Métempsycose

gonos : génération (généalogie des dieux) La Perfection : Cosmogonie et psychologie «  ce que tu regardes en levant les yeux est la Beauté organisée » (Cosmos) et « Si tu écoutes, tu entendras la musique des sphères » - l’évolution de l’âme, la métempsycose (réincarnation de l’âme après la mort) Les deux catégories de ses disciples étaient des : Acousmaticiens (auditeurs) qui n'avaient que les résultats, Mathématiciens: résultats et démonstrations. Art et Philosophie Quand il parle avec

présente donc deux aspects opposés qui établissent un équilibre. Le titre La vie antérieure nous annonce dès le début une partie de la thématique du poème. En effet, il faut savoir que Baudelaire, selon Lucien Lebrun, est un partisan de la métempsycose, c'est-à-dire du déplacement de l'âme. Une même âme peut animer successivement plusieurs corps humains, d'où l'étroite relation entretenue avec la réincarnation. L'âme de l'auteur semble donc avoir vécue différentes vies, dont elle a gardée quelques

ou comme l’affirment les bouddhistes de mort à vivant. S’il y a anéantissement, c’est celui de l’ego mais pas de l’être. Confusion fréquente chez les occidentaux qui ont du mal à concevoir l’être sans l’ego et nbx contresens sur le phénomène de métempsycose]. - Elle le conduit à se débarrasser de tout ce qui a fait sa personne, sa personnalité : « le gourdin » l.45 càd le sceptre, ultime signe de sa royauté. Elle le dépossède des éléments de sa vie charnelle. Puis elle le dépossède de son

visible (ou "sensible" dira ailleurs Platon), du moins le temps d'une vie (puisque, à la suite de Pythagore, Platon développera une théorie du voyage des âmes dans le monde intelligible avant de revenir sur terre) (voir par exemple la théorie de la métempsycose développée par Socrate dans le Phédon, avant de boire la ciguë). Il reste à rappeler que cette analogie n'est pas une fantaisie (comme l'atteste l'inscription même de cette théorie de la connaissance dans les mots grecs eidos [en grec]

harmonie avec les nasales au v. 20; pléonasme: «unique reine»... · Ce poème relève du platonisme. De Platon, Baudelaire reprend l‘intuition que le Beau est la clef de l‘Infini, v. 24, sans pour autant adhérer à sa théorie explicative de la métempsycose: n’ai jamais connu (l’âme après la mort, si elle est assez ailée et va contempler le monde du vrai réel, dont on ne perçoit qu’un écho dans notre monde humain, matériel: c’est le monde du Beau, du Bon, du Juste. Si elle est assez ailée, si elle

nasales au v. 20; pléonasme: «unique reine»...  ∙  Ce  poème  relève du  platonisme. De  Platon, Baudelaire  reprend l‘intuition  que le Beau est la   clef  de   l‘Infini,  v.  24,  sans  pour  autant adhérer  à sa  théorie  explicative  de  la  métempsycose:  «n’ai  jamais  connu»  (l’âme  après la mort,  si  elle est assez  ailée et  va contempler  le monde  du  vrai  réel,  dont  on ne perçoit  qu’un écho dans  notre monde humain,  matériel: c’est le monde du Beau, du Bon,  du Juste.  Si elle  est 

élévation de l’âme serait donc nécessaire pour comprendre les choses d’ici-bas. L’hypothèse platonicienne serait une vie antérieure, un monde intelligible différent du monde sensible. Pythagore avait auparavant développé cette théorie appelée métempsycose (l’âme conçue comme une substance absolument indépendante du corps. Il s’agira ainsi pour Platon de trouver une méthode consistant à faire élever l’âme vers la sphère des Idées intelligibles au-delà du monde des réalités sensibles (théorie des

conceptions philosophiques, et probablement la plus utilisée ; si son œuvre a été largement conservée, cela est dû à l'absorption chrétienne de la théorie. Les Idées sont présentes de toute éternité, et ne sont aucunement inventées. Platon croyait à la métempsycose (il fut inspiré sur ce point par les Pythagoriciens), c'est-à-dire à une réincarnation cyclique de l'âme. Le corps n'est qu'un réceptacle temporaire, l'âme est éternelle. À la mort, l'âme se désincarne et s'en va, libre, dans le monde des Idées ;

par la convoitise et en guise de punition, sera enchaînée à un corps. Ce qui adviendra d’elle par la suite dépendra de l’effort qu’elle aura fourni pour se détourner de la convoitise, accédant à la connaissance à la sagesse. Platon croit en la métempsycose, fiat qu’une âme peut animer plusieurs corps successivement. L’âme à trois états : la Raison, la Convoitise et le Courage. Mais cette psychologie platonicienne soulève plusieurs questions dues à cette métaphysique dualiste. 3°L’éthique

conceptions philosophiques, et probablement la plus utilisée ; si son œuvre a été largement conservée, cela est dû à l'absorption chrétienne de la théorie9. Les Idées sont présentes de toute éternité, et ne sont aucunement inventées. Platon croyait à la métempsycose (il fut inspiré sur ce point par les Pythagoriciens), c'est-à-dire à une réincarnation cyclique de l'âme. Le corps n'est qu'un réceptacle temporaire, l'âme est éternelle. À la mort, l'âme se désincarne et s'en va, libre, dans le monde des Idées ;