Marivaux Le Jeu De L Amour Et Du Hasard

I- La lâcheté des moines ( l. 1 à 4)Le pacifisme serait une qualité mais ici elle est proche de la couardise, de la veulerie, de la lâcheté. Enumération : « Psaume […] litanies […] répons »Ironie : « Belle procession »Jeu de mots polysémique : « capitulants » → religieux qui capitulent II- Des raisons de lutter : le vin et sa polysémie (l. 5 à 17)Les moines prient pour sauver leur vin avant de se sauver eux-mêmes. Frère Jean est alcoolique mais

société est en plein bouleversement, la noblesse perd de plus en plus d’influence au profit de la grande bourgeoisie, c’est une époque de guerres, de ruines et d’enrichissements soudains : frénésie de vivre, immoralité, quête de tous les plaisirs, jeu, galanterie. Idéal pour les auteurs comiques. Jusqu’en 1680 pourtant, les scènes de moeurs sont rares. On écrit encore des comédies d’intrigue, et on reste dans la tradition moliéresque, en cherchant à imiter les grandes comédies de Molière comme

travestissement dans la pièce le Jeu de l’amour et du hasard de Marivaux. En effet, la moitié de la pièce repose sur du comique de travestissement. Lisette prend le rôle de sa servante Silvia et Arlequin le rôle de son valet Dorante. Au travers de ce comique de travestissement Marivaux porte un regard conservateur sur les classes sociales comme en témoigne la réplique de Silvia « Allons, j’avais bien grand besoin que ce fut la Dorante ». Selon Marivaux, il ne suffit pas de changer les

Marivaux Pierre Carlet naît à Paris en 1688. Dès sa jeunesse, il fréquente les cercles littéraires des salons (il rencontre Fontenelle et sera le protégé de Mme de Tencin) et s'essaie une première fois au théâtre et au roman. Après avoir été ruiné par la banqueroute de Law, il devient écrivain professionnel et participe à l'élaboration de feuilles journalistiques (Le Mercure de France). Très lié avec les acteurs du Théâtre-Italien, qui vient juste de réintégrer la scène française en 1716, c'est

Aimer, un jeu ?LISETTE : Venons-en au fait : m’aimes-tu ?ARLEQUIN : Pardi, oui ! En changeant de nom tu n’as pas changé de visage Ce dialogue entre Arlequin et Lisette, dans le Jeu de l’amour et du hasard de Marivaux, montre qu’aimer n’est pas un jeu : les deux personnages ont beau se faire passer pour ce qu’ils ne sont pas en endossant le rôle de leurs maîtres, les sentiments qu’ils partagent restent les mêmes. Pourtant aimer est souvent apparenté au

par lesquels ces idées invisibles dont ses pensées sont composées, pussent être manifestées aux autres.» Vous vous interrogerez sur la pertinence de ce propos à la lumière de votre lecture personnelle de Phèdre de Platon, Les Fausses confidences de Marivaux et Romances sans paroles de Verlaine. Plan: 1. Parler la pensée 2. Cacher la pensée 3. Penser la parole Attribuer à la parole la fonction essentielle d'exprimer la pensée est une théorie du langage, qui a dominé la pensée philosophique fort

avec des auteurs latins comme Plaute et Térence. Mais c’est aux XVIIe et XVIIIe s. que des dramaturges talentueux comme Molière, Beaumarchais ou Marivaux définissent les Lettres de Noblesse de la comédie, en s’intéressant plus particulièrement à un thème : les relations entre maîtres et valets. Selon un critique contemporain, dans le théâtre de Marivaux, on assiste à « l’affrontement théâtral de deux langues au moins : la langue des maîtres, dans son élégante simplicité ; la langue plus bariolée

Pierre de Marivaux Le Jeu de l'Amour et du Hasard - Collection Théâtre - Retrouvez cette oeuvre et beaucoup d'autres sur http://www.inlibroveritas.net Table des matières Le Jeu de l'Amour et du Hasard...............................................................1 PERSONNAGES .................................................................................2 ACTE PREMIER................................................................................3 SCÈNE PREMIÈRE.................

homme pour un autre ; au cas improbable où l’erreur se produit, elle ne dure jamais longtemps. Une telle situation apparaît particulièrement déplacée à notre époque : dans un monde où chacun se trouve doté d’un statut social établi, de papiers, ce jeu sur les identités peut sembler d‘un autre temps. On peut aussi réduire le quiproquo à une simple commodité, comme chez Feydeau et plus généralement dans le vaudeville. Le principe de ce théâtre est fort simple, puisqu’il s’agit d’organiser la rencontre

différents éclairages sur une thèse. Exemples de plans (Seuls les grands axes sont indiqués.) I. Thèse : La faculté de nuisance de l’homme pour ses semblables : jalousies, disputes, crimes. II. Antithèse : Les relations positives entre les hommes : amour, solidarité, éducation… III. Synthèse : Les tensions entre agressivité et sympathies I. La visualisation et la sonorisation de l’écrit : décors, costumes, déplacements, diction… II. Une réinterprétation personnelle du texte par le metteur en scène