Meursault Spectateur

du procès, on le trouve étranger. Il ne ressent aucune culpabilité. Il semble étranger au monde qui l’entoure. Il n’est pas conscient de ce qui l’attend. Il est spectateur de son procès. Nous nous posons la question du sens de la vie. Ce qui est intéressant dans ce roman est l’inadéquation entre le personnage et la société. * Meursault n’est pas le double de Sartre ! Meurseult est indifférent, absence de sentiment. Il n’éprouve rien à la mort de sa mère (pas spécialement tristesse). Pour le mariage

commençait une liaison irrégulière et allait rire devant un film comique », qui tuait un Arabe « à cause du soleil » et qui, la veille de son exécution capitale, affirmant qu'il « avait été heureux et qu'il l'était encore », souhaitait beaucoup de spectateurs autour de l'échafaud pour « l'accueillir avec des cris de haine »? Les uns disaient : « c'est un niais, un pauvre type »; mieux inspirés: « c'est un innocent ». Encore fallait-il comprendre le sens de cette innocence. M. Camus, dans Le Mythe de

par M car il le présente comme 1 monstre qui serait un danger pr la société. L'avocat va prendre la parole. Le système défensif est basé sur la vision de M qui ne crpt ps à la vision de ce qu'il est. PB : En quoi le texte, à travers l'attitude de Meursault révèle t-il la comédie sociale et l'absurdité du monde? I/ La satire sociale a) La comédie de la justice. - Les jurés sont rapprochés ironiquement des ventilateurs ac l'opposit° « grands » /  « petits ». Ils snt introduits par « les petits

héros, avec le dét. Possessif « notre » ; antithèse héros / fort humain. • Jeu sur le décalage entre Fabrice et les événements (connecteurs temporels qui indiquent qu’il est toujours en retard sur l’action ; verbes de perception qui le montrent en spectateur ; réactions décalées : il est horrifié... par la vue du cheval). • « Il n’y comprenait rien du tout » ; « admiration enfantine » (noter le lexique de l’enfance, voire de l’infantilisation, avec « gourmander », « réprimande »). • Deux descriptions

avoir les caractéristiques du héros que rien ne peut arrêter : parfois, il ne peut rien faire face aux combats, il est dépassé. Dans A l'Ouest,rien de nouveau, de Erich Maria Remarques, le personnage principal est Paul Baümer, il est terrifié et spectateur de la violence des tranchées et des conditions de vie. Dans Voyage au bout de la nuit, de Louis-Ferdinand Céline, le personnage de Bardamu est impuissant pendant la première guerre mondiale et la qualifie donc de barbarie, d'absurdité. Il est tout

grand et très masculin. Toujours dans la catégorie des sentiments, nous pouvons citer l'étranger d'Albert Camus. Le narrateur est un employé de bureau, comme une grande partie des gens ayant un emploi. Le lecteur peut ressentir les sentiments de Meursault et entre dans la vision du personnage et compatit. Pour finir, le lecteur peut ressentir une reconnaissance de soi-même et de son comportement dans la société. On retrouve beaucoup cette idée dans le Rapport de Brodeck de Phillipe Claudel. Dans

toutes les merveilles du monde qui me sont offertes… L’autre monde, l’Occidental, celui où l’on s’appelle Anna, Aureliano, Meursault, Karen, Franz, Emma, où l’on vit des aventures, où la vie vaut la peine d’être vécue, même quand le terme en est la mort, les poignées d’arsenic, les roues du train dans la petite gare de Lassenki, la guillotine et qu’il y ait beaucoup de spectateurs le jour de mon exécution et qu’ils m’accueillent avec des cris de haine… Ce n’est pas la première fois. Ce qui est nouveau

phrases « Cet ouvrage est une œuvre de fiction. Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé ne pourrait être que fortuite. ». Des distances sont prises quant à l’identification du lecteur à un personnage. En effet le lecteur ou spectateur peut se reconnaître dans une fiction, un personnage créé quelque dizaine ou centaine d’année avant, mais pour autant le personnage fait il partit de l’univers familier du lecteur ? L’auteur cherche à reproduire le réel chez ses personnages

s’attache au personnage malgré le fait qu’il soit laid et que se soit un meurtrier. D’autre part, il peut y avoir des personnages qui se rapprochent du lecteur dans la simplicité de leur vie mais qui représentent des « anti héros », comme, par exemple Meursault (l’Etranger de Camus) qui a une vie sans intérêt, des sentiments faibles notamment à la mort de sa mère. Le héros prend alors une tournure de personnage banal. Certains portraits de personnages principaux sont tracés à une certaine époque, le lecteur

déroule, ce qui lui confère à la description un aspect intemporel. Similaire à assister à une pièce de théâtre avec ses décors et acteurs déguisés, ou un film, la description s’en charge de toutes les images et sensations visuelles perçues par le spectateur. La description romanesque est capable même de surpasser la côté visuel pour aborder le monde des odeurs, comme par exemple « Le parfum » de Patrick Süskind, où le lecteur est confronté à une Paris du XVIII puante et sale, décrite de façon très