Manuel d'Épictète

enseigne de vivre vertueusement, elle nous conduit vers « l'eudemonia » (bonheur ou épanouissement humain) et à l'apatheia (flegme). Pour parvenir à ces buts, il faut prendre conscience de la dichotomie existentielle, qui est résumée au début du Manuel d'Epictète: « Certaines choses sont sous notre contrôle et d'autres non. Ce qui dépend de nous c’est notre vie spirituelle : nos pensées, nos jugements, nos désirs et notre volonté. Ce qui ne dépend pas de nous c’est tout ce qui est hors de notre vie spirituelle:

bonne ou mauvaise. S’attacher à ce qui ne dépend pas de nous c’est faire une erreur de jugement et se faire mal à soi-même car « pour l’homme de bien, vivant ou mort, rien n’est un mal33 » ! Pour Epictète, cet esclave affranchi auteur du fameux Manuel qui tient une école de philosophie, le mal c’est le mal moral, c’est « d’avoir laissé périr en soi l’homme de bien34 ». Face à la douleur et à la violence, c’est la docilité et l’acceptation qui prévalent et que nous opposons au mal afin de rester

simple dissuasion. On reste dans un rapport de fantasme vis-à-vis de l'objet. Il existe une citation peu connue d'un auteur tout autant célèbre, philosophe de l’école stoïcienne : Épictète " Ne désire que ce qui dépend de toi ", dans le [Manuel d'Épictète],il suffit à l'homme d'avoir des désirs accessibles, et ainsi pourra-t-il atteindre la plénitude et l'ataraxie. S'il parvient à cesser d'errer dans la quête de l'impossible alors il accède à la véritable liberté ; liberté qui résulte de la connaissance

dissuasion. On reste dans un rapport de fantasme vis-à-vis de l'objet. Il existe une citation peut connue d'un auteur tout autant célèbre, philosophe de l’école stoïcienne : Épictète " Ne désire que ce qui dépend de toi ", dans le Manuel d'ÉpictèteManuel d'Épictète Il suffit à l'homme d'avoir des désirs accessibles, et ainsi pourra-t-il atteindre la plénitude et l'ataraxie. S'il parvient à cesser d'errer dans la quête de l'impossible alors il accède à la véritable liberté ; liberté qui résulte

le trouver et elle sera sans cesse relancer dans un désir vain. Le plaisir du « ventre » est un plaisir en repos. Si on suit la morale d’Épicure on connaîtra le bonheur. De plus pour approfondir cette objection on peut faire appel à la doctrine d’Épictète qui nous dit aussi que la moral nous conduit au bonheur. D'ailleurs ce qui est étrange c'est que pour lui le bonheur pour lui n'est pas le plaisir. Il nous dit qu'il faut adapter un comportement moral sans emportement et ne pas céder au comportement

abattre des barrières créées par les hommes et leur société : la famille, le travail, la politique, des barrières qui une fois tombées n’empêcheront plus les individus de se retrouver dans leur état naturel. C. Le portrait du cynique d’Epictète, manuel d’une profession. Epictète, dans sa diatribe programmatique, fut le premier à tracer les contours de qu’il appelait la « fonction » de cynique. Il faut donc voir que devenir cynique, n’est pas simplement une attitude, fruit d’une décision

l’homme raisonnable. Le stoïcien lutte donc contre les passions afin de rétablir l’accord entre sa nature et la nature, entre sa raison et la raison qui gouverne le cosmos, c’est-à-dire afin d’être sage. III Qu’est-ce que la sagesse ? Épictète, Manuel I Épictète s’interroge sur la conquête de la sagesse. Il se demande quelle distinction nous devons faire pour accéder à la sagesse. Et il soutient que si l’ordre des événements est indépendant de nous, celui du jugement est libre. Il distingue

œuvres qui nous appartiennent. Ce qui ne dépend pas de nous, c'est notre corps, c'est la richesse, la célébrité, le pouvoir ; en un mot toutes les œuvres qui ne nous appartiennent pas ". Epictète " Ne désire que ce qui dépend de toi " Manuel d'Epictète. Il suffit à l'homme d'avoir des désirs accessibles, et ainsi pourra-t-il atteindre la plénitude et l'ataraxie. S'il parvient à cesser d'errer dans la quête de l'impossible alors il accède à la véritable liberté ; liberté qui résulte

que Stilpon lui dit qu’il n’avait rien perdu de ce qui lui appartenait en propre : personne ne lui avait enlevé sa culture, et il avait toujours sa raison et ses connaissances. » (II, 114) A travers ces lignes, j’entends déjà le tout début du Manuel d’Epictète : « Parmi les choses qui existent, les unes dépendent de nous, les autres ne dépendent pas de nous. Dépendent de nous : jugement de valeur, impulsion à agir, désir, aversion, en un mot, tout ce qui est notre affaire à nous. Ne dépendent pas de

la simple dissuasion. On reste dans un rapport de fantasme vis-à-vis de l'objet. Il existe une citation fort connue d'un auteur tout autant célèbre, philosophe de l’école stoïcienne : Épictète " Ne désire que ce qui dépend de toi ", dans le [Manuel d'Épictète], il suffit à l'homme d'avoir des désirs accessibles, et ainsi pourra-t-il atteindre la plénitude et l'ataraxie. S'il parvient à cesser d'errer dans la quête de l'impossible alors il accède à la véritable liberté ; liberté qui résulte de la connaissance