Meursault Personnage Déroutant

percevoir trois sens à ce titre : - Meursault est un étranger car il est différent des autres hommes qui subissent leur existence sans se poser de questions. - Il est étrange, déroutant pour le lecteur. - Il est étranger à sa propre existence. Malgré la focalisation interne, le lecteur a bien du mal à comprendre le héros. Meursault à du mal à reconnaître ses sentiments, ce qui lui donne cet aspect détaché. En fait le lecteur n'a pas accès à l'émotivité de Meursault. Camus utilise volontairement cette

seul personnage actif : c'est elle qui "est venue" chercher Meursault, qui a "demandé", a "voulu savoir", "s'est demandé, "a déclaré", "elle aimerait". 5 questions C'est également elle qui rompt le silence. Elle fait des gestes qui accompagnent ses propos : "elle m'a pris le bras". Questions au style indirect, puis une au style direct, de Marie, qui montre sa surprise. C'est un dialogue de sourds, déconcertant. Marie pose des questions, soulève des problèmes. Contraste avec Meursault.

Séance : Intimité du narrateur-personnage et écriture désincarnée. Problématique : dans quelle mesure l’écriture de cet incipit propose-t-elle une nouvelle conception romanesque du héros ? 1. Un incipit surprenant a) Le lecteur est précipite dans la conscience du personnage au moyen de la forme de discours narrative et du genre du journal intime → En effet : temps de l’énonciation (présent l.1, futur l.7, passé composer l.13) + focalisation interne. Les faits sont consignes avec neutralité

l'utilisation du point de vue interne (la perception des événements se fait uniquement par le personnage) On retrouve plus de 22 fois "je" en anaphore, renforcé par les pronoms possessifs. - Simultanéité entre moment où il écrit et le déroulement des événements. Le lecteur est projeté dans le présent du héros. Cadre spatio-temporel : Alentours d’Alger, « asile », « Chez Céleste ». Pers. Inconnus : Narrateur : Meursault. « Maman » ? -> Femme âgée, « Céleste », « patron » apparait comme antipathique

(l’étranger). Publié en 1942, ce dernier met en scène Meursault, le narrateur qui raconte sa vie. Cet extrait est l’incipit dont la première phrase « Ce matin Maman est morte » est restée célèbre. Ce début du roman déroute le lecteur. Nous nous demandons pourquoi et essayons de déterminer pourquoi ce sentiment de malaise persiste après la lecture, en déduire les implications des constructions personnelles. Enfin, nous verrons que ce personnage évolue dans un univers absurde. I. Le dispositif

traditionnel : - Présentation du lieu et de l'époque - Présentation de la situation - Présentation des personnages Incipit atypique : ne respecte pas ces trois caractères. Plan : I) Un incipit traditionnel      A) Le cadre spatio-temporal & la situation. Alger, Marengo asile de vieillard, là où loge sa mère. Sa mère est morte, elle était dans une maison de retraite.       B) Les personnages La mère : maison de retraite, morte. Le "narrateur", pas nom, il a des habitudes. Le patron et

Seconde Guerre mondiale, ressemble sur un point à son personnage principal, Meursault, qui vit à Alger là où agrandit Camus. L’Etranger fait partie de ce que Camus nomme « le cycle de l’absurde » La seule certitude humaine, c’est la mort : point de départ de la réflexion de Camus qui cherche à nous rendre sensible à cette absurdité. Ce roman peint un personnage indifférent à sa vie, étranger à tout ce qui lui arrive.. Dans sont recit, Meursault se contente de décrire les événements de manière distante

du fait qu'il est étranger à sa propre vie, Meursault a du mal a reconnaître ses propres sentiments, ce qui lui donne un aspect froid et détaché. Il est étrange, déroutant pour le lecteur. PERSONNAGES : Le personnage principal est Meursault. Parents décédés. Il n'éprouve pas de sentiments.Céleste : Gérant d'un restaurant fréquenté régulièrement par MeursaultLe concierge : Concierge de l'asile ou demeurait "maman" (Mme Meursault, mère de Meursault)Le directeur : Gère l'asile où était internée

L'étranger, ainsi que les pièces de théâtre Caligula et Le Malentendu. Meursault, le narrateur, s'ouvre sur son indifférence face au deuil de sa mère qui vient de mourir. Silencieux, mélancolique, Meursault incarne la philosophie de l'absurde. En quoi la rencontre avec le concierge éclaire-t-elle notre compréhension de Meursault ? Dans un premier temps, nous étudierons la rencontre singulière entre le concierge et Meursault, puis dans une seconde partie, nous nous pencherons sur le cadre tout

aussitôt le ton du roman. On verra en quoi cette plonger dans l’intériorité du narrateur est aussi une plonger dans une nouvelle conception du roman. On va mettre en évidence que cet incipit ne répond pas aux attentes du lecteur. I- Un incipit déroutant a) Une entrée en matière étonnante Le roman s’ouvre dans un incipit in medias res, la mort inaugurale de la mère sert d’élément déclencheur, la situation initiale est passée sous silence. Le recourt au mot « maman » suppose a lui seul une narration