Manuel d'Épictète

le Lycée d’Aristote, le jardin d’Epicure et la Stoa. L’école stoïque va perdurer jusqu’au troisième siècle après JC et connaîtra son apogée dans l’empire romain. b) Les ouvrages les plus connus de la littérature stoïcienne sont le « Manuel d’Epictète », « Les traités philosophiques de Sénèque », « Les pensées pour moi-même » de l’empereur Marc Aurèle. Communément on oppose l’épicurisme au stoïcisme, la débauche et le « profitez de la vie » au fait de mordre sur sa chique, une morale de la

La plus grande partie des maux est de nature imaginaire, et je peux réduire à néant cette partie-là par un effort de raisonnement. D’abord, il me faut distinguer les choses qui dépendent de moi et celles qui ne dépendent pas de moi (selon le Manuel d’Epictète). Il m’appartient de me comporter vertueusement, mais il ne m’appartient pas de modifier ce qui relève de la fortune (des aléas du temps à ceux de ma naissance). Ensuite, en vertu d’un dualisme inégalitaire selon lequel mon moi réside dans mon

les raisons d'être vertueux, les hommes disputent |1er mai 1932 | |LXIV |Les Stoïciens étaient pieux |Juillet 1923 | |LXV |Les Entretiens d'Épictète et les Pensées de Marc-Aurèle |8 février 1923 | |LXVI |« Instruis-les, si tu peux... » |8 février 1924 | |LXVII |Renan a mal parlé de Marc-Aurèle

pince de sa casquette restera pour moi un mystère [14]. Si l'on passe des cyniques aux stoïciens, la situation ne s'améliore pas : le mépris de ces derniers inonde les biens extérieurs et déborde sur le corps. Dès la première ligne de son Manuel, Épictète se hâte de faire deux parts de toutes choses : celles qui dépendent de nous, celles qui n'en dépendent pas. Toutes ces choses qui ne dépendent pas de toi, poursuit-il, considère-les comme des biens étrangers et sois conséquent dans

puis la moral. Cette idée est vue par Aristote, essentiellement stoïcien (le bonheur est préétabli et s’applique à la nature, la politique, . . .). Donc pour un stoïcien, l’idéal est d’être conforme au bonheur préétabli. Epictète (50–135), Le manuel d’Epictète : « Il y a ce qui dépend de nous, il y a ce qui ne dépend pas de nous. Dépendent de nous l’opinion, le désir, l’aversion, en un mot toutes nos œuvres propres. Ne dépendent pas de nous le corps, la richesse, le témoignage de considération, les

Thomas More (Un homme pour l’éternité), dont le mutisme, alors que tout le monde applaudit au pouvoir, est un reproche vivant pour le caprice de Henri VIII. Il faut lire Pascal directement sans se fier aux légendes fallacieuses qui subsistent dans les manuels. Ce sont les jeunes qui l’apprécient le plus. Sœur Emmanuelle adolescente eut le privilège de le trouver comme « maître à penser et de VIE ». Il faudrait méditer le texte central des trois ordres (308). La vie de Pascal (1623-1662), mort à 39 ans

ainsi l’avidité et l’égoïsme. Mais cela ne constitue pas toujours notre intérêt véritable, ni le seul intérêt possible. b)  D’un point de vue individuel, vivre selon la vertu constitue notre réel intérêt, qui n’est pas matériel (cf. analyse d’Épictète). c)  D’un point de vue collectif, l’intérêt général est aussi un élément désiré ou voulu par le corps social, et il n’est pas individuel (cf.  analyse de Rousseau dans Le Contrat social). Conclusion Le désir peut être désintéressé, au sens

réflexion sur les limites de notre pouvoir d’action. Cela ne voudra pas dire qu’il ne faudra pas agir, mais qu’il faudra tenir pour principe de réfléchir comme le dit Epictète dans ce texte sur ce qui dépend de nous et n’en dépend pas. (Epictète, Manuel I, II, II, IV) Et lorsqu’on se penche sur ce qui est réellement en notre pouvoir, on s’aperçoit qu’on doit réviser à la baisse notre marge de manœuvre, et par là même parvenir à une définition minimale de l’action . Ainsi notre corps obéit-il à des

Sermons, Vol. II : Sermon sur la mort, p. 449. P 206-207 : « Progrès dans le nombre, l'harmonie, la force, la densité. Et par là même, le plaisir d'art est accru. Mais surtout, Bossuet a retrouvé, pour l'incorporer à son discours, une argumentation d'Épictète : pourquoi s'étonner de ce qu'un vase fragile se brise, de ce qu'un mortel meure. Par l'usage de la classification, en situant le mort parmi les mortels, s'introduit explicitement dans la deuxième version une argumentation qui n'était qu'implicite

Brunschvicg, Héritage de mots, héritage d’idées. Véritable legs intellectuel — le mot « héritage » qui figure dans le titre est transparent — cet ultime livre présente les grandes orientations de sa pensée et fut d’ailleurs conçu par Brunschvicg comme un manuel à l’intention de sa petite-fille [15]. Descartes et Pascal lecteurs de Montaigne possède un statut différent. Nous y trouvons certes les grands thèmes qui traversent la philosophie de Brunschvicg — valorisation de la science, critique de la scolastique