Marquise Cibo

événements sont donc liés d’une manière ou d’une autre au personnage et sont racontés selon son propre point de vue. Par exemple, dans Les lettres de Mme de Sévigné, La Marquise est à la fois l’auteur, le narrateur est le personnage principal. La plupart de ses lettres sont adressées à sa fille qui est partie vivre avec son mari. La marquise lui envoie environ trois lettres chaque semaine où elle lui raconte ses journées et celle de ses amis ou bien prend des nouvelles de sa fille. Comme se sont ses véritables

contact avec le frère de Vincent, Olivier, alors ils feignent de lui être amis pour obtenir ce qu’ils veulent de lui. En certains moments, ils nous rappellent les deux personnages principaux du roman « Les Liaisons dangereuses », vicomte de Valmont et marquise de Merteuil – eux aussi, ils s’ennuient, alors ils jouent avec les gens, avec leurs vies et leurs destins. Ils sont malicieux, cyniques, sans scrupules… Dans un dialogue, Lady Griffith ex plique à Vincent comment elle a changé après un naufrage :

Présentation de la lettre 48 Le vicomte de Valmont à la présidente de Tourvel 1) Présentation L’extrait étudié est tiré du roman épistolaire Les liaisons dangereuses de Laclos publié en 1782. Laclos fait partie du siècle des Lumières tout comme Rousseau. Le siècle des Lumières utilise comme caractéristiques la raison et la lutte contre l’obscurantisme. Dans cette œuvre il y a un échange épistolaire entre deux libertins, Valmont et Merteuil. 2) Lecture du passage 3) Annonce du plan

autour duquel tournent les intrigues et qui les dirige selon sa volonté, elle n’a jamais été au couvent, son éducation est celle d’une autodidacte, elle éprouve la nécessité de s’instruire: « la crainte de l’ennui fit revenir le goût de l’étude  ». La Marquise, fréquentant le monde et sachant exactement ce qu’elle a besoin d’apprendre, a la possibilité d’adapter ses connaissances à la pratique. Elle s’est armée parfaitement pour la vie.    Exprimant toujours son intérêt sur la question de l’égalité entre

jamais cru, même lorsqu’il dit la vérité. Il subit donc inévitablement la conséquence de son propre comportement. Mais la mauvaise conduite, et même le crime, ne reçoivent pas forcément leur sanction naturelle (comme la petite vérole qui défigure la marquise de Merteuil à la fin des Liaisons dangereuses). D’où la nécessité de punir ceux qui pourraient bien achever tranquillement dans leur lit une vie de crimes. La punition incombe alors à une autorité, investie d’un pouvoir spécial. Mais si la punition

Lettre XX De la Marquise de Merteuil au Vicomte de Valmont Ah ! fripon, vous me cajolez, de peur que je ne me moque de vous ! Allons, je vous fais grâce : vous m’écrivez tant de folies, qu’il faut bien que je vous pardonne la sagesse où vous tient votre Présidente. Je ne crois pas que mon Chevalier eût autant d’indulgence que moi ; il serait homme à ne pas approuver notre renouvellement de bail, & à ne rien trouver de plaisant dans votre folle idée. J’en ai pourtant bien ri, & j’étais vraiment

Valmont qui est sous ses ordres. Bien qu'elle n'ait écrit que 27 lettres, celles-ci sont indispensables à la compréhension de l'histoire. Quelle vision de Mme de Merteuil souhaite donner Laclos au lecteur? Nous montrerons en premier temps que la marquise de Merteuil est une femme intelligente, instruite et rationnelle. Ensuite, nous découvrirons qu'elle est tout de même cruelle et cynique, et nous finirons par prouver que Mme de Merteuil est hypocrite et autoritaire. -----Premièrement, Mme de

réussir dans le grande comédie sociale, c'est leur devoir de savoir administrer les autres personnes afin de satisfaire leurs propres intérêts. Dans le roman, le lecteur est complice des libertins, ils décrivent leurs tactiques l'un à l'autre. La Marquise de Merteuil dans la lettre 81 déclare "qu'elle est son propre ouvrage", c'est-à-dire, elle s'est construite elle-même, elle est son projet. Dans la mesure où elle ne peut agir que d'après des règles qu'elle-même s'est imposée, elle perd son humanité

l’histoire, Les Liaisons dangereuses (1782) de Choderlos de Laclos (1741-1803) présente l’histoire d’étranges et perverses conquêtes amoureuses. Valmont, un libertin friand d’intrigues, se fait le complice des caprices cruels de son amie et maîtresse, la marquise de Merteuil. Complots, manigances, manipulations, trahisons, règlements de comptes,… tous les moyens sont bons ici pour assouvir ses penchants sadiques et débauchés. Bien évidemment, ce jeu avec le Mal fera des victimes : Mme de Tourvel, Valmont

convives se servent du canard à l'orange elle est en décalage avec l'instant présent et les autres personnages, elle ne se comporte pas de manière convenable. Le personnage des Liaisons dangereuses s'est lui-même instruit. Dans cette lettre, la marquise de Merteuil se livre et apparaît comme une personne hors du commun elle n'est pas en équation avec les femmes de son époque et de son milieu « Je n'avais pas quinze ans, je possédais déjà les talents auquel la plus grande partie de nos politiques