Melancholia Servitude

volontairement à quelque chose. Mais se sacrifier, n’est-ce synonyme que de renoncement ? I) Se sacrifier relève de la soumission (acte déterminé indirectement par autrui) A) Souffrance d’un peuple sous la monarchie absolue Ex  Discours de la servitude volontaire (1549 à 18 ans), Etienne de la Boétie (1530-1563). Réquisitoire contre l’absolutisme : l’autorité sur une population est-elle légitime ? -> s’interroge sur les tyrans qui se servent du peuple (à l’image de Dieu qui se servait des hommes)

population, qui demeurera comme amadouée par ce dictateur, jusqu'à ce qu'un référendum les débarrasse de celui-ci en 1990. Fait intéressant, cet homme militaire utilisera des techniques semblables à celles décrites par l'ouvrage du Discours de la Servitude Volontaire d'Étienne de la Boétie, pourtant écrit 4 siècles plus tôt! Celui-ci décrit les raisons pour lesquelles un peuple pourrait éventuellement se laisser dominer par un homme unique, sans reprendre la liberté qui lui revient de droit, et c'est

parole, font découvrir le lecteur une moralité. Dans Le Loup et le Chien, La Fontaine mène le lecteur a réfléchir sur le concept de la servitude volontaire, nous sommes bien dans le genre de l'apologue. Ce que cette fable a de particulier est qu'elle n'as pas de moralité explicite. Nous allons voir comment Jean de la Fontaine nous fait réfléchir sur le sujet de la servitude volontaire à travers un texte agréable a lire : la Fable. Premièrement, l'étude va porter sur le rapport de force entre le Loup et

SEQUENCE 1 Etienne de La Boétie, Discours de la servitude[1] volontaire (1576). ( La Boétie, ami de Montaigne, dénonce dans son Discours de la servitude volontaire la tyrannie, mais surtout la capacité des peuples à accepter passivement cet état de fait. Ce texte qui ridiculise la soumission servile des sujets à un mauvais prince annonce une évolution lente à s’affirmer : la remise en question de la royauté de droit divin.) Pauvres gens misérables, peuples insensés, nations opiniâtres[2]

que ceux-ci ont adopté cette opinion, il est étrange de voir combien ils surpassent en toutes sortes de vices, et même en cruautés, tous les autres tyrans. Ils ne trouvent pas meilleur moyen pour assurer leur nouvelle tyrannie que de renforcer la servitude et d’écarter si bien les idées de liberté de l’esprit de leurs sujets que, pour récent qu’en soit le souvenir, il s’efface bientôt de leur mémoire. Pour dire vrai, je vois bien entre ces tyrans quelques différences, mais de choix, je n’en vois pas :

l'auteur nous invite à voir au delà de la simple amitié en racontant ce lien unique avec son ami, qu'il considère comme son véritable alter ego. Il serait donc intéressant d’étudier le point de vue de La Boétie dans son œuvre intitulée Discours de la servitude volontaire dans laquelle il expose son ressenti sur sa relation avec Montaigne.

Lecture analytique : La Boétie, Discours de la servitude volontaire Thèmes principaux : La pensée politique à la Renaissance (Néoplatonisme, contexte pré absolutisme) La structure d’un texte argumentatif  direct : stratégie argumentative Les caractéristiques d’un texte de la Renaissance Un contexte propre au changement de regard de l’humanisme : vers le pessismisme Contextualisation de l’extrait Texte de jeunesse (1546-48 d’après Montaigne). Traité publié en 2 temps (1574 et 76, 2nde sous le titre

énumérative : "vous semez vos champs pour qu’il les dévaste" * De "Soyez résolus à ne plus servir..." à la fin :  - Exhortation avec l’impératif "Soyez", avec l’injonction : "Ne le soutenez plus". La présence du futur implique l’espoir, une issue à la servitude. III. La tonalité du passage Le texte est polémique et pathétique.  - Indices lexicaux dépréciatifs virulents, champ lexical de l’aveuglement, qui entraîne l’asservissement puis la violence, puis la débauche.  Cette condamnation vise le

des Aides de Périgueux, puis au Parlement de Bordeaux où il siège durant presque 15 ans. C’est donc au palais de l’Ombrière qu’il fait la connaissance d’Etienne de la Boétie, de trois ans son aîné, humaniste et poète, auteur du discours de la servitude volontaire, hymne véhément à la liberté civique. Leur amitié profonde inspirera à Montaigne cette célèbre phrase ; "Parce que c’était lui, parce que c’était moi" (Essai I, 28). La mort prématurée de la Boétie, emporté par la peste en 1563,

Boétie : (1530-1563) Étienne de la Boétie était un écrivain, philosophe et poète français de la Renaissance du XVIème siècle. Il a été notamment reconnu pour son œuvre "Le Discours de la Servitude Volontaire". Ainsi, nous décrirons tout d'abord la vie de celui-ci, puis sa bibliographie. Sa vie : Né en 1530 à Sarlat, proche de Bordeaux, il est le fils d'une famille de magistrats, son père étant le lieutenant du Sénéchal du Périgord. Durant