Meursault Solitude

pleine de contradictions. Par exemple, il déteste le confort bourgeois mais ne peut pas s’en passer comme le montre ce texte. Il n’a rien d’un loup des steppes, il ne peut se passer de la civilisation. Il sortira de l’absurde pas par la révolte comme Meursault mais par la pensée qu’il a une infinité de personnalité avant lui. Il peut choisir l’une d’entre elles puis y renoncer, puis en choisir une autre etc.. Il est donc entièrement libre. Comme le dira plus tard J.Paul Sartre son existence précède son

blanche et sèche André Brink lePetitLittéraire.fr RÉSUMÉ ÉTUDE DES PERSONNAGES 7 12 Ben Du Toit Gordon Ngubene Emily Susan Suzette Stanley CLÉS DE LECTURE 15 Le contexte historique Un roman engagé Deux mondes séparés La thématique de la solitude PISTES DE RÉFLEXION 24 POUR ALLER PLUS LOIN 25 André Brink Professeur et écrivain sud-­africain d’expression afrikans •  Né en 1935 à Vrede (Afrique du Sud) •  Quelques-­unes de ses œuvres : ʟʟ Au plus noir de la nuit (1973), roman ʟʟ Une

Fiche : L’évolution du personnage de roman I - Les origines du personnage de roman - Moyen Age :  terme « roman » est me
die
val (XIIe) de
signe les romans de chevalerie (e
crits en langue romane) dont les he
ros aux qualite
s exceptionnelles incarnent les vertus telles que courage et loyaute
 (he
ritiers des he
ros e
piques de l’Antiquite
 comme ceux de L’Iliade d’Home!re)  Romans parodiques et satiriques (Le Roman

rappellent les plaines de son Algérie natale, là où subsiste comme nulle part ailleurs, cette exquise odeur du soleil, qu’il évoque si bien dans ses textes. Une année plutôt, il y avait acheté une maison avec l’argent du prix Nobel pour profiter de sa solitude et se consacrer à l’écriture d’un nouveau roman  ; ce qu’il n’avait pas fait depuis six ans. Camus est affligé par la situation en Algérie qu’il vivait comme une douleur personnelle, délaissé et critiqué par ses amis de gauche qui le qualifie

partielle : ainsi le narrateur transforme la scène de l'enterrement en scène d'amour en idéalisant Manon et en faisant son éloge funèbre. L'enterrement mêle amour et mort et scelle la passion des amants par-delà la mort.Conclusion :C’est ainsi, dans la solitude et aux frontières de la vie et de la mort, que Des Grieux fait l’expérience d’une union qu’il espère éternelle avec Manon. Le récit a posteriori vise à mettre en évidence le courage dont il a fait preuve pour accomplir cet ultime geste d’amour. Il

réalistes de l'humanité. II. Le personnage ordinaire, portrait réaliste de l’humanité Phrase d'accroche 1. Il donne une vision du réel et favorise l’illusion du vrai Le personnage romanesque est souvent un être sans qualités particulières. [Exemple] Meursault dans L’Étranger de Camus, roman de l’absurde Il donne lieu à une intrigue plausible, vraisemblable : on y croit. Immergé dans la vie quotidienne, son destin est « ordinaire ». [Exemple] La vie de province, banale, ennuyeuse dans Madame Bovary, de

l’imaginaire (cf le réalisme magique d'un García Marquez dans Cent ans de solitude : un roman dont l’intérêt réside pour une large part dans le mélange de réel et de merveilleux). 3. Ces héros et leur univers, idéalisés, parfois stylisés, peuvent alors être chargés d’une valeur symbolique (les héros, porte-parole de leur créateur, et le monde édifiant qui est le leur, sont porteurs d’une « leçon » pour le lecteur : cf Meursault et son destin accepté). 4/5 Séquence I : L’homme face au sentiment

Mon cœur, comme un tambour voilé, Va battant des marches funèbres. -Maint joyau dort enseveli Dans les ténèbres et l’oubli, Bien loin des pioches et des sondes ; Mainte fleur épanche à regret Son parfum doux comme un secret Dans les solitudes profondes. » Quelques citations : « Il n’y a qu’un problème philosophique vraiment sérieux : c’est le suicide. » (incipit du Mythe de Sisyphe) « Cette évidence, c’est l’absurde. C’est ce divorce entre l’esprit qui désire et le monde qui

falloir abandonner certaines théories. Les héros idéalisés nous fascinent, certes ils sont pour nous un moyen de vivre quelque chose d'exceptionnel par procuration comme avec le personnage de Robinson Crusoé où nous vivons l'expérience de 28 ans de solitude sur une île déserte. Mais d'autres lecteurs ont au contraire besoin de s'identifier à des personnages qui ne sont ni bons ni mauvais pour qu'ils soient plus proches de la réalité. Cependant, Zola insistait sur le caractère médiocre de ses personnages

m'a dit: «Excusez-moi, excusez-moi.» Je l'ai invité à entrer, mais il n'a pas voulu. Il regardait la pointe de ses souliers et ses mains croûteuses tremblaient. Sans me faire face, il m'a demandé: «Ils ne vont pas me le prendre, dites, monsieur Meursault. Ils vont me le rendre. Ou qu'est- ce que je vais devenir?» Je lui ai dit que la fourrière gardait les chiens trois jours à la disposition de leurs propriétaires et qu'ensuite elle en faisait ce que bon lui semblait. Il m'a regardé en silence