Madame Bovary Emile Zola

Stendhal dit dans son roman Le Rouge et Le Noir, écrit en 1830, « un roman, c’est un miroir que l’on promène le long d’un chemin. » mais dit aussi « toute œuvre d’art est un beau mensonge. » Ainsi, les auteurs qui se voulaient réalistes, tels que Zola ou Balzac, ne délaissent-il pas le réalisme pour l’imagination, résultant d’un besoin esthétique ? Il convient d’explorer ces deux idées à travers l’étude des descriptions des personnages, des paysages et des milieux sociaux dans certaines œuvres marquantes

Alfred de Musset ON NE BADINE PAS AVEC L'AMOUR de Alfred de Musset RUY BLAS de Victor Hugo LES CHATIMENTS de Victor Hugo MEMOIRES D'OUTRE-TOMBE de Chateaubriand MADAME BOVARY de Flaubert LA CUREE de Zola GERMINAL de Zola L'ASSOMMOIR de Zola LA BETE HUMAINE de Zola LE VENTRE DE PARIS de Zola AU BONHEUR DES DAMES de Zola LA FORTUNE DES ROUGON de Zola UNE VIE de Maupassant BEL-AMI de Maupassant PIERRE ET JEAN de Maupassant LE GRAND MEAULNES de Alain-Fournier ELECTRE de Giraudoux ANTIGONE de Jean Anouilh SI

En outre, des romanciers dénoncent les clivages entre classes sociales (bourgeois et prolétaires notamment). Ils mettent ainsi en avant l’exploitation des pauvres par les riches. Comme dans la plupart des romans de la série des Rougon-Macquart de Zola. Dans Les Misérables notamment, Victor Hugo fait la description d’une société de clivages entre riches et miséreux. En effet, il dénonce les injustices faites aux plus pauvres (Fantine, Cosette, Gavroche) tout comme les abus de certains personnages

décrire la danse > p. 32 Séance 7 : Le motif détourné et le motif déconstruit – Charles Perrault, Cendrillon ou la petite pantoufle de verre, Contes. 1697. – Honoré de Balzac, Sarrasine, 1830. – Gustave Flaubert, Madame Bovary, 1862. – Guy de Maupassant, La Parure, 1884. – Émile Zola, Germinal, 1885. – Léon Tolstoï, La Guerre et la Paix (livre deux, III, chapitres 14 à 17) 1870 (traduction de Boris de Schloezer). – Giuseppe Tomasi Di Lampedusa, Le Guépard (sixième partie) (traduction de Jean-Paul

MONTAIGNE : Les Essais (extraits) MONTESQUIEU : Les Lettres Persanes (éd. Folio) VOLTAIRE : Candide ; Micromégas ; Zadig ROUSSEAU : Les Confessions ; Emile (extraits) CHATEAUBRIAND : Mémoires d'Outre-tombe (extraits) HUGO : Les Misérables ; Le dernier jour d'un condamné ZOLA : Germinal ; Au Bonheur des dames FLAUBERT : Madame Bovary ; Un cœur simple SAND : Mauprat BALZAC : Les Illusions perdues MAUPASSANT : Bel-Ami ; Mont-Oriol ; Nôtre cœur ; Fort comme la mort ; Pierre et Jean

profite des premières pages du roman pour dresser un portrait de d’Artagnan, un jeune Gascon ressemblant à un « Don Quichotte décorcelé, sans haubert et sans cuissards », afin de nous familiariser avec celui qui sera l’un des protagonistes du récit. Emile Zola aussi utilise le début de « l’Assommoir », pour présenter Gervaise le personnage principal, et le lieu dans lequel elle vit, un quartier pauvre de Paris. Ce souci d’informer permet aux auteurs de créer grâce à la description, des atmosphères,

10 0123 Vendredi 20 octobre 2006 HISTOIRE LITTÉRAIRE A l’occasion du cent cinquantième anniversaire du roman de Flaubert, le site qui lui est consacré va s’ouvrir dans sa totalité « Madame Bovary » dans tous ses états V oulez vous « naviguer » sur Madame Bovary, tout savoir des divers brouillons de Flaubert, de ses ratures, des passages entièrement biffés, et parfois rétablis, de ses choix définitifs ? C’est déjà possible si vous possédez un ordinateur, mais ce sera un vrai bonheur

de ses romans. Madame Bovary (1857) peut être lu comme un roman de la médiocrité, et Bouvard et Pécuchet (1881) présente deux héros a la fois grotesques et pathétiques. D’autres œuvres comme Salammbô (1862, roman inspiré par un voyage en Orient) ou la Tentation de saint Antoine (1874) sont au contraire des œuvres sensuelles, hautes en couleurs, peuplées de fantasmes. * EMILE ZOLA (1840-1902) Après son échec au baccalauréat, qui rend difficile au début dans la vie, Emile Zola fait carrière

Musset ON NE BADINE PAS AVEC L'AMOUR de Alfred de Musset RUY BLAS de Victor Hugo LES CHATIMENTS de Victor Hugo MEMOIRES D'OUTRE-TOMBE de Chateaubriand MADAME BOVARY de Flaubert LA CUREE de Zola GERMINAL de Zola L'ASSOMMOIR de Zola LA BETE HUMAINE de Zola LE VENTRE DE PARIS de Zola AU BONHEUR DES DAMES de Zola LA FORTUNE DES ROUGON de Zola UNE VIE de Maupassant BEL-AMI de Maupassant PIERRE ET JEAN de Maupassant LE GRAND MEAULNES de Alain-Fournier ELECTRE de Giraudoux ANTIGONE de Jean

leurs lecteurs sur les dangers de telles lectures. Cervantès, dramaturge espagnol et Flaubert, célèbre écrivain français nous proposent deux cas de personnes victimes de la chimère romanesque avec leurs œuvres respectives Don Quichotte(1605) et Madame Bovary(1857). Le roman de Cervantès nous présente un vieux gentilhomme campagnard avide de lectures chevaleresques au point d’en perdre la raison : « [il] en oublia presque l’exercice de la chasse et de l’administration de son bien ». Sa passion irraisonnée