Marot

gracioso. - Jodelet est le nom d’acteur d’un célèbre comédien du XVII°s spécialisé dans les rôles comiques de farce, il a interprété le personnage portant son nom dans la pièce. - Marotte désigne une petite poupée montée sur un bâton, et au sens figuré une manie. On verra dans la scène 6 comment cette servante traite la marotte du beau langage des précieuses et refuse d’être leur poupée… Lieu et action : La scène se situe chez Gorgibus : les deux prétendants éconduits viennent de terminer leur visite

Regrets ». Clément Marot (1496-1544) est un homme très influencé par la rhétorique de son époque, beaucoup moins cultivé que Rabelais (pas de maîtrise des langues anciennes). Il veut plaire au roi et écrit des textes valorisant par le roi mais par mal chance il sera appliqué par l’affaire des placards qui provoque des répressions. Le roi se fâche avec beaucoup de prince allemand. Il est impliqué ce qu’il lui vaut quelques ennuis mais protégé par une femme influente. Marot remet au bout du jour

des guerres. Une thèse implicite permettait à l’auteur d’éviter la censure et ainsi d’exprimer pleinement ses pensées. Mais d’autres poètes ont choisies de s’exprimer explicitement tel que clément Marot avec L Adolescence clémentine (1532) ou encore Ronsard avec le Discours des misères de se temps. Marot flatte le roi François premier dans son poème alors que Ronsard soutient la royauté, défend le catholicisme et dénonce la montée de la violence. De nombreux poèmes on des points commun tel que

style très maniériste cet amour platonique. Le pétrarquisme consiste à imiter cette façon de chanter l'amour. Ces poèmes furent publiés dans toute l'Europe au XVIe siècle et ont donc été traduits de nombreuses fois. A madame de Ferrare, Clément Marot, 1536 Me souvenant de tes bontez divines Suis en douleur, princesse, à ton absence ; Et si languy quant suis en ta presence, Voyant ce lys au milieu des espines.Ô la doulceur des doulceurs femenines, Ô cueur sans fiel, ô race d'excellence, Ô traictement

Acte I, scène 6 MAROTTE.- Voilà un laquais, qui demande, si vous êtes au logis, et dit que son maître vous veut venir voir. MAGDELON.- Apprenez, sotte, à vous énoncer moins vulgairement. Dites : "Voilà un nécessaire qui demande ; si vous êtes en commodité d’être visibles." MAROTTE.- Dame, je n’entends point le latin, et je n’ai pas appris, comme vous, la filofie dans le Grand Cyre. MAGDELON.- L’impertinente ! Le moyen de souffrir cela ! Et qui est-il le maître de ce laquais ? MAROTTE.- Il me l’a nommé

bourgeois, semble ennuyés. Le lien entre les œuvres est le paradoxe entre la beauté du tableau, qui montre des personnages aisés et l’avis de Du Bellay sur ce genre de personnes, il montre son aversion pour la oisiveté et le vice. 3e sonnet : Clément Marot “ A madame de Ferrare” Me souvenant de tes bontez divines Suis en douleur, princesse, à ton absence ; Et si languy quant suis en ta presence, Voyant ce lys au milieu des espines. Ô la doulceur des doulceurs femenines, Ô cueur sans fiel, ô race

L’intertexte avec Marot est intéressant à signaler pour montrer que les humanistes constituent un groupe, mais ne pas omettre de rappeler (voir plus haut) qu’un grand docteur en théologie n’est peut-être pas censé mourir de la syphilis, et aussi la date 1420 (Marot écrivait 1520), qui nous situe une trentaine d’années avant l’invention de l’imprimerie (et 115 ans avant la date d’écriture)

s'ouvrira sur une poésie du XVe siècle de Charles d Orleans Ma seule amour . Puis se suivra d une poésie de Clément Marot, datant cette fois de la première moitié du XVIe siècle, intitulé De l amoureux ardant dans ce poème, on voit à la fois l amour passionné et brûlant. On voit ici une métaphore qui présente l'amour comme un feu qui brûle et prend petit à petit plus d ampleurs. Marot ici invite sa bien aimé à le rejoindre dans son amour (le feu) qui ne fait qu augmenter et prendre de l ampleur

* Clément Marot   (1497-1544) * Recueil : L’adolescence clémentine Du mal content d'amour D'être amoureux n'ai plus intention, C'est maintenant ma moindre affection, Car celle-là, de qui je cuidais être Le bien-aimé, m'a bien fait apparaître Qu'au fait d'amour n'y a que fiction. Je la pensais sans imperfection, Mais d'autre ami a pris possession : Et pour ce, plus ne me veux entremettre D'être amoureux. Au temps présent par toute nation Les dames sont comme un petit scion,

France, où la mode italienne (liée entre autres aux campagnes militaires de François Ier) et la découverte, à Avignon, du prétendu tombeau de Laure (en 1533) lancent le pétrarquisme. On considère généralement que c’est le poète Clément Marot qui a introduit le sonnet en France : en 1539, il publie une adaptation de « Six sonnets de Pétrarque » ; de fait, les premiers sonnets publiés en langue française sont le plus souvent des traductions du célèbre Italien. Mais les poètes français s’approprient