Manuel d'Épictète

l’homme. Le bonheur advient quand l’homme veut ce qui arrive au lieu de vouloir s’opposer au destin contre lequel il ne peut rien. C’est pourquoi, les stoïciens distinguent ce qui dépend de nous et ce qui n’en dépend pas. Le premier paragraphe du Manuel d’Epictète commence ainsi : « Les choses se divisent en deux : celles qui dépendent de nous et celles qui ne dépendent pas de nous. Dépendent de nous ce qu’on pense de quelque chose, la tendance, le désir, l’aversion, et, en un mot, tout ce qui est notre

DESCARTES, René, Méditations métaphysiques, France, Flammarion, 7 janvier 1993 (2) David Hume, le traité de la nature humaine 2 (II, 3, 2), France, Flammarion, 1991 (3) Épictète, la manuel d’Épictète et extrait, Dresde, chez les frères WALTHER, 1780, http://books.google.com/books?id=yBYXAAAAYAAJ&printsec=frontcover&dq=le+manuel+d%27%C3%89pict%C3%A8te&hl=fr&ei=xNaETuzPJYr40gHqo83MCg&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=1&ved=0CCwQ6AEwAA#v=onepage&q&f=false La définition du mot « spontanéité » nous incite

la crainte de l’avenir s’installe mais je pense que le plaisir d’être avec les autres peut nous faire accéder au bonheur. De plus dans notre société actuel il faut malheureusement penser à l’ avenir lointain avant de penser au lendemain. Texte d’Epictète. ▪ Présentation de l’auteur : Épictète, né vers 50, mort entre 125 et 130 de notre ère, naquit esclave en Phrygie (Asie Mineure), à Hiérapolis. Épictète enseigna la doctrine stoïcienne à Rome, puis dut émigrer en Épire, à Nicopolis

fondamentale du stoïcisme : « Conduisez-moi, Zeus et toi Destinée, vers où vous l'avez disposé pour moi. Car je suivrai sans faillir. Mais si je devenais méchant et si je ne le voulais pas, je ne suivrais pas moins. » (Cléanthe, cité par Épictète, Manuel, fin). Le sage À partir de là, les Stoïciens définissent un modèle parfait de conduite, incarné par le sage : * le sage choisit ce qui est conforme à la nature ; * il accomplit un devoir parfait ; i. e. il accomplit sa fonction propre ;

Victorinus, thèse qui interroge les lectures de Porphyre par Marius Victorinus, lettré romain chrétien. Parallèlement à l'établissement des textes et à leur édition (notamment la nouvelle édition en cours des Énnéades de Plotin, ou du texte du Manuel d'Epictète au travers de l'œuvre d'Arrien), il est digne d'intérêt de remarquer que cet ensemble de travaux conduisent à renouveler à nouveau frais sur le cursus éducatif des élites (les arts libéraux), comme le fait justement Ilsetraut Hadot5, ou à renouveler

qui nous motive ? qu’est-ce qui peut nous guider pour agir ? Une vertu est une capacité durable à agir moralement. La vertu est une habitude ou une disposition à agir sur ses désirs. Deux écoles éthiques : Le Stoïcisme et l’Epicurisme (voir Manuel p. 507, chronologie p. 527) Le Jardin : La fin de la vie est la satisfaction de nos désirs, le plaisir dans la prudence et la tranquillité. Le Portique : la fin de la vie est la vertu et la domination de toutes les passions (apathie). 1)

Zénon le fondateur. Stoa, lieu où enseignait Zenon. Epictète (esclave), Marc-Aurèle (empereur), et Sénèque, trois stoïciens. Passions = peur – désir – plaisir – peine. Ce sont les passions primitives causant le malheur, dans le manuel d’Epictète. Dans ce manuel, il construit une théorie des conditions de possibilité du bonheur humain fondée sur une distinction : « parmi les choses qui existent, les unes dépendent de nous, les autres ne dépendent pas de nous ». Désirs, pensées, jugements, dépendent

Corrigé du DS de novembre : TL1 Epictète, Manuel, § 1,2,3 Le Manuel : non écrit par Epictète mais résultat des notes prises par Arrien. Pensée stoïcienneAtteindre le bonheur par une ascèse fondée sur la connaissance. Etre philosophe, c’est méditer pour nous transformer et nous aider à réaliser le bien. Quant au destin, il ne pose pas le problème de la liberté (pour les anciens, la liberté est d’abord un statut socio-politique). Pour les stoïciens, seul le sage est libre car il n’est pas

enseignement du Manuel d'Épictète, exhortant l'Homme à distinguer entre ce qui dépend de lui et ce qui ne dépend pas de lui : « Parmi les choses qui existent, certaines dépendent de nous, d'autres non. De nous, dépendent la pensée, l'impulsion, le désir, l'aversion, bref, tout ce en quoi c'est nous qui agissons; ne dépendent pas de nous le corps, l'argent, la réputation, les charges publiques, tout ce en quoi ce n'est pas nous qui agissons ». Le chapitre VII du Manuel d'Épictète est notamment cité

par des exercices de sagesse : s’exercer à vivre au présent quel qu’il soit (carpe diem, image du stoïcien qui supporte la souffrance), se débarrasser du passé et des illusions de l’espérance, ne s’attacher ni aux choses, ni aux êtres (cf le Manuel d’Epictète).