Malebranche La Liberté

des questions les plus importantes que soulève le thème du désir est sans nul doute en rapport avec la liberté et le bonheur, l’homme souhaitant par tous les moyens accéder a cet état. Il s’agit tout d’abord d’introduire la notion de liberté. La liberté au sens primitif s'oppose à l'esclavage et se définit alors négativement comme absence de contrainte extérieure. On appelle ordinairement liberté physique le fait d'agir sans entrave ou de suivre spontanément les lois correspondant à sa nature propre

réalité, copies plus ou moins conformes du réel. L'imagination a donc plusieurs fonctions, elle peut être reproductrice, c'est à dire basée sur un fait réel,une perception, ou elle peut être créatrice. Dans ce dernier cas, l'imagination manifeste une liberté extrême par rapport au réel ou au possible. La notion de "réel" suggère toutes les choses et faits qui se rapportent à la réalité, à ce qui existe dans le monde sensible. S'écarter du réel signifierait alors se détacher totalement de ce qui est vrai

dynamique qui permet l’existence, au sens étymologique du terme : du latin existentia, s’élever de, hors de ; soit l’acte d’aller au-delà de soi-même. Bergson se pose dans une lignée qui défend la conscience en tant que condition nécessaire à la liberté. La liberté est entendue ici comme l’effort qui permet d’aller au-delà de soi, autrement dit de créer une rupture avec le quotidien établi. La conscience est conçue comme prise de conscience face à une situation inconnue : un élément perturbateur induit

jour). » le bonheur humain comme fin ultime vie (bonheur aristotélicien). Bonheur accessible ici-bas. Nature humaine, mon être qui peut l'acquérir sans atteindre grâce divine qui sauverait dans vie au-delà. Cette conception amène M et D à prôner liberté et abandon du laisser-aller (de toute façon tout est vain). « Je prenais plaisir à m'alanguir et à me laisser aller. » (Montaigne) → laisser aller dans ses pensées et se mettre dans le flux qui est le nôtre. « On ne peut rassembler M et D, on ne

J. Locke (1632-1704) Essai sur l’entendement humain (1689) ; B. Spinoza (1632-1677) Traité théologico-politique(1663)Éthique (posth. 1677) ; N. Malebranche (1638-1715) De la recherche de la vérité (1675) ; G. W. Leibniz (1646-1716) Discours de métaphysique (1686) Essais de théodicée (1710) La Monadologie (1714), Nouveaux

qu'accéder lentement aux Lumières. Une révolution ferait tomber0 dans de nouveaux préjugés. Pour ces lumières, il n'est rien requis d'autre que la liberté = usage public de sa raison sous tous les rapports. Cf aussi article de l'Encyclopédie : « Autorité politique » de Diderot « aucun homme n'a reçu de la nature le droit de commander aux autres. La liberté est un présent du ciel. … La puissance qui vient du consentement des peuples suppose nécessairement des conditions qui en rendent l'usage légitime

sans quoi la chose saurait être ce qu'elle est. Comment faut-il concidéré les phénomènes mentaux, cad nos pensées obéisse t-il aux lois de la matière , comme le crois les matérialistes, et dans cette hypothèse matérialiste, qu'en est-il de la liberté lui même, qu'en est-il de la moralité de nos actions II) L'esprit sans la matière Certain philosophe ont considérés qu'il y avait en l'homme 2 substances, ce sont les dualistes qu'estce qu'une substance, par substance on entend une réalité autonomne

que le corps, car la connaissance de l’âme relève d’une évidence : c’est le cogito. C’est à partir de ceci que Descartes dit que la question de la conscience devient la question première de la philosophie au milieu du 20eme siècle. Le philosophe Malebranche tente de répondre à cette question : «Le sentiment intérieur que j’ai de moi-même m’apprend que je suis, que je pense, que je souffre, mais il ne fait point connaitre ce que je suis, la mature de ma pensée, de ma volonté, de mes sentiments, de

phénoménologie ne devienne, dans les années 1930, une mode philosophique en rupture avec le bergsonisme. Je note qu'elle est dédiée à Léon Brunschvicg, qui n'avait pourtant pas été tendre avec elle. La thèse de Jean Nabert sur L'expérience intérieure de la liberté fut soutenue en 1926 ; l'ouvrage n'eut aucun succès ; il est dédié à la mémoire d'Arthur Hannequin, qui fut aussi le maître de Lavelle. C'est de Hannequin que Lavelle et Nabert tiennent ce style philosophique admirable qui caractérise leurs premiers

Commandements ou la Déclaration Universelle des droits de l’homme) peuvent-ils réguler ces faits ?_ _ Autrui est l’autre, celui qui n’est pas moi, l’être que je rencontre, qui s’oppose à moi, tout en étant le même. Il s’impose comme sujet face à ma liberté. Ce n’est donc pas l’ensemble des individus composant l’humanité, ni même les hommes d’une manière générale. Il faut penser autrui comme une rencontre. Il s’agit de penser mon rapport à l’autre, mon lien avec autrui. Kant aurait pu parler de la