Louis Aragon Toute Une Nuit

Anthologie poétique sur le thème de la résistance : 1. René Tavernier, paru dans Positions, « il y en a qui prient, il y en a qui fuient », 1943 ; 2. Louis Aragon, Le Musée Grévin, « j’écris dans un pays dévasté par la peste, VII, vers 1 à 56, 1943 3. Joseph Kessel, « Le chant des partisans » ; 4. Robert Desnos, « ce cœur qui Haïssait la Guerre » ; 5. Paul Éluard, Poésie et Vérité, « liberté », 1942 ; T.1 : « Il y en a qui prient, il y en a qui fuient » Il y en a qui prient

donnent à l’écrivain sa verve satirique et ironique. Ainsi, Napoléon III est tantôt comparé à un bandit, tantôt à un nain. Hugo peut aussi se faire pathétique lorsqu’il évoque les victimes, comme cet enfant que pleure sa grand-mère (« Souvenir de la nuit du 4 » ). Le combat qu’il mène à la fois dans sa vie et dans son œuvre donne au texte une dimension supplémentaire. Dans Les Tragiques, Agrippa d’Aubigné, parce que lui-même appartient à la Réforme et qu’il a été marqué, enfant, par les conséquences

partie des Fleurs du mal, de Baudelaire.Poème inspiré par Marie Daubrun : l'amour est ici spirituel et non sensuel.Il ne s'agit pas d'un voyage mais d'une promesse de voyage épanouissant le rêve. J'arrive où je suis étranger , de Louis Aragon décrit le passage des enfants clandestins par les frontières, laissant derrière eux, leur vie, leurs liens, leurs racines. Dans ce poème, le voyage est exprimé par les départs des jeunes vers de nouvelles terres inconnues. Enfin ,je terminerai

parle du coup de foudre dans « Roman », au vers 25, « Vous êtes amoureux », ou dans le vers 19, « Passe une demoiselle aux petits airs charmants ». Les sentiments heureux tels que la joie sont aussi présents dans ce poème comme le montre le vers 13 « Nuit de juin ! Dix-sept ans ! - On se laisse griser. » Mais aussi d'autres sentiments comme la sérénité et le rêve dans « Élévation » de Baudelaire, (v17-18)« Celui dont les pensers, comme des alouettes,Vers les cieux le matin prennent un libre essor »

Guernica ,picasso 1937 Mon père, ce héros au sourire si doux, Suivi d’un seul housard qu’il aimait entre tous Pour sa grande bravoure et pour sa haute taille, Parcourait à cheval, le soir d’une bataille, Le champ couvert de morts sur qui tombait la nuit. Il lui sembla dans l’ombre entendre un faible bruit. C’était un Espagnol de l’armée en déroute Qui se traînait sanglant sur le bord de la route, Râlant, brisé, livide, et mort plus qu’à moitié. Et qui disait: ” A boire! à boire par pitié ! ” Mon père

Charles BAUDELAIRE (1821-1867) Baudelaire naît à Paris en 1821. Il perd son père à l'âge de six ans. Après des études secondaires à Lyon puis au lycée Louis le Grand, Baudelaire mène une vie marginale et de bohème dans le Quartier latin. En 1841, sous la pression de sa famille, il embarque pour les côtes d'Afrique et de l'Orient. Il séjourne à l'île Bourbon (La Réunion) et, en rentrant à Paris en 1842, écrit ses premiers textes. Il s'éprend de l'actrice Jeanne Duval. En 1844, sa famille s'indigne

juin 2010 (Série L) Corpus 1. G. FLAUBERT, Mémoires d’un fou, chapitre X, posth. 1901. 2. G. FLAUBERT, L’Éducation sentimentale, première partie, chapitre I, 1869. 3. G. FLAUBERT, L’Éducation sentimentale, troisième partie, chapitre VI, 1869. 4. L. ARAGON, Blanche ou l’Oubli, troisième partie, chapitre III, « Une mèche de cheveux n’est pas une hypothèse », 1967. Texte 1 Gustave Flaubert, Mémoires d’un fou, chapitre X, posth. 1901 C’est à l’âge de dix-sept ans, en 1838, que Flaubert achève la rédaction

« Je vous salue ma France… » En août-septembre 1943, Aragon, sous le pseudonyme de François la Colère, fait imprimer clandestinement Le Musée Grévin. Le poème est ensuite distribué à Paris sous forme de tract. Les strophes qui suivent sont les dernières du poème. Le poète, imaginant que la guerre est achevée, fait le tableau d’une France victorieuse. Le titre vient de ce qu’il considère les forces ennemies comme perdues et semblables à des statues de cire figurant au musée Grévin. 5

Chantez, petits oiseaux du ciel, et toi, poète, Parle ! nous t’écoutons avec ravissement. C’est le temps où l’on mène une jeune maîtresse Cueillir la violette avec ses petits doigts, Et toute créature a le cœur plein d’ivresse, Excepté les pervers et les marchands de bois ! Théodore de Banville (1823-1891) Odes funambulesques, 1857 Brise marine La chair est triste, hélas ! et j’ai lu tous les livres.

femme. Le héros du roman n’a pas accomplis d’acte héroïque, il a tenté d’imité Dieu en créant la vie malgré sa bonne volonté. Par l’apparence d’un personnage désemparé et empli de haine, on peut voir que May Shelley a fait passer comme un message. Aragon disait aussi : « le roman est une machine inventé par l’homme pour l’appréhension du réel dans sa complexité. » ce qui nous fait bien voir là Le héro peut aussi être fort peu héroïque comme dans l’œuvre de Stendhal : la Chartreuse de Prame. Le personnage