Marceline Desbordes-Valmore

avides de liberté. Marceline DESBORDES-VALMORE (1786-1859) I/ Éléments biographiques essentiels Issu d'une famille ruinée par la Révolution, elle s'embarque avec sa mère pour la Guadeloupe dans l'espoir de contrer les difficultés financières. Le voyage cause la mort de sa mère. Devenue comédienne et chanteuse à l'âge de 16 ans, elle rencontre Henri de Latouche qui lui donne, au terme d'une relation tourmentée, un enfant qu'elle perd bientôt. En 1817, elle épouse Valmore qui lui donne quatre

Tristan Corbière : portrait d'un indapté L’appellation « poète maudit » vient de Verlaine qui publie le livre Les Poètes maudits (1884). En 1888, il publie une deuxièmeédition. Il y rajoute aux côtés de Corbière, Rimbaud et Mallarmé ; Marceline Desbordes-Valmore, Villiers de l'Isle Adam et Pauvre Lélian (anagramme de Paul Verlaine). Verlaine est donc le créateur decette étiquette. Dans son Avant-Propos, il écrit que les poètes maudits sont des poètes « absolus dans l'imagination et absolus dans

publié en 1888. Le poète y rend hommage au Parnasse français « décadent » qui marqua la fin du Second Empire et les débuts de la Troisième République. Sont ainsi honorés de longues notices Tristan Corbière, Arthur Rimbaud, Stéphane Mallarmé, Marceline Desbordes-Valmore, Villiers de l'Isle-Adam et Pauvre Lelian (anagramme de Paul Verlaine). Les commentaires éclairés de Paul Verlaine, qui fréquentait personnellement ces auteurs, se ponctuent d'anecdotes de première main. L'expression ayant fait florès, les

qui il voyage et entretient une relation amoureuse au moment où il compose les poèmes du futur recueil, Verlaine l'est également par la musicalité des chansons comme les ariettes de Favard, que Rimbaud lui fait découvrir, et la poésie de Marceline Desbordes-Valmore, qu'il lit avec Rimbaud et qui fait usage comme Verlaine de vers impairs3. Le recueil porte aussi l'empreinte de son intérêt pour la peinture en général et pour le courant impressionniste en particulier : il affirme dans ses lettres à l'éditeur

fiel, Dieu mourant l’épuisa pour l’emporter au ciel. Adieu, sourire ! Adieu jusque dans l’autre vie, Si l’âme, du passé n’y peut être suivie ! Mais si de la mémoire on ne doit pas guérir, À quoi sert, ô mon âme, à quoi sert de mourir ? Marceline Desbordes-Valmore, Poésies inédites

contrairement aux autres que j’ai choisi (sauf l’extrait du journal d’Anne Frank). • Comme l’auteur de L’hiver et l’Eté (Charles d’Orléans) est un prince français, sa m’est tout de suite venu a l’idée de traiter ce poème. • J’ai choisi Hiver, de Marceline Desbordes-Valmore, car ce poème a été écrit par une poétesse (alors, qu’il n y’en a pas beaucoup). • J’ai tout de suite pris L’Hiver de Jean-Claude Brinette, car ce poème est une éloge de l’Hiver, ce qui n’est pas le cas pour les deux autres. Donc sa « égalisait

rapidement vos choix. Vous pouvez aussi y adjoindre une pièce poétique de votre composition. Sommaire I- Préface II- L’amour dans les poèmes * Une allée du Luxembourg, Gérard de Nerval, 1854 * Les roses de Saadi, Marceline Desbordes-Valmore, 1859 * A une passante, Charles Baudelaire, 1860 * J’ai tant rêvé de toi, Robert Desnos, 1930 III- La tristesse et la solitude dans les poèmes * La complainte du Désespéré, Joachim du Bellay, 1558 * Spleen, Charles

touche le tien ! Je ne m'éveillerai qu'à la lueur première  De l'aube ; au rideau bleu c'est si gai de la voir !  Je vais dire tout bas ma plus tendre prière :  Donne encore un baiser, douce maman ! Bonsoir ! Ce poème est écrit par Marceline Desbordes-Valmore, une poétesse française née le 20 juin 1786 à Douin et morte le 23 juillet 1859 à Paris. Ce poème est tiré du recueil Les Pleurs publié en 1833. Le dormeur du Val C'est un trou de verdure où chante une rivière Accrochant follement

de Musset[->4] (Sur la naissance du Comte de Paris) Douces ou amères, les larmes soulagent toujours. Alfred de Musset[->5] (Un Caprice) Le silence a le poids des larmes. Louis Aragon[->6] J'ai vécu d'aimer, j'ai donc vécu de larmes. Marceline Desbordes-Valmore On peut sécher ses larmes, mais son coeur, jamais. Marguerite de Valois Il y a plus de larmes versées sur la terre qu'il n'y a d'eau dans l'océan. Bouddha Ne me secouez pas. Je suis plein de larmes. Henri Calet (Peau d'ours) Celui qui

Comme je t'aime en mes beaux jours, Je veux t'aimer toujours. Vers ton âme attirée Par le plus doux transport, Sur ta bouche adorée Laisse-moi dire encor : Comme je t'aime en mes beaux jours, Je veux t'aimer toujours. Marceline Desbordes-Valmore (1786-1859). Le serment de l'amour Recueil : Romances (1830). 1786, Louis Roland Trinquesse Le baiser (II). Comme une ville qui s'allume Et que le vent achève d'embraser, Tout mon cœur brûle et se consume, J'ai