Ménades

sacrés et fit disparaître les sacrifices humains auprès des hommes de Thrace qui l'écoutaient respectueusement. Vexé, le Dieu Dionysos le livra aux Ménades, en Macédoine.(Les Ménades sont les accompagnatrices de Dionysos. Lorsqu'elles deviennent folles, elles n'ont aucune pitié, démembrant les malheureux voyageurs et en mangeant leur chair crue).  Les Ménades attendirent donc que les maris aient pénétré dans le temple d'Apollon dont Orphée était le desservant, se saisirent des armes déposées à l'extérieur

la clef de cette parade ou ces parades, il demeure néanmoins dans la même posture qu’à la fin de Conte dans une situation de manque et d’irréalisation, d’Enfance V en observant la lumière mais dans un endroit reclus. Aspirant Dieu au milieu de ses ménades, il ne peut, pour le moment, que décrire. Les drôles très cosolides sont ainsi les premiers à parader, dans une troupe inquiétante, décrite par le poète spectateur. Pourtant très vite, des différences se font sentir entre les différents membres

toujours. Lorsque Dionysos envahit la Grèce, Orphée négligea de l’honorer. Tous les matins il se levait pour saluer l’aube sur le sommet du mont Pangée et il prêchait qu’Hélios qu’il appelait Apollon, était le plus grand des dieux. Dionysos le livra aux Ménades. Elles attendirent que leur maris aient pénétré dans le temple d’Apollon dont il était le desservant, firent irruption dans le temple, tuèrent leur mari avec leur propres armes et mirent Orphée en pièces. Elles jetèrent les morceaux dans l’Hebros

principaux du Dionysos classique. Le dieu thrace hantait les sommets boisés, mais rendait des oracles, patronnait l'agriculture et présidait à un culte dont les manifestations dérivaient de l'ivresse éthylique ; selon la légende, des femmes, les ménades, se livraient, la nuit, dans les montagnes, à des orgies mystiques. Adopté en Grèce, Dionysos reçut des Béotiens une histoire mythique. Selon eux, il était le fils de Zeus et de Sémélé, foudroyée pour avoir voulu voir son divin amant dans toute sa

fêtes sont les Dionysies dont on verra plus en détail le déroulement dans la partie théâtre. Dionysos est souvent accompagné d'un groupe de satyres, de ménades, de panthères, de boucs, d'ânes et du vieux Silène, formant le « cortège dionysiaque ». Les satyres sont des créatures de la mythologie grecque dont Silène est le dirigeant et les Ménades sont des femmes possédées qui personnifient les esprits de la nature. Il existe d'innombrables statues de Dionysos. On trouve également beaucoup de mosaïques à

un pacte avec le Dieu, consistant à ramener Eurydice, à condition de ne pas se retourner, ce qu’il fit. Il perdit Eurydice, et sombra dans une folie dépressive. Cependant, les Ménades étaient tombées sous son charme et lui faisaient des avances qu’il refusa, n’ayant toujours d’yeux que pour Eurydice. Pour le punir, les Ménades le dépecèrent. Gustave Moreau nous offre une suite de ce mythe à travers son œuvre. En effet, nous retrouvons une jeune fille tenant une lyre dans les mains, où se trouve la

3-Evocations artistiques : Le mythe d’Orphée, illustrant le pouvoir ensorcelant du chant et de la poésie, a été une source d’inspiration pour bien des artistes, qu’ils soient sculpteurs, peintres, poètes ou musiciens. L'épisode d'Orphée déchiré par les Ménades était le thème des Bassarides, une tragédie perdue d'Eschyle. Ovide, dans ses Métamorphoses, livres X et XI, et Virgile, au livre IV des Géorgiques ont illustré le personnage d'Orphée dans la littérature latine. Claude Monteverdi a composé sa «fable

déesse Diane nue. Il est transformé en cerf. Aussitôt poursuivi par une meute de chiens, il s’enfuit mais est rattrapé par les siens qui le mettent à mort. De son côté, Jupiter met enceinte Sémélé, qui est tuée aussitôt par Junon. Chapitre 4 Les ménades s’opposent à Bacchus, niant son titre d’enfant de Jupiter. Elles font semblant de tisser des tapisseries pour sa fête. Le dieu les punit en les rendant folles et en les transformant en chauve- souris et leur ouvrage en simple lierre. Persée tombe

le récit de la guerre de Troie est-il interrompu et comme réduit à presque rien par la Centauromachie ? Conclusion : art du mouvement, art de la description frappante ; peut-être aussi mise en opposition symbolique des forces du Chaos (Ménades, Centaures) et de celles du Cosmos (Lapithes, Orphée), à rapprocher de l’interdit pythagoricien de faire couler le sang. Quelle image de l’artiste les trois livres d’Ovide, vos lectures complémentaires et les documents graphiques donnent-ils ?

Lorsque Dionysos envahit la Thrace Orphée négligea de l'honorer mais enseigna d'autres mystères sacrés connus sous le nom d'orphisme et flétrit les sacrifices humains auprès des hommes de Thrace qui l'écoutaient respectueusement. Vexé, Dionysos le livra aux Ménades, en Macédoine. Elles attendirent que leurs maris aient pénétré dans le temple d'Apollon dont Orphée était le desservant, se saisirent des armes déposées à l'extérieur, firent irruption dans le temple, tuèrent leurs maris et mirent en pièces Orphée