Marivaux Le Jeu De L Amour Et Du Hasard

a un rôle dramatique et donne le ton 1. La dispute comme ressort de l’action : La scène de dispute permet d’exposer et d’éclairer une situation, un problème. Ainsi, Silvia et Lisette débattent du mariage dans la première scène du Jeu de l’amour et du hasard de Marivaux ; la première scène du Mariage de Figaro, dans laquelle les futurs époux se disputent légèrement, met en place la rivalité amoureuse du Comte et de Figaro ; dans la première scène des Femmes savantes, deux sœurs posent le problème

publics, lieux de spectacle) sont déterminantes dans l’histoire du théâtre. Texte n°1 : Marivaux, Le Jeu de l’Amour et du Hasard, 1730 (P.172-173) I) Une scène vivante Cette scène se déroule en plusieurs étapes : 1ère étape : Arlequin se dévoile (L.1 à 25) 2ème étape : Réaction assez vive de Lizette (L. 26 à 28) 3ème étape : Lizette se dévoile (L. 29 à 42) 4ème étape : Réaction d’Arlequin et aveux de leur amour (L. 43 à 61) C’est une scène vivante car il y a une forme de symétrie par des reprises

rôle dramatique et donne le ton 1. La dispute comme ressort de l’action • La scène de dispute permet d’exposer et d’éclairer une situation, un problème. Ainsi, Silvia et Lisette débattent du mariage dans la première scène du Jeu de l’amour et du hasard de Marivaux ; la première scène du Mariage de Figaro, dans laquelle les futurs époux se disputent légèrement, met en place la rivalité amoureuse du Comte et de Figaro ; dans la première scène des Femmes savantes, deux sœurs posent le problème

n'être que M de Nemours »). La narration produit également sur le lecteur un effet d'attente (cf Marivaux La surprise de l'amour, « un grand ettonement »). Le lecteur n'est pas dupe cependant de la propre mise en scène du Duc de Nemours dont les qualités et la réputation précèdes son arrivée, chez le lecteur comme chez la Princesse de Clèves. La mise en scène romanesque s'appuie également sur un jeu de regards dont le lexique est élocant car la scène est également visuelle. « Elle cherchait des

TEXTE 1 : extrait de LA VIE DE MARIANNE, de MARIVAUX (1731-1741) I - UN COUP DE FOUDRE 1) La première vision Point de vue interne : omniprésence du « je » et des pronoms qui y sont liés (pronom COD « me » et pronom COI « moi »). 1è et dernière phrase : « parmi les jeunes gens dont j'attirais les regards » / « le jeune homme que je laissais derrière moi » > tout tourne autour d'elle, elle est au centre de la scène, au coeur des regards, au coeur du récit. Champ lexical du regard : 1er vecteur

quelle réponse as-tu faite ? Sganarelle. Que vous ne m'en aviez rien dit. Dom Juan. Mais encore, quelle est ta pensée là-dessus ? Que t'imagines-tu de cette affaire ? Sganarelle. Moi, je crois, sans vous faire de tort, que vous avez quelque nouvel amour en tête. Dom Juan. Tu le crois ? Sganarelle. Oui. Dom Juan. Ma foi ! Tu ne te trompes pas, et je dois t'avouer qu'un autre objet a chassé Elvire de ma pensée. Sganarelle. Eh mon Dieu ! Je sais mon Dom Juan sur le bout du doigt, et connais votre

 Dossier synthèse MARIVAUX Vie de l'auteur : Pierre Carlet de Marivaux est né à Paris en 1688. Fils du directeur de la Monnaie de Riom, il monte à Paris, mais fait faillite lors de la banqueroute de Law. Il se lance alors dans l'écriture et après deux romans d'un réalisme saisissant, décide de se consacrer au théâtre. Il écrit ainsi pour la Comédie-Française et la Comédie-Italienne une quarantaine de pièces qui mettent en scène des intrigues légères, contrefaisant

en roman. Nous pouvons par exemple voir dans le théâtre français qu'au XVIIIe siècle, l'amour est un thème souvent utilisé dans les pièces, même si c'est le plus souvent dans des comédies (Beaumarchais et le Barbier de Séville, Marivaux avec Le Jeu de l'amour et du hasard, ou La Surprise de l'amour). Le genre du roman s'inscrit dans une ambiance plus tragique, avec par exemple Julie ou La Nouvelle Héloïse de Rousseau, qui date de la même époque (il en est d'ailleurs fait mention entre la 13ème

Brontë, Les Hauts du Hurlevent *** A. Fournier, Le Grand Meaulnes ** A Gavalda, Ensemble, c'est tout * A.Gide, La Symphonie pastorale** Abbé Prévost, Manon Lescaut ** Stendhal, Le Rouge et le noir ***; La Chartreuse de Parme ** Tourgueniev, Premier amour * J. Steinbeck, Des Souris et des hommes ** Les récits d'ailleurs : K.Blixen, la Ferme africaine ** Chow Ching Lie , Le Palanquin des larmes (chine)* Dai Sijie, Balzac et la petite tailleuse chinoise Gustave Flaubert, Salambô **; la Légende de Saint

DissertationŒuvre : Marivaux, Les Fausses Confidences Parcours : théâtre et stratagème En 1737, Marivaux achève Les Fausses Confidences, dont le titre énigmatique est en lui-même un stratagème : une ruse de guerre, destinée à leurrer, à tromper un ennemi pour le faire tomber dans un piège. Là où l’on se confie, où l’on dépose la vérité inconnue dans une oreille amie – et discrète – nul besoin de mensonge, normalement. Alors, dans quel but falsifier la parole et les faits ? La pièce met en scène un