Madame Bovary Songe D Emma

languissante et rose de chaleur, Clôt ses yeux aux longs cils à l'ombre des ramures. Son front ceint de rubis presse son bras charmant; L'ambre de son pied nu colore doucement Le treillis emperlé de l'étroite babouche. Elle rit et sommeille et songe au bien-aimé, Telle qu'un fruit de pourpre, ardent et parfumé, Qui rafraîchit le cœur en altérant la bouche. ------------------------------------------------- ANALYSE Dans « Le sommeil de Leïlah », Leconte de Lisle nous dévoile un univers

|1848-1852 |Seconde République |1848-1852 |Louis-Napoléon |1849 : Mémoires d’Outre-tombe, Chateaubriand | | | | | |Bonaparte |1856 : Madame Bovary, Flaubert | | |1852-1870 |Second Empire |1852-1870 |Napoléon III |1854 : Les Filles du feu, Nerval | | | |

Document 5 Ces 7 extraits constituent le dénouement de Madame Bovary de Gustave Flaubert. Acculée par ses dettes, Emma s'est empoisonnée au cyanure. Troisième partie, chapitre VIII, 1857 Elle en avait fini, songeait-elle, avec toutes les trahisons, les bassesses et les innombrables convoitises qui la torturaient. Elle ne haïssait personne, maintenant ; une confusion de crépuscule s’abattait en sa pensée, et de tous les bruits de la terre Emma n’entendait plus que l’intermittente lamentation de ce

est, tout comme, Madame Bovary, un roman de l’échec, les deux protagonistes ayant un destin tragique. Mais il y a une différence : tandis qu’Emma a préféré la mort que la vie monotone dans une société médiocre, une société où elle ne trouvais pas son lieu, Frédéric va vivre avec toutes ses désillusions et ses souvenirs, à coté de son meilleur ami, Deslauriers. Il y a encore une similarité entre les deux personnages : leur échec vient premièrement de tous ses relations amoureuses. Emma et Frédéric ont

d’être dans le faux, de déformer la vérité, ou de la masquer, lorsque nous avons une illusion ? Nous nous forcerions presque à y croire, tout en connaissant le caractère mensonger de cette illusion. Nous pouvons aussi préciser l’appartenance du songe, et plus largement du rêve (dans le sens de désir fort parfois irréel : « rêver d’une vie meilleure, d’une carrière à succès »), à l’illusion (ce que Descartes évoque dans ses Méditations métaphysiques I, insinuant que les songes sont constitués d’illusions)

déceptions de Julien Sorel, de Madame de Rênal ou de Mathilde de la Mole, dans le Rouge et le Noir. Comment pourrions-nous vivre de la vie de ces héros s’ils ne nous parlaient pas de nous-mêmes ? "Le poète et le romancier qui expriment un état d’âme ne le créent certes pas de toutes pièces ; ils ne seraient pas com- pris de nous si nous n’observions pas en nous, jusqu’à un certain point, ce qu’ils disent d’autrui" affirme Bergson De fait qu’est-ce qui fait du personnage d’Emma Bovary une grande création littéraire

grandes œuvres comme Madame Bovary (1857), Salammbô (1862), L'Éducation sentimentale (1869), ou le recueil de nouvelles Trois Contes (1877). Éventuellement, rattachement de l’auteur à une école (l’auteur est-il un « nouveau romancier », un surréaliste, etc. ?), ses influences : C’est un auteur réaliste. Gustave Flaubert a marqué la littérature française par la profondeur de ses analyses psychologiques. Titre de l’œuvre : Madame Bovary, L’œuvre de Gustave Flaubert parle d’Emma Bovary, femme de Charles

prochainement au Havre. Mme Rosémilly, jeune veuve fortunée, serait un beau parti pour l’un des deux. Mais l’heure est à la navigation, M. Roland ne songe qu’au poisson. Son épouse, comme d’ailleurs Mme Rosémilly, se laisse bercer par la mer et le grand air. Les deux frères sont chacun postés à une rame et mesurent leur force, la présence de Madame Rosémilly aiguillonnant leur orgueil. Pierre déploie toute sa vigueur, mais il s’essoufle rapidement et Jean reprend bientôt l’avantage. La Perle arrive

parvenir au sommet. Madame Bovary : de Flaubert. Issue de la bourgeoisie, Emma Bovary est élevée dans un couvent. Son mari, Charles Bovary, ne ressemble en rien aux amants de ses lectures : c’est un médecin dans un village normand où Emma, confrontée à la réalité de la vie quotidienne, va perdre pied. Elle se trouvera des amants, et s’endettera pour eux, délaissera son rôle de mère et d’épouse, et finira par se suicider à l’arsenic en laissant une lettre au pauvre Charles Bovary qui succombera au chagrin

premier, mais c’est pour présenter les personnages et le second plus bref, pour mettre en évidence les thèmes principaux. Plusieurs passages se rejoignent, comme le premier et le dernier qui ont quelques similitudes : famille présente accompagnée de Madame Rosémilly, mer présente, les deux bateaux sont également là. Pierre a deux reprises effectue une promenade : après l’annonce de l’héritage, puis avant de partir définitivement. On retrouve une symétrie dans les pensées des deux frères : au début,