Meursault Spectateur

pour la première fois à la mort. […] je n’avais jamais pensé à la mort parce que l’occasion ne s’en était pas présentée, mais maintenant l’occasion était là et il n’y avait pas autre chose à faire que de penser à ça. (ŒR, 217) Dans L’Étranger, Meursault réfléchit également, après sa condamnation à mort, sur l’exécution et finit par reconnaître l’inéluctabilité de sa mort. Car en réfléchissant bien, en considérant les choses avec calme, je constatais que ce qui était défectueux avec le couperet,

laisse le droit de ne rapporter que l'essentiel. Au fil du roman, on va passer du journal au récit. Dans la première partie, la chronologie est assez précise, on va de jour en jour, ou éventuellement, de semaine en semaine. Épisode après épisode, Meursault raconte ce qu'il a fait, il n'a pas beaucoup de recul, on n'a pas d'allusions à l'avenir et peu de retours en arrière. On se situe peu de temps après ce qui s'est passé. Dans la deuxième partie, et même à partir du chapitre 6 de la première partie

n'accorde-t-il d'intérêt au héros qu'en fonction des épreuves qu'il affronte?» Nous verrons en effet que si d’une part le lecteur/spectateur peut montrer de l’intérêt pour un héros au regard des épreuves qu’il réalise avec succès , il peut aussi s’en désintéresser ; les performances réalisées n’ayant pas l’exclusivité de l’intérêt. En effet, le lecteur/spectateur peut éprouver de l’intérêt pour un être d’exception (le héros) car il suscite, à travers la multitude de péripéties et d’épreuves traversées

faubourgs de la vie privée, solitaire, sensuelle. Et c'est pourquoi des lecteurs ont été tenté de le considérer comme une épave. Meursault ne joue pas le jeu. La réponse est  simple : il refuse de mentir. [...] ...On ne se tromperait donc pas beaucoup en lisant dans L'Étranger l'histoire d'un homme qui, sans aucune attitude héroïque, accepte de mourir pour la vérité. Meursault pour moi n'est donc pas une épave, mais un homme pauvre et nu, amoureux du soleil qui ne laisse pas d'ombres. Loin qu'il soit

Le roman a été traduit en quarante langues et une adaptation cinématographique en a été réalisée par Luchino Visconti en 1967. Résumé Le roman met en scène un personnage-narrateur nommé Meursault, vivant à Alger en Algérie française. Le roman est découpé en deux parties. Au début de la première partie, Meursault reçoit un télégramme annonçant que sa mère, qu'il a internée à l’hospice de Marengo vient de mourir. Il se rend en autocar à l’asile de vieillards, situé près d’Alger. Veillant la morte toute

fallait que je rencontre le directeur. Comme il était occupé, j’ai attendu un peu. Pendant tout ce temps, le concierge a parlé et ensuite, j’ai vu le directeur : il m’a reçu dans son bureau. » (I.p.11) On remarque le signe de protocole dans la vie. Meursault a qui l’on a demandé de voir le directeur, dans en premier temps, lorsque il arrive à l’asile, mais a qui l’on interdit de voir sa mère. Un rituel conventionnel qui est dans l’ordre social. « En me réveillant, j’ai compris pourquoi mon patron avait

prison »). A l’inverse, Fabrice et Meursault pour des raisons très différentes se laissent « charmer par les douceurs de la prison » (texte B) ou trouvent que « dans un sens c’est un avantage » (texte D). Fabrice est dans la contemplation du monde qui l’entoure (car il lui permet de rejoindre la femme qu’il aime : Clélia) et associe son état d’âme au chant des oiseaux qui sont enfermés comme lui dans une cage, qu’il trouve par assimilation « jolie ». Meursault semble extérieur (« étranger » selon

d'un extrait du livre La Condition humaine écrit par André Malraux en 1933 dans lequel le personnage principale : Tchen doit assassiner un trafiquant et d'un extrait de L' Étranger de Camus écrit en 1942 : le moment où le personnage principale Meursault tue un Arabe sans être vraiment conscient. On pourrait donc se demander comment la description de la nature et des lieux intervient dans ces trois extraits. Le thème des trois extraits donc est l'assassinat d'un personnage du roman. Dans deux

symboliquement contrairement au 19 ème siècle. Néanmoins certains écrivains introduisent des symboles dans les noms des personnages. C’est le cas dans l’Etranger de Camus, où le nom du personnage de Meursault ( personnage principal de l’œuvre) symbolique la contraction entre « mer » et « soleil ». En effet, Meursault est un personnage qui a peu de « lumière » et qui est froid et hypocrite envers la société (il ira jusqu’à tuer un arabe). I-b) L’identité du personnage Deuxièmement, l’identité du personnage

Ensuite, on peut également remarquer le cas de Meursault, qui est le personnage principal du roman d'Albert Camus -cité précédemment- : L’Étranger. Meursault est comme tout le monde, il mène une vie tranquille à Alger, jusqu'à ce qu'il soit mêlé à un conflit entre un proxénète et sa maîtresse qui va mal tourner. Il va finir par tuer un homme qui l'avait agressé et sera poursuivi en justice. Mais le jugement ne sera pas très loyal ; les juges acculeront Meursault en lui posant des questions personnelles