Merleau Ponty Signes

considérer est la relation entre le vécu et le langage. Distinguons les termes. Par vécu il faut entendre le pâtir immédiat de la conscience, ce que la subjectivité éprouve, ce dont elle fait immédiatement l’expérience. Le langage, comme système de signes, semble relever d’emblée de ce qui est au contraire médiat, ( on parle même des médias ou mass média ), il est un intermédiaire dont se servent des sujets pour communiquer entre eux. Le langage est donc plus extérieur à soi que ne l’est le vécu.

nature et la culture, le donné et le sens ? Il faut donc renvoyer dos à dos le naturalisme et le constructivisme. On ne saurait opposer aussi caricaturalement la nature et la culture en l'homme. [D/ L'homme inséparablement naturel et culturel] Merleau-Ponty, quant à lui, nous invite à penser que, lorsqu’il s’agit de l’être humain, de l’homme ou de la femme, tout ce qui est naturel est toujours dans le même temps inséparablement culturel, relayé par la culture, par cet effort qui spécifie l’humain

Jespersen, dans l’Encyclopaedia Britannica, qui désigne par langage “n’importe quel moyen de communication entre les êtres vivants”. Le Vocabulaire d’André Lalande y fait écho dans sa définition du langage perçu comme étant “au sens large, tout système de signes pouvant servir de moyen de communication”.4 De ces acceptions ne sommes-nous pas habilités à parler d’un “langage de 3 4 Aristote, La Politique, Paris, Denoël/Gonthier, 1977, p. 16-17. Vocabulaire Technique et Critique de la Philosophie, Paris

esprits. Ce point nous permet de distinguer l’artiste véritable de son imitateur. Ce dernier ne cherche qu’à attirer l’attention sur lui-même au moyen de réalisations agréables ou scandaleuses alors que le premier s’efface devant son œuvre. Dans Signes, Merleau-Ponty dit de l’artiste que « le public qu’il vise n’est pas donné, c’est justement celui que son œuvre suscitera. Les autres auxquels il pense ne sont pas les autres empiriques, définis par l’attente qu’ils tournent en ce moment vers lui [...] ce

Le langage Introduction 1 I. Le langage est-il le propre de l’homme ? 1 A. Typologie des « signes » 2 B. L’arbitraire du signe 2 C. La double articulation du langage 2 D. Réaction et représentation 3 1. Le langage animal est un automatisme sensori-moteur 3 2. Le langage humain est représentatif et suppose la pensée 4 II. Langage et pensée 5 A. Peut-on penser sans langage ? 5 1. La pensée préexiste au langage 5 2. Pensée et langage sont indissociables

"Quant à l'histoire des œuvres, en tous cas, si elles sont grandes, le sens qu'on leur donne après coup est issu d'elles." M. Merleau-Ponty. Analyse d'image Analyser une image, un texte ou une architecture répond aux mêmes préoccupations, il s'agit de comprendre pour mieux apprécier. Les questions initiales sont les mêmes: De quoi s'agit-il ? En quoi cela consiste-t-il ? A quelles fins cela répond-il? Analyser une image a pour but d'aider à voir, à mieux voir. Pour cela un certain

problèmes traditionnels. Secondairement, sa conception du langage raconte que la pensée est inséparable du langage ;  « seul le langage permet a l’attention de se libérer immédiateté sensible, mais il le fait par d’autres sensibles, a savoir les signes : le langage libère donc la pensée comme la technique de navigation contre le vent libère du vent par le vent. » (La citation de Frege/http://fr.wikipedia.org/wiki/Gottlob_Frege) Il est clair qu’il y a deux branches principales de la tradition

qui sont utiles pour l'action présente. Il n'est pas le conservatoire des souvenirs, il est l'instrument de leur évocation consciente. Notons l’opposition de Husserl et Merleau-Ponty qui récuse la théorie de Bergson au nom de la théorie des formes : Dans la perspective husserlienne qui est celle de Merleau-Ponty, on pourrait dire que les souvenirs ne sont pas dans la conscience. C'est la conscience elle-même qui constitue le souvenir en posant le passé comme passé. Le souvenir n'est pas

l’homme est culturel car il est déterminé dans tous ces actes par sa propre culture, donc tout ce que fait l’homme est fait de culture. La culture est ce qui distingue l’homme de tout autre animal. Même les gestes les plus instinctifs de l’hommes, les signes d’animalité tels que le fait de crier lorsque l’on est en colère sont des faits de culture. En effet, dans une situation de colère, le fait culturel de crier appartient à la culture occidentale ; un japonais, dans cette même situation se contenterait

se retrouvent en d’autres termes dans le domaine des beaux-arts.[…) A partir de l’exemple de la peinture hollandaise au XVIIème, Christian Michel montre que l’essor du paysage relève moins d’un souci de réalisme que de l’élaboration d’un système de signes. Il en est de même chez les cinéastes comme Antonioni, Wenders, Eisenstein. Le paysage n’est jamais dans leurs films un simple décor ; il participe à l’action, reflète les sentiments des personnages, contribue à l’instauration d’un rythme, porteur