Marmotte

connotation sinistre et triste ; la suie étant une poussière noire. Le locuteur va jusqu’à dire qu’il s’agit d’un marmot-paria. Nous n’avons pas d’autre information sur son apparence physique, mais le peu que l’on connaisse sur lui, inspire au lecteur un sentiment de pitié. Pour finir ce paragraphe, le poète remarque qu’un « œil impartial » pourrait découvrir « la beauté » du marmot-paria : ce regard est celui d’un peintre, qui ne se soucierait ni de l’origine sociale ni de l’élégance ni de

et l'Agneau », v. 6 et « L'Ogre et la Fée », v. 20), le besoin de « manger » (« Le Crocodile et l'Esturgeon », v. 27) qui pousse au crime loups, crocodiles et ogres, et toujours contre un être jeune et sans défense (« agneau » chez La Fontaine, « marmot » chez Florian et Hugo). • En plaçant en tête de sa fable la morale « La raison du plus fort est toujours la meilleure », La Fontaine nous livre sa vision du monde et des rapports de force dans la société. C'est une conception, peut-être lucide

est inversé et dans le second, le poète emploie un présentatif : « il y avait » (l.9). De nouveau la beauté de l'enfant riche «joli» (l.1), «beau et frais» (l.2) « coquetterie» (l.3) s'oppose aux termes péjoratifs désignant l'enfant pauvre «sale», «marmots-parias» (l.10), «souillon» (l.16). L'emploi du superlatif à la ligne 3 «si pleins de coquetterie» révèle une osmose entre le milieu et son personnage – valable aussi pour l'enfant pauvre-, tout chez l'enfant riche est porteur de noblesse et de beauté

D’autre part, le savant arabe Ibn Battuta qui voyagea beaucoup a raconté qu’en revenant d’un séjour aux Indes ( en 1347-1348 ) par la route des épices, il rencontra la peste à Alep, au Nord de la Syrie. La maladie toucha dans un premier temps les marmottes, grands rongeurs originaires de l’Asie centrale dont on commercialisait la fourrure. Il faut savoir qu’à cette époque le commerce était à son apogée. Des trappeurs ayant récupéré les peaux d’animaux morts ou mourants, ainsi ravis d’avoir trouver

meurent de fatigue, sont assourdis par le vacarme, asphyxiés par la puanteur et l'infection, et cependant, grâce à moi, ils se croient les premiers des hommes. Sont-ils contents d'eux-mêmes quand, d'une voix et d'un air menaçants, ils éprouvent leurs marmots tremblants, qu'ils déchirent ces malheureux à coup de férule, de verges et de fouet, et qu'ils se livrent à mille accès de fureur!... Mais la haute opinion qu'ils ont de leur savoir les rend encore bien plus heureux. Quoi- qu'ils farcissent la tête

important d'étudier la philosophie que «De vous claquemurer aux choses du ménage, » On a donc ici un désaccord entre les deux sœurs. C'est une bourgeoise qui se révolte contre les tâches ménagères « amusements de ces sortes d'affaires /choses du ménage /marmots d'enfants ». Elle préfère se marier à la philosophie pour les « nobles plaisirs » elle recommande à sa sœur de se marier a la philosophie (on a donc une personnification) « Mariez-vous ma sœur, à la philosophie ». Par contre pour Henriette le mariage

En effet , au v.13 on se doute déjà que l'enfant va se faire dévorer , il y a ici un côté radical :" On laissa l'ogre et lui tout seuls dans l'antichambre '' . Puis l'Ogre s'ennuie pendant l'absence de la fée donc il décide v.16 " à croquer le marmot '' ce qui pour lui est entièrement naturel , en quelque sorte sont instinct , dès qu'il s'ennuie il mange un enfant . ( L'une des caractéristiques phares du conte est qu'il se termine bien. Hors, dans ce poème l'histoire se termine mal, l'enfant

élevées. Kunst (doc.2) reprend cette notion de gradient social en étudiant sa relation avec les comportements à risques. Ainsi ces comportements, comme la consommation d’alcool ou la sédentarité, par exemple, augmenterait avec le gradient social. Mais, Marmot (doc.2) en démontrant la faible représentativité de ces effets sur les inégalités de mortalités atténue cet argument. Le collectif d’auteur (doc.2) décrit une autre théorie : « la position relative », qui est fondée sur le lien entre le stress et

l’enfant pauvre [a montré] à l’enfant riche » (l. 17-18) son rat, ce qui les unit. Au milieu du petit poème en prose, Baudelaire commence à dépeindre le rapprochement. Malgré les grands contrastes physiques qui existent entre les deux « marmots », il commence à avoir une union avec le jouet du pauvre, qui attire d’une manière séduisante le riche. Les deux partagent la même fascination pour le rat. Bien que l’enfant riche ait un jouet somptueux à côté de lui, il « ne s’occupe pas de son joujou

s'inspire largement de l'œuvre de La Fontaine et paraît en apparence très similaire. Jean Anouilh remet dès le début de sa fable la morale de La Fontaine en question. Dans son vers « Les hommes bien légers de l'apprendre aux marmots », il utilise un terme péjoratif « marmots » pour critiquer la valeur éducative de la fable originelle et dénonce une certaine irresponsabilité des adultes. Il utilise également une interrogative « Plier, plier toujours, n'est-ce pas déjà trop, le pli de l'humaine nature