Meursault Spectateur

Lecture analytique 4 Excipit du roman L’Etranger, De CAMUS P 182-184 Passage : - à mettre en parallèle avec l’incipit du roman -> pour voir la transformation du personnage narrateur = Meursault ) -montre M en prison mais contrairement au passage précédent où il était en proie avec la colère il est apaisé et calme. Après avoir vu l’aumônier sortir, M retrouve la paix de l’univers, se livre à une réflexion sur la mort + l’absurde lucide et revendiqué qui débouche sur le bonheur. Passage

soit consommé, pour que je me sente moins seul, il me restait à souhaiter qu’il y ait beaucoup de spectateurs le jour de mon exécution et qu’ils m’accueillent avec des cris de haine. Problématique : Axe Outil d’analyse Relevé Interprétation II 3 II 3 imparfait L’usage dominant de l’imparfait semble faire durer de manière indéterminée ce sentiment de plénitude. L’instant présent s’étire pour Meursault, voire se mêle au passé (souvenirs de la fin de vie de sa mère). III 3 Périphrase euphémisme

mot juste . -Volonté de plaire et d’instruire L'art classique veut émouvoir, provoquer le rire ou les larmes . Il faut aussi instruire les lecteurs/spectateurs afin de «corriger les vices des hommes » (Molière). Les œuvres artistiques doivent susciter la réflexion et répondre aux questions morales, sociales ou religieuses . Elles s'interrogent aussi sur les grandeurs et les faiblesses

(le héros dépassé par la brutalité de la guerre, la clôture de l'extrait sur la désertion) Héros et antihéros (différences) • Des scènes de spectacle, mais des rôles différents : Gavroche est le spectacle ; Fabrice, Frédéric et Bardamu sont des spectateurs. • Gavroche, une mort en chantant / un sacrifice une mort héroïque (portrait de Gavroche en action), sous les yeux d’un lecteur omniscient + une vision ludique, insouciante et surnaturelle du combat. • Bardamu, la remise en question des valeurs

comme Charles Bovary, sorte d’antihéros (loin du prince charmant) Zola : « le premier homme qui passe est un héros suffisant » B personnages au comportement proche de l’absurde Des personnages médiocres afin de souligner l’absurde Ex : Meursault dans l’étrangers qui ne sait pas exactement pk il tue l’arabe et qui n’a jamais éprouvé le moindre sentiment fort C le personnage haïssable Barmadu dans voyages au bout de la nuit est méchant, lâche mais qui défini la guerre et les hommes en

84) et nous savons par Albertine que tout le monde l'adore et le recherche, que ce soit la marquise de Cambremer à Balbec ou bien la duchesse de Guermantes qui regrette son isolement dans La Prisonnière. Quelques épisodes où il quitte le rôle de spectateur nous révèlent un peu son caractère: nous le découvrons ainsi hypernerveux lorsqu'il se met à piétiner avec fureur le chapeau de Charlus dans son salon (IV, 216), très sensible lorsqu'il prend conscience de la mort de sa grand-mère (V-1, 176) mais

français La Grande Vadrouille fait partie des grands classiques du cinéma français. C’est LE classique par excellence du genre comique à la française. Pendant près de trente ans, ce film a détenu le record des entrées en France avec 17 millions de spectateurs. Son immense succès repose à la fois sur le jeu de deux acteurs fétiches, Louis de Funès et Bourvil, et sur l’intelligence du scénario, qui parvient à mêler fiction et réalité, anticipation et suspense, humour et tendresse. RESUME En 1942, trois

romantisme, où il ne se passe rien. Non-événement textuel. Scène déceptive, très brève, importante mais traitée comme dérisoire. I. Etude du discours rapporté 1. Le discours rapporté Discours indirect : les paroles citées sont rapportées par Meursault. Tout est filtré par sa subjectivité. Verbes simples et récurrents. Il est rapporté seulement ce qui l’intéresse, perte d’autonomie des paroles. Discours direct : mise en relief des termes en discours direct. Trois de M. contre une de Ma. Le narrateur

coupable que la Parisienne que Masson avait épousée ou que Marie qui avait envie que je l'épouse. Qu'importait que Raymond fût mon copain autant que Céleste qui valait mieux que lui ? Qu'importait que Marie donnât aujourd'hui sa bouche à un nouveau Meursault ? Comprenait-il donc, ce condamné, et que du fond de mon avenir... J'étouffais en criant tout ceci. Mais, déjà, on m'arrachait l'aumônier des mains et les gardiens me menaçaient. Lui, cependant, les a calmés et m'a regardé un moment en silence. Il

commençait une liaison irrégulière et allait rire devant un film comique », qui tuait un arabe « à cause du soleil » et qui, la veille de son exécution capitale, affirmant qu’il « avait été 15 heureux et qu’il l’était encore », souhaitait beaucoup de spectateurs autour de l’échafaud pour « l’accueillir avec des cris de haine de haine » ? Les uns disaient : « c’est un niais, un pauvre type » ; mieux inspirés : « c’est un innocent ». Encore fal- lait-il comprendre le sens de cette innocence. M. Camus,