Main de justice

2 : L’impératrice Joséphine 3 : La mère de Napoléon, représentée par David alors qu’elle avait refusé de participer à la cérémonie. 4 : Le Pape Pie VII entouré des membres du clergé 5 : Les dignitaires de l’Empire portant les Regalias (la main de justice, le globe impérial, le sceptre). Parmi eux se trouvent Murat, Lebrun et Cambacérès. 6 : Hauts dignitaires 7 : Membres du clergé 8 : Les frères et sœurs de Napoléon 9 : Le peuple parmi lequel David s’est représenté en train de peindre Usages

derrière Napoléon, levant la main pour les bénir. Ces trois personnages forment à eux trois un triangle et sont entourés de lumière. Vêtues de blanc et d’un diadème, madame de La Rochefoucauld et madame Lavalette soutiennent la lourde traîne de l’impératrice. A la droite du pape, le cardinal-légat Caprara. A sa gauche, l’architrésorier Lebrun, tenant à la main un bâton surmonté de l’aigle impérial. L’archichancelier Cambacérès, que l’on voit de profil, tient la main de Justice et, à côté de lui, Berthier

pairs de France. Ce terme désigne les grandes personnages du royaume : 6 ecclésiastiques et 6 seigneurs laïcs, symbolisant les 12 preux qui accompagnaient Charlemagne. L'archevêque de Reims lui remet alors l'épée, qui lui permettra de rendre justice, et le duc de Bourgogne les éperons d'or, qui symbolisent l'appartenance du roi à la chevalerie. Alors a lieu l'onction : l'archevêque prend avec une aiguille d'or un peu de l'huile de la sainte ampoule, ajoute le chrême (huile utilisée pour le

aigle impérial qui occupent le premier plan. Napoléon porte un manteau pourpre doublé d’hermine attribut des monarques de l’Ancien Régime mais les fleurs de lys ont été remplacées par des abeilles qui sont symbole impérial. Il porte dans sa main la main de justice, le sceptre de Charles V et l’épée de Charlemagne. Sur sa tête, on trouve une couronne de laurier attribut qui rappelle l’Empire Romain. 4 - Signification L’aigle et les abeilles sont choisis comme emblème de l’empire. La couronne

soumis à la loi du plus fort car s’il n’existait pas de système de règlement des conflits, de juge pour régler nos différents, nous nous ferions justice nous-mêmes ; le risque étant que les plus forts imposent leur justice aux plus faibles. La justice, sous cet angle-là, et malgré ses imperfections (comme les tentations de quelques uns de se faire justice soi-même), les juges contribuent à la régulation des rapports sociaux. D’un PDV plus juridique, cette régulation des rapports sociaux est essentielle

sous le regard de tous qu’il réconcilie : le clergé et l’armée révolutionnaire notamment. Plus aucune fleur de lys comme dans l’ancien régime mais un nouveau symbole l’abeille pour cette nouvelle dynastie. On peut voir également le sceptre, la main de justice et le globe impérial. Les deux anciens consuls sont présents également assurant la transition entre le consulat et l’empire. On voit dans ce tableau l’apothéose de Napoléon et un pays unifié derrière son empereur issu de la révolution : la paix

anneau de laurier, il s’apprête à poser la couronne sur la tête de Joséphine, laquelle est vêtue de blanc et d’argent. Cet unique mouvement se situe au centre de la scène. A droite, derrière l’Empereur, le pape Pie VII assis dans un fauteuil, lève la main droite pour les bénir. Dans une frise légèrement oblique, les personnages sont d’un calme majestueux et bien ordonnés. La ressemblance des personnages et le détail des costumes confèrent à cette toile le réalisme d’une galerie de portraits : David

Autrement dit, à l’inverse, pourvoir contrôler l’action du roi qu’il promet devant Dieu. Il s’engage à agir, à faire le meilleur usage de ses prérogatives. Il promet de défendre l’Eglise, de protéger l’Eglise, de maintenir la paix, de faire régner la justice. - L’élection : l’évêque consécrateur élit le roi, il manifeste le choix qui a été formulé par les grands au cours de l’acclamation. Le roi a été acclamé par le roi et par l’Eglise, l’élection est alors connue de tous. - L’onction : l’évêque consécrateur

noblesse) et boucles ornées de diamants Les symboles du pouvoir : - l’épée ornée de pierres précieuses est celle de Charlemagne, elle symbolise l’autorité militaire protectrice - le sceptre d’Henri IV symbolise le pouvoir politique - la « main de justice » symbolise l’autorité judiciaire du roi - le collier de l’ordre du saint Esprit (avec une colombe en son centre) est le symbole de la religion (roi de droit divin) - la couronne, symbole royal suprême. Le décor : - dais ou baldaquin

roi devient l’élu de dieu. On remet au roi les insignes de la royauté, l’anneau qui symbolise l’union du roi et de son peuple. On lui remet également le sceptre, qui symbolise la puissance, le glaive qui lui sert à combattre les ennemis, et la main de justice, qui incarne son pourvoir judiciaire. Il est ensuite couronné. Il garde ensuite une relation étroite à l’Eglise. ⁃ Le ministerium regis Le ministère royal est définit par un canoniste proche d’Hugues capet : Abbon de Fleury. Il rédige