte, Rousseau parle du bonheur. Sa thèse repose sur comment éprouver un bonheur authentique, et comment l’atteindre. Tout d’abord, Rousseau cherche à définir le bonheur. Selon le philosophe, la vie est un « flux continuel

il rentre à Paris à la chute de Choiseul. Pendant cette période, il commence son œuvre autobiographique persuadé d’un complot dirigé contre lui. Il écrit les Confessions, les Dialogues de Rousseau juge de Jean-Jacques et Les Rêveries du promeneur solitaire dans les dernières années de sa vie. Le 2 juillet 1778, l’écrivain philosophe meurt subitement au domaine d’Ermenonville. Partie 2 : La pédagogie de Rousseau Jean-Jacques Rousseau en 1762 expose sa

Dans un extrait des Pensées (1670) de Pascal, dans Le Philosophe scythe de La Fontaine, dans Le Mondain (1736) de Voltaire et dans les Rêveries du Promeneur solitaire (1776-1778) de Rousseau, le bonheur de ces auteurs est évoqué. Nous allons voir à quoi se rattache-t-il. Tout d’abord, certaines personnes trouveront le bonheur dans les choses simple de la vie comme la nature. La Fontaine oppose dans son poème un homme qui aime son jardin : > L. 7 à un vieillard austère : > l. 25.