Mediocrité Dans Madame Bovary

roman. Premier texte en lecture cursive : extrait d'Yvain, le chevalier au lion, Chrétien de Troyes. Problématique : Modalités et enjeux de la représentation de la femme par le héros courtois. Prolongement possible: La Princesse de Clèves de Madame de La Fayette La Chartreuse de Parme, Stendhal L'éducation sentimentale, de Flaubert Texte 1 : La lutte contre l'illusion de l'héroïne classique : une anatomie de la passion amoureuse dans la mimèsis de l'éthos : l'amour propre de l'héroïne

gestes ou ses actes en général : ils peuvent révéler ses sentiments (jalousie, colère ...), son caractère, sa moralité (courage, égoïsme...). - une description : . un détail matériel, un objet appartenant au personnage (ex. : la casquette de Charles Bovary) . ou le milieu dans lequel vit le personnage peuvent révéler ses goûts ou son état d'âme (fonction symbolique de la description). Ex. : le jardin de Jean Valjean ; les deux entrées de la maison du Dr Jekyll qui sont à l'image de ses deux identités

parvenir au sommet. Madame Bovary : de Flaubert. Issue de la bourgeoisie, Emma Bovary est élevée dans un couvent. Son mari, Charles Bovary, ne ressemble en rien aux amants de ses lectures : c’est un médecin dans un village normand où Emma, confrontée à la réalité de la vie quotidienne, va perdre pied. Elle se trouvera des amants, et s’endettera pour eux, délaissera son rôle de mère et d’épouse, et finira par se suicider à l’arsenic en laissant une lettre au pauvre Charles Bovary qui succombera au chagrin

héros de roman fuyez les petitesses », conseille Boileau aux poètes dans son Art Poétique.) La position de la problématique : elle pourra partir de l'une des constantes du romanesque qui repose souvent sur l'exceptionnel et se demander si la "médiocrité" peut y avoir sa place. Le libellé du sujet : La question posée sous cette forme rhétorique semble répondre par la négative. Implicitement, une thèse s'exprime ici, qui nie que le roman puisse admettre des personnages médiocres. Le domaine

 Werther, Les Affinités électives,  Clarisse  Harlowe,  Emile,  Candide,  Cinq­Mars,  René,  Les  Trois  Mousquetaires, Mauprat, Le Père Goriot, La Cousine Bette, Colomba,  Le Rouge et le Noir, Mademoiselle de Maupin, Notre­Dame de Paris,  Salammbô,  Madame  Bovary,  Adolphe,  M.  de  Camors,  L'Assommoir,  Sapho, etc., ose encore écrire : « Ceci est un roman et cela n'en est pas  un  »,  me  paraît  doué  d'une  perspicacité  qui  ressemble  fort  à  de  l'incompétence. 2  Généralement  ce  critique 

nous par les exploits ou les échecs d'un être de fiction : le héros. 1. Le héros épique : à travers ses exploits et sa réussite, nous admirons les qualités humaines qui le portent à surpasser le mal et la médiocrité. Exemple : tous les héros de Walter Scott, ceux qui font rêver Emma Bovary, mais aussi ceux de Chrétien de Troyes, Harry Potter ou James Bond. 2. L'antihéros : ses faiblesses le rendent plus proche du lecteur et suscitent sa compassion. Il est victime de son inadaptation à un monde

théoriciens du romantisme Selon Philippe van Tieghem (Les grandes doctrines littéraires en France) l’édification de la doctrine romantique se fait en trois étapes: 1. La première, du début du siècle jusqu’aux environs de 1820, est dominée par madame de Staël et par Chateaubriand. Dans ses deux ouvrages théoriques: De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales(1800) et De l’Allemagne (1810), Germaine de Staël essaie de définir le romantisme, tout en reprenant certaines

singulariser ; étonnant, atypique, particulier, particularité ; différent, différence ; spécial, hors norme ; anormal, anomalie ; d’exception, exceptionnel ; dérouter, déroutant… Ordinaire : commun, commun des mortels ; banal, banalité ; médiocre, médiocrité ; quelconque, insignifiant ; humble ; normal, normalité… > Pour réussir la dissertation : voir guide méthodologique. > Le roman : voir lexique des notions. Le corrigé se présente sous forme d’un plan dont seuls quelques passages sont rédigés

l'ennui rural, la médiocrité provinciale, pour dénoncer l'hypocrisie bourgeoise, familiale, religieuse, ce qui en fait une œuvre protestataire. Bien souvent, les écrivains font appel à des personnages ordinaires, voire sordides, et ceci  pour nous faire comprendre le monde (Bardamu dans le « Voyage au bout de la nuit » de Céline). A des personnages masculins ou féminins incapables de vivre l'épanouissement amoureux (« La princesse de Clèves », 1678, de Madame de La Fayette), « Madame Bovary » de Gustave

auteurs ne croient refaire Madame Bovary. Pour la première fois dans la littérature française, un auteur adoptait par rapport à son sujet l'attitude lointaine, extérieure, le sujet devenant comme l'insecte cerné sous le microscope de l'entomologiste. Mais si, au départ de l'entreprise, Flaubert avait pu dire : "Je les roulerai tous dans la même boue - étant juste" (ce dont les auteurs d'aujourd'hui feraient volontiers leur exergue), il dut déclarer après coup : "Madame Bovary c'est moi" et je doute que