Lupanar

monoculture de la canne à sucre se renforce et, avec elle, la dépendance de Cuba aux importations américaines et aux aléas du prix du sucre. Pour les 250 000 touristes qui se rendent à Cuba chaque année, La Havane se convertit en un gigantesque « lupanar » où l’on trouve tout ce que la prohibition ou le puritanisme interdisent aux États-Unis dans les années 1920 : alcool prostitution, jeux, corruption, marché noir, gangstérisme… Aujourd’hui, quel est le mode de paiement utilisé à Cuba ?

sacrifice du caractère et de la beauté. » Si la nouvelle de cette « dénaturation » devient patente pour tous en Europe, dès 1852 Flaubert imaginait la disparition de la « couleur locale ». Il écrit ainsi, à la vue d’une gravure française dans un lupanar stambouliote : « A Constantinople, la plupart des hommes sont habillés à l’européenne, on y joue l’opéra, il y a des cabinets de lecture, des modistes, etc. ! Dans cent ans d’ici, le harem, envahi graduellement par la fréquentation des dames franques

l’esclavage. Traite des blanches : le mariage. Victor Hugo : Extrait de Océan prose, 1856 Que de pas restent à faire ! La femme pauvre est aussi bien esclave et vendue en orient qu’en occident. Seulement elle a de plus la flétrissure et la misère. Le lupanar n’est autre chose qu’un sérail en commun. Victor Hugo : Extrait de Océan prose, 1858 Vous aimez un homme autre que votre mari. Eh bien allez à lui. Celui que vous n’aimez pas, vous êtes sa prostituée, celui que vous aimez vous êtes sa femme. Dans

d'État qui le fait devenir Napoléon III ; le président Félix Faure y reçoit régulièrement sa maîtresse Marguerite Steinheil, notamment la nuit de son décès le 16 février 1899, ce qui fait que Charles de Gaulle voit dans cette pièce un vestige de « lupanar » : Félix Faure reste à ce jour le seul président à être décédé au palais en cours de mandat (un autre homme important mourra à l'Élysée en 1994, François de Grossouvre) ; c'est enfin la dernière pièce traversée par Charles de Gaulle le jour de sa

quelques-uns : bénard – pantalon (du nom d’Auguste Bénard, confectionneur du faubourg St-Antoine), bigophone – téléphone (de Bigot, nom de l’inventeur d’un instrument de musique en carton), chabanais – maison close; tapage, désordre (d’un célèbre lupanar créé à Paris, rue Chabanais), giton – jeune homosexuel passif, entretenu par son amant (du nom propre Gito, jeune homosexuel, dans le Satiricon de Pétrone), godillot – gros soulier (du nom d’A. Godillot, inventeur d’une chaussure militaire à tige

abritait trois gros tatous. Un humus grouillant couvrait tout l'aquarium. On avait construit la maison au moins vingt ans avant, à la façon d'alors. On aurait dit un Casino d'inspiration rococo, à la fois palais colonial, bungalow pour pays chauds, lupanar ultrachic. Un vantail à trois battants, garnis d'ajours ainsi qu'un moucharab, ouvrait sur un haut corridor, long d'au moins vingt pas, qui conduisait à un grand salon rond: il y avait un grand tapis d'Ankara, puis, tout autour, divans, sofas, visà-vis

guerilleros parmi lesquels le célèbre Ernesto Che Guevara ont mis fin à la dictature de Fulgencio Batista, un dictateur mafieux très largement soutenu par les USA auxquels il était entièrement inféodé ce qui faisait dire de Cuba qu’elle était le lupanar de la superpuissance américaine. En effet elle vivait dans une frénésie de luxe, de prostitution, de casinos qui blanchissaient l’argent sale. Pour vous donner un peu une idée sur ce personnage, il faut savoir qu’il collectionnait des souvenirs de

devient « neurasthénique ». XXVIII Une journée misérable d’Eugène Méré. La honte du voisinage du bordel. XXIX La vieille Buzelin peste contre Emilie. Elle insinue à Eugène, qui rentre, qu’elle bosse au bordel, dans son dos. Eugène se rue dans le lupanar, furieux, entame une rixe contre Jules, aperçoit sa femme, « salope ! », la gifle de toutes ses forces. Frédéric arrive, un autre, ils maîtrisent Eugène, le rouent de coups, le jettent dans la rue, Emilie à sa suite. Pierre : « « Très curieuse scène

d’extase », comme dit Léon Bloy. Il est bouleversant de lire ce qu’en dit Nicolas de Clamanges (XIVe siècle) dans son Traité de la ruine de l’Église. Entre autres énormités, il prévient les mères : « Envoyer sa fille au couvent, c’est l’envoyer au lupanar. » Thomas d’Aquin poursuit. Et comme la beauté, decor, est attribuée par antonomase à la chasteté, il s’ensuit que la plus grande beauté, excellentissima pulchritudo, est attribuée à la virginité. On retrouve le mot decor en II-II, q. 141, a.

sanglot des Infâmes, La haine des Forçats, la clameur des Maudits ; Et ses rayons d'amour flagelleront les Femmes. Ses strophes bondiront : Voilà ! voilà ! bandits ! - Société, tout est rétabli : - les orgies Pleurent leur ancien râle aux anciens lupanars : Et les gaz en délire, aux murailles rougies, Flambent sinistrement vers les azurs blafards ! Mai 1871 Ithyphalliques et pioupiesques Leurs insultes l'ont dépravé ! À la vesprée ils font des fresques Ithyphalliques et pioupiesques. Ô flots abracadabrantesques