Marie de Rabutin-Chantal, marquise de Sévigné

février 1671. Ma douleur serait bien médiocre si je pouvais vous la dépeindre ; je ne l’entreprendrai pas aussi. J’ai beau chercher ma chère fille, je ne la trouve plus ; et tous les pas qu’elle fait l’ éloignent de moi. Je m’en allai donc à Sainte-Marie toujours pleurant et toujours mourant : il me semblait qu’on m’arrachait le cœur et l’âme ; et en effet, quelle rude séparation ! Je demandai la liberté d’être seule ; on me mena dans la chambre de madame du Housset, on me fit du feu ; Agnès me regardait

essentiellement par son art expressif particulier, sa technique poétique. On peut toutefois distinguer trois sous-genres apparentés pratiqués dans les salons. Le genre épistolaire : composé de lettres éloquentes et de badines, il est représenté par Mme de Sévigné et Vincent Voiture. Elle fait notamment grand usage de : Néologismes : c'est à cette époque que sont nés les mots « anonyme », « enthousiasmer », « féliciter », « incontestable »... Métaphores et périphrases : certaines ont subsisté jusqu'à nos jours

d’acteur. * Enfin, les éléments qui feront vraiment la différence pour un précieux sont le langage et l’écrit. Et c’est cela qui va nous intéresser. Nous allons voir tout d’abord quelques écrivains précieux célèbres : Catherine de Vivonne, marquise de Rambouillet : très importante car c’est elle qui a ouvert le plus célèbre salon littéraire dans Paris dans son hôtel de Rambouillet. On dit d’ailleurs tenir le salon. Madeleine de Scudéry : C’est une habituée des salons de Mme de Vivonne mais

encore mondain. Le premier salon fut celui de la Marquise de Rambouillet (1588-1665) ,qui tenait son salon dans son propre hotel parisien dans le fameux quartier du Marais .Elle y reçut les plus grands léttrés du moment tel que Pierre Corneille (1606-1684) ,Vincent Voiture (1597-1648) ou encore des femmes d'exception comme Madame de Sévigné (1626-1696) ou Madame Lafayette (1634-1693) .D'autres salons suivirent l'exemple de l'hôtel de la Marquise de Rambouillet comme le salon de Mlle de scudéry

Marie-Madeleine Pioche de La Vergne, comtesse de La Fayette ou Marie-Madeleine Pioche de La Vergne, comtesse de Lafayette Comtesse de La Fayette Femme de lettres française (Paris 1634-Paris 1693). De petite noblesse, elle reçut à Paris une solide instruction sous la direction de Ménage. En 1655, elle épousa le comte de La Fayette, qui vécut toujours loin de sa femme, en province. Tout en étant l'amie de nombreuses figures de la Cour (la duchesse d'Orléans, Mme de Sévigné, Condé), elle n'en

La Princesse de Clèves Marie-Madeleine de Lafayette (1634-1693) Edition Gallimard Paru en 1678 1a. Présentation de l’auteure et de son œuvre Marie-Madeleine Pioche de la Vergne, plus connue sous le nom de Madame de La Fayette, naît en 1634. Elle appartient à la petite noblesse. Son père, écuyer du roi, fait partie de l’entourage de Richelieu. Sa mère, nièce du cardinal Richelieu est au service de Mme Combalet. Elle connaît vite une élévation à la Cour grâce à sa beauté et son intelligence

Mme de sévigné : 1) Naissance : 6 février 1626 sous le nom de Marie de Rabutin Chantal. Siècle de louis XIV Ancienne famille noble. Perd ses parents rapidement et est élevée par sa famille maternelle. Etude : latin, espagnol et italien. Bonne éducation et instruction. 2) Mariage : 18 ans avec le marquis de sévigné, noble breton. Tué dans un duel en 1751. Laissant sa femme et deux enfants. Enfant : Françoise Marguerite, 1946 et Charles, 1648. 3) Sa fille : se marie au prince

Madame de Sévigné La marquise de Sévigné faisait partie de la noblesse de Cour avant même que commence le règne de Louis XIV. Elle est née en 1626 et disparue en 1696. Elle avait une expérience de la fréquentation de l’aristocratie au plus près du pouvoir et des salons du XVII ème siècle, puis elle s’est mise à fréquenter la cour de Versailes. M. de Sévigné a écrit plus de 1500 lettres au cours de son existence, à qqs amis (Pomponne) mais surtout à sa fille. Bien que Mme de Sévigné n’ait pas directement

l’hôtel de Rambouillet avant de lancer, en 1652, son propre salon littéraire, qui donna longtemps le ton de la préciosité, dont elle était l’une des plus célèbres représentantes. La plupart des célébrités de l’époque, Mme de La Fayette, Madame de Sévigné, et les Montausier, La Rochefoucauld, Conrart, Chapelain,Pomponne et Pellisson honorèrent régulièrement les « samedis de Mlle de Scudéry » de leurs conversations érudites et galantes, se désignant également par des surnoms. Le salon se passe dans Le

Madame de La Fayette (1634 – 1693) Vie de Madame de La Fayette * Une éducation littéraire et mondaine Marie-Madelaine Pioche de la Vergne, future comtesse de Lafayette, née à Paris, reçoit une belle éducation, à la fois littéraire et mondaine. De bonne heure, elle fréquence les salons parisiens où l’on rencontre des esprits distingués. * L’Auvergne et Paris En 1655, à vingt ans, elle épouse le compte de La Fayette qu’elle accompagne dans ses terres d’Auvergne