Madame La Présidente De Tourvel

présente deux manipulateurs prenant plaisir à tromper leur entourage : Merteuil joue à l'amie empressée et à la confidente attentive auprès de Mme de Volange et de Cécile, tandis que Valmont se fait passer pour un libertin repentant auprès de Mme de Tourvel. Le jeu grimaçant de Valmont comme l'emphase et les sourires moqueurs de Merteuil les désignent au spectateur comme des acteurs virtuoses. Leur cabotinage revendiqué inscrit le film dans une esthétique de théâtre. b) Un espace théâtralisé (cf. fiche

Cécile de Volanges. Mais Gercourt l’abandonne et elle veut se venger : elle pousse Cécile dans les bras de Valmont pour déshonorer Gercourt. En parallèle, une autre intrigue amoureuse, Valmont est amoureux d’une femme honnête et mariée : Mme de Tourvel III) Situation de l’extrait dans l’œuvre :Dans la lettre 47, Valmont écrit à Merteuil pour lui expliquer dans quelles circonstances il a écrit cette fausse déclaration d’amour. Il y joint cette lettre 48 pour que la libertine, véritable destinataire

Lettre IV de Valmont à Merteuil Présentation de l’auteur Présentation de l’œuvre La lettre Iv se situe dans la première partie du recueil. Elle est écrite à Valmont à Madame de Merteuil. C’est une lettre de réponse, Valmont répond à la marquise afin de dépraver Cécile de Volanges et ainsi se venger de Gercourt. C’est l’entrée en scène du personnage principal Valmont. Cette lettre va nous permettre d’esquisser son portrait. Rôle d’exposition : Présenter

simple statut de jeu ; leurs occupations immorales semblent, pour eux, quelque chose de naturel. “Vous connaissez la présidente Tourvel, sa dévotion, son amour conjugal, ses principes austères. Voilà ce que j’attaque ; voilà l’ennemi digne de moi ; voilà le but où je prétends atteindre ;Et si de l’obtenir je n’emporte le prix, j’aurai du moins l’honneur de l’avoir entrepris.”[4] Madame de Merteuil et son compagnon le Vicomte de Valmont se lancent des défis de conquête et prennent plaisir de leur faire

d’abattement caractéristiques de la passion amoureuse, reflet de deux philosophies de vie. A. Ecrire le trouble (avant l’amour) * Valmont cherche à impliquer la destinataire de la lettre. - Omniprésence d’un « je » à un « vous » - Les apostrophes (« Madame », répété trois fois) - L’utilisation de l’impératif : « Croyez-moi », « pardonnez » - Le ton de supplication, de prière : « je vous en supplie ». Phrases interrogatives : « ne puis-je donc espérer que vous partagerez quelque jour le trouble que

dangereuses est à la fois omniscient et complice. Premièrement le lecteur a un statut omniscient dans l’histoire car il est au courant du titre des 175 lettres du livre. Par exemple, lettre 1 « Cécile Volange a Sophie carnay » ; lettre 56 « la présidente de Tourvel au vicomte de Valmont » ; lettre 121 « la marquise de marteuil au chevalier Danceny » etc.… . Il a connaissance à la fois des relations et des discutions entretenues à tout instant entre les différents personnages, puis de leurs sentiments

sûrement d'être amoureux, il a plutôt un désir de possession physique. II) L'esquisse d'un libertin A. Le jeu de langage sur la religion Madame de Tourvel est présentée comme une sainte : "bon ange", "sa dévotion", "une messe chaque jour", "quelques visites aux pauvres", "prières", "pieux entretiens", "sacrifiais"... B. Son rapport avec les femmes Avec la Présidente : - Manière de parler d'elle : son titre et son nom = évocation du mari. - Enfreindre le serment conjugal : désigner le couple par son

lettres uniquement destinées à Mme de Rosemonde pour la tenir au courant de l'évolution de la santé de Mme de Tourvel. Si au début du roman elle assure les fonctions de confidente de Mme de Tourvel, et de mère préoccupée par l'avenir de sa fille, force est de constater qu'elle devient un personnage " secondaire", resté dans l'ombre des intrigues, elle ignore même les raisons profondes qui président à le décision de sa fille de vouloir prendre le voile. Et même si c'est elle qui clôt le roman, ses conclusions

victorieux et sans réplique ; c'est que sans doute les mêmes causes ne manqueraient pas de produire les mêmes effets, et que cependant nous ne voyons point aujourd'hui de Demoiselle, avec soixante mille livres de rente, se faire Religieuse, ni de Présidente, jeune et jolie, mourir de chagrin. AVERTISSEMENT DE L'EDITEUR 3 Les liaisons dangereuses PREFACE DU REDACTEUR. Cet Ouvrage, ou plutôt ce Recueil, que le Public trouvera peut−être encore trop volumineux, ne contient pourtant que le plus petit

Julie ou la Nouvelle Héloïse de Jean-Jacques Rousseau → cet épigraphe annonce un but moral (qui sera néanmoins contesté dans la préface). Quel est le lien entre ‘Julie’ et ‘LD’ ? LD est une réplique au sentimentalisme de ‘Julie’ : Mme de Tourvel ressemble à Julie (d’ailleurs, elle lit Rousseau), une femme qui ne dissocie pas l’être et le paraître. Ce sentimentalisme, cette croyance dans la vertu sera corrompu par Valmont, un libertin qui dissocie bien l’être et le paraître. Cécile aussi sera