Mer Rouge

Mais Claude était monté debout sur le banc, d’enthousiasme. Il força son compagnon à admirer le jour se levant sur les légumes. C’était une mer. Elle s’étendait de la pointe Saint-Eustache à la rue des Halles, entre les deux groupes de pavillons. Et, aux deux bouts, dans les deux carrefours, le flot grandissait encore, les légumes submergeaient les pavés. Le jour se levait lentement, d’un gris très-doux, lavant toutes choses d’une teinte claire d’aquarelle. Ces tas moutonnants comme des flots pressés

Tantôt pâle, tantôt rouge et splendide à voir, Morne comme un été stérile ? On croit voir à la fois, sur le vent de la nuit, Fuir toute la fumée ardente et tout le bruit De l'embrasement d'une ville. D'où vient-elle ? des cieux, de la mer ou des monts ? Est-ce le char de feu qui porte les démons À quelque planète prochaine ? Ô terreur ! de son sein, chaos mystérieux, D'où vient que par moments un éclair furieux Comme un long serpent se déchaîne ? II La mer ! partout la mer ! des flots, des

d’Edvard Munch. Ce tableau a été peint en 1893 et l’expressionnisme n’est apparu fin XIX° siècle. Ce tableau a été fait en quatre versions. Il est fait de la manière suivante : Au premier plan, contre la balustrade d’un pont qui domine la mer agitée, un être vivant se serre les tempes à deux mains et crie sous un ciel sanglant (rougeâtre). Dépourvu de cheveux, les traits émaciés et le teint cadavérique, le personnage qui nous est donné à voir semble avoir été totalement déshumanisé par l’artiste

croisent, et filent, des cordes montent des berges. On distingue une veste rouge, peut-être d'autres costumes et des instruments de musique. Sont-ce des airs populaires, des bouts de concerts seigneuriaux, des restants d'hymnes publics ? L'eau est grise et bleue, large comme un bras de mer. – Un rayon blanc, tombant du haut du ciel, anéantit cette comédie. Depuis un mois que j’habitais Honfleur, je n’avais pas encore vu la mer, car le médecin me faisait garder la chambre.Mais hier soir, lassé d’un

que ça peut faire à la putain Paris, Vos âmes et vos corps, vos poisons et vos loques ? Elle se secouera de vous, hargneux pourris !   Et quand vous serez bas, geignant sur vos entrailles, Les flancs morts, réclamant votre argent, éperdus, La rouge courtisane aux seins gros de batailles, Loin de votre stupeur tordra ses poings ardus !   Quand tes pieds ont dansé si fort dans les colères, Paris ! quand tu reçus tant de coups de couteau, Quand tu gis, retenant dans tes prunelles claires Un

par des traits noirs fins et précis. Le japonisme ne s’arrête pas au dessin et influence directement l’utilisation de la couleur : on remarque que les formes humaines sont recouvertes de grand aplats unicolores, sans dégradé ou presque, allant du rouge à l’orange. Les positions des personnages renvoient elles aussi à la tradition orientale : pleine de lassitude, elles font penser aux figures détendues des représentations des dieux orientaux. Cette représentation humaine influencée par le japonisme

couleurs • Primaires : Rouge/Magenta, Jaune, Bleu/Cyan • Secondaires : Orange Violet Vert, sont obtenues par le mélange en quantité égale de deux couleurs primaires bleu + jaune = vert jaune + rouge = orange bleu + rouge = violet • Tertiaires : couleurs obtenues par le mélange en quantité égale d’une couleur primaire et d’une couleur secondaire voisine c’est à dire consécutive sur le cercle chromatique : violet bleuté - vert bleuté - jaune verdâtre - jaune orangé - rouge orangé - rouge violacé • Complémentaires

représenté. Le tableau est séparé en deux parties : à gauche, un extérieur lumineux, ouvert et immobile avec le balcon qui surplombe la mer peint avec des couleurs claires (bleu ciel, blanc…) ; représenté en perspective frontale et à droite, un intérieur sombre, fermé et des objets en mouvement avec la table sur fond noir peint avec des couleurs chaudes (rouge, caramel, vert pistache, noir…) ; représentée en perspective frontale. La bouteille, le couteau, le verre et le feuille se dirigent vers

Extraits de texte de Flaubert : Soleils couchants, tempête, descriptions de la nature. Le soleil se couchait. La marée montait au fond sur les roches, qui s'effaçaient dans le brouillard bleu du soir, que blanchissait sur le niveau de la mer l'écume des vagues rebondissantes, et, de l'autre partie de l'horizon, le ciel rayé de longues lignes orange avait l'air balayé comme par de grands coups de vent. Sa lumière reflétée sur les flots les dorait d'une moire chatoyante ; se projetant sur le sable

avec un tableau rose, un doré et le monochrome bleu. Le rose représente le corps, le doré …. Et le bleu c’est donc l’immatériel. C’est une couleur qui, contrairement au autres tel que le vert ou le rouge auxquelles on peut associer plein d’éléments naturels, nous rappelle tout au plus le ciel et le mer, mais ce sont des choses quasi immatérielles. Le bleu est une couleur très rare dans la nature et c’est pourquoi elle nous ramène à des éléments beaucoup plus subjectifs et immatériel, du domaine du