Lucilius

Le bonheur de méditer Sénèque (p122) TRADUCTION Sénèque donne son salut à son cher Lucilius. Aujourd'hui, je me consacre à moi, non seulement grâce à moi (de mon fait), mais aussi à la faveur d'un spectacle qui a éloigné tous les gêneurs vers un jeu de ballon [sphaeromachia]. Personne ne fera irruption, personne n'entravera [impediet] ma pensée qui, grâce à cette assurance [fiducia] même, avance plus audacieusement. La porte [d'entrée] ne grincera pas à chaque instant [subinde], la tenture

qu’on n’a qu’un pas à faire, le jour où l’on sera las du joug, pour se donner la liberté. Je t’aime, vie, grâce à la mort ! ----------------------------------------------------- Texte complémentaire : SENEQUE, Lettres à Lucilius, livre I C’est cela, mon cher Lucilius : revendique tes droits sur toi-même. Jusqu’ici on te prenait ton temps ; on te le dérobait ; il t’échappait. Recueille ce capital et ménage-le. Oui, sois-en convaincu, les choses vont comme je te le dis : il est de nos instants

son autonomie rationnelle, répondent les stoïciens. 2) C’est un acte de liberté suprême « C’est un mal de vivre sous l’empire de la nécessité mais il n’y a aucune nécessité à vivre sous l’empire de la nécessité » dit Sénèque dans les Lettres à Lucilius. Il faut refuser de perdre son libre arbitre, quelles que soient les circonstances. Il faut donc refuser la tyrannie : Sénèque rend hommage à Caton, qui, inflexible dans son engagement pour la République « a démontré qu’un homme de cœur, en

Sénèque, lettres à Lucilius, 7, § 1-6, commentaire ***** 1/ Force et faiblesse du sage Dans cette lettre, Sénèque remarque l’influence néfaste de la conscience collective sur celui qui aspire à la sagesse. Au début de sa lettre, il conseille à Lucilius d’éviter la foule (turbam). Or, le mot turba dénote aussi le désordre, la confusion, le trouble (cf turbatur l. 4). Comme un artiste, celui qui aspire à la sagesse s’efforce de se construire une âme harmonieuse, belle, équilibrée (composui

Analyse de texte : Sénèque, Lettre LXI à Lucilius - Corrigé proposé - 1. Le thème : la mort ou l’acceptation de la mort Sénèque ne parle pas d’abord de la liberté en général, mais veut conseiller son ami Lucilius sur ce qui lui semble le plus essentiel, c’est-à-dire l’art de se préparer le mieux possible à la mort pour vivre heureux. 2. La problématique : comment vivre heureux et rassasié malgré la menace de la mort qui pèse sur notre vie ? 3. La thèse : [Pour vivre heureux

capacité d’élévation est totalement liée à notre travail sur nous-mêmes, à ce retour dans nos profondeurs, à cette introspection. Si Platon précisait « philosopher, c’est apprendre à mourir », Sénèque évoquait le lien mort – vie dans « Lettres à Lucilius » : « Epicure sera accommodant, lui qui déclare : « entraîne toi à la Mort » (…). Qui dit cela ordonne de s’entraîner à la liberté. Qui a appris à mourir a désappris à être esclave (…). Que lui font la prison, les gardes et les verrous ? Il n’y a

otio) -Sur la vie heureuse (De uita beata) -De la brièveté de la vie (De breuitate uitæ) -De la colère (De ira) Buste de Sénèque -De la providence (De prouidentia) -De la clémence (De clementia) -Des bienfaits (De beneficiis) -Lettres à Lucilius (Epistulae morales ad Lucilium) -Malgré les apparences, Sénèque n'a pas de système philosophique précis ; la dialectique n'est pas son fort et ses ouvrages, les traités comme les dialogues, sont tous très mal composés. De plus, on n'est jamais

avec un ami intime appelé Lucilius. 124 lettres morales à Lucilius. Correspondance réelle ou ficive ? Echange réel entre les deux hommes puisque Lucilius est un personnage historique. Correspondance se moule dans les conventions philosophiques. Sénèque fait office de directeur de confiance vis-à-vis de Lucilius. Ce dernier adhère à la philosophie, il est plutôt épicurien. Sénèque veut inciter lucilius à s’orienter vers la philosophie stoïcienne. Il veut convertir Lucilius à cette morale. Sénèque nourrit

facile L’intelligence pratique nous permet de rendre nos vies de tous les jours un peu plus faciles et d’améliorer notre sort. Elle nous permet d’accélérer et de faciliter l’exécution des tâches difficiles et longues, car comme dit Sénèque : « Rien, Lucilius, ne nous appartient; seul le temps est à nous.[1] » Donc si nous sommes capables d’économiser du temps en rendant les tâches moins utiles au développement de l’homme, mais quand même vital plus rapides à faire nous nous en porterions bien mieux et

liberté de l'homme sont intemporels et le manacent a chaque instant de sa vie. Que l'homme veuille agir et penser par lui meme, est un fait bien établi, car l'homme n est il pas, de nature, un etre libre ? Le stoicien Seneque, dans sa 80e lettre a Lucilius, releve le fait que meme "les esclaves de la plus basse condition, né dans la lie, -sordidus-, de l'humanité, tente de s'en extraire par tous les moyens"."Leur pecule, qu ils ont amassé au détriment de leur ventre, ils le paient pour acheter leur