Meursault Dimanche Ordinaire

Mersault : (Mer-Sol, Mer et Soleil). Dans L’Étranger ce nom se changera en Meursault qui nous suggère peut-être “Meure-Soleil”. Dans ses notes sur L’Étranger, Camus écrit en août 1937 : « Le type qui donnait toujours les promesses et qui travaille maintenant dans un bureau. Il ne fait rien d’autre part, rentrant chez lui, se couchant et attendant l’heure du dîner en fumant, se couchant à nouveau et dormant jusqu’au lendemain. Le dimanche, il se lève très tard et se met à sa fenêtre, regardant la pluie ou

Mais finalement c'est justement parce qu'ici tout est possible qu'on peut dire qu'il ne se passe rien. Le temps est en suspens dans cette scène où l'absence de mouvement fait ressentir le lourd et monotone silence de la rue. De même, la vie de Meursault est rythmé par cette monotonie du quotidien, lente, répétitive, impersonnelle qui donne progressivement naissance au sentiment de l'absurde. En effet, ce sentiment s'éprouve au sein du quotidien, par un individu au sens aiguisé par la solitude

«Sauf en cas de nécessité absolue, il ne m’est jamais arrivé d’amorcer une conversation avec qui que ce soit depuis mon départ de Saint-Étienne.» (p.49) 1.3 «Maintenant, chaque fois que je vois le père Manseau, c’est-à-dire tous les jours sauf le dimanche, j’incline la tête en sa direction.» (p.47) Argument 2 : Jodoin déteste les situations qui l’obligent à s’adapter aux changements, et du coup, a un penchant pour le confort. 2.1 Chez Trefflé «Je m’installe d’ordinaire dans un coin contre une

héros, nous amène à nous demander si, pour intéresser le lecteur, le roman doit mettre en scène des héros accomplissant des exploits héroïques ou des personnages ordinaires. Autrement dit, le héros de roman doit-il nécessairement avoir une dimension héroïque, prendre son destin en mains pour captiver le lecteur ? Des personnages ordinaires, plus banals, plus passifs, à l'instar du narrateur d'Un homme qui dort de Perec qui déclare : « Tu te sens peu fait pour vivre, pour agir, pour façonner », ne peuvent-ils

il est sans conteste l’un des auteurs français les plus célèbres du XXe siècle. Avec L’Étranger, Camus assoit les principes de ce qu’il appelle l’absurde. Dans le roman, le lecteur plonge immédiatement dans « la tête » du personnage principal, Meursault. On ressent alors une espèce de malaise face aux pensées et aux actes d’un personnage déroutant. Qu’est-ce qui rend cet incipit original ? Afin de répondre à cette problématique, nous étudierons cet extrait en deux temps : en premier lieu,

duchesse de Guermantes. Charlus a 62 ans. Albertine quitte définitivement le narrateur. Il parle de Rosita accolée à Doodica que Barnum montre à cette époque. Printemps : Albertine s'enfuit et meurt dans un accident. Il commence à oublier Albertine le dimanche de la Toussaint. 1902 : Début de l'année : conversation avec Andrée. Printemps : séjour à Venise. Il voit Mme de Villeparisis et M. de Norpois vieillis, ils ont plus de 80 ans. Il s'éprend d'une marchande de verrerie de 17 ans (âge d'Albertine à

le terme « étranger » évoque un jeune homme (Meursault) qui se sent étranger au monde. Parce qu’il ne se conforme pas aux normes sociales et aux attentes humaines, il est appréhendé par son entourage comme bizarre et indiscernable. Faire partie d’une société signifie partager avec les autres des mêmes valeurs, c’est-à-dire, trouver une convergence sur quelques principes fondamentaux. Mais dans l’Étranger , Meursault dans ce que l’on pourrait définir comme une

le terme « étranger » évoque un jeune homme (Meursault) qui se sent étranger au monde. Parce qu’il ne se conforme pas aux normes sociales et aux attentes humaines, il est appréhendé par son entourage comme bizarre et indiscernable. Faire partie d’une société signifie partager avec les autres des mêmes valeurs, c’est-à-dire, trouver une convergence sur quelques principes fondamentaux. Mais dans l’Étranger , Meursault dans ce que l’on pourrait définir comme une

Là est toujours la parfaite religion, le parfait gouvernement, le parfait et incomparable usage de toutes choses. [Ces hommes-là] sont sauvages de même que nous appelons sauvages les fruits que la nature a produits d'elle-même et dans sa marche ordinaire, tandis que, à la vérité, ce sont ceux que nous avons altérés par nos procédés et détournés de l'ordre habituel que nous devrions plutôt appeler sauvages. En ceux-là sont vivantes et vigoureuses les véritables et les plus utiles et plus naturelles

devenir le héros d'un roman, nous verrons que la notion de héros évolue à travers le temps. Tout d'abord nous étudierons ces héros emblématiques , dits «héros hors-du-commun» , ensuite nous verrons que de nombreux écrivains ont choisis des personnages ordinaires comme centre de leurs romans, nous étudierons également que cette évolution littéraire continue et que le roman cherche de nouvelles voies dans la remise en cause de la notion de personnage. Depuis l'Antiquité et dans le courant des siècles