Midi Leconte De Lisle

poésie lyrique peuvent être recherchées dans les chants populaires et les danses. L’influence de la culture arabe se fait sentir également. La poésie médiévale représentative de la littérature courtoise atteint son sommet dans l’art des troubadours. Le Midi, où l’économie est plus développée que dans les provinces du Nord et où la vie quotidienne est moins belliqueuse, se rend plus propice à l’art qui chante l’amour et le printemps. L’influence de cette poésie se traduit dans la langue d'oïl pendant la

présent, toujours accompagné d’une mélodie. L’influence de la culture arabe, des chansons et danses populaires se fait sentir. La poésie médiévale atteint son sommet dans l’art des troubadours (poète et musicien de langue d'oc, sud de la France). Le Midi, où l’économie est plus développée et où la vie quotidienne est moins belliqueuse, se rend plus propice à l’art qui chante l’amour et le printemps. L’influence de cette poésie se traduit dans la langue d'oïl pendant la deuxième moitié du XIIe siècle

nuit enfantés : Et que fuie avec vous la mémoire honteuse Des objets qu'à nos sens vous avez présentés. Chantons l'auteur de la lumière, Jusqu'au jour où son ordre a marqué notre fin. Et qu'en le bénissant notre aurore dernière Se perde en un midi sans soir et sans matin. Gloire à toi, Trinité profonde, Père, Fils, Esprit Saint, qu'on t'adore toujours, Tant que l'astre des temps éclairera le monde, Et quand les siècles même auront fini leur cours. Jean RACINE L'Homme et son image

2007 Groupe Beauchemin, Éditeur Ltée Guide littéraire, 2e édition Courants, auteurs et titres 6 Les courants littéraires Époques/courants e Principaux auteurs/titres Littérature poétique • Th. Gauthier. Émaux et Camées (1852) • Leconte de Lisle. Poèmes antiques (1852) ; Poèmes barbares (1862) ; Poèmes tragiques (1884) • Th. de Banville. Odes funambulesques (1857) ; Améthystes (1863) ; Les Exilés (1867) ; Les Princesses (1874) ; etc. • J.M. de Heredia. Trophées (1893) • Baudelaire, Verlaine

gloire en nappes d'or coule de ta blessure, comme d'un sein puissant tombe un suprême amour. Meurs donc, tu renaîtras ! L'espérance en est sûre. Mais qui rendra la vie et la flamme et la voix au coeur qui s'est brisé pour la dernière fois ? Leconte de Lisle, 1862, tiré de Poèmes barbares (1878), pages 239 Au soleil Avril à l'air léger, sonore et lumineux, Fait passer sur la rue où fume un peu de glace En vibrante fumée incolore et fugace, Le vent qui penchera les rosiers épineux. Le soleil

lui qui pèse ou qui pose. Il faut aussi que tu n'ailles point Choisir tes mots sans quelque méprise : Rien de plus cher que la chanson grise Où l'Indécis au Précis se joint. C'est des beaux yeux derrière des voiles, C'est le grand jour tremblant de midi, C'est par un ciel d'automne attiédi» Le bleu fouillis des claires étoiles ! Car nous voulons la Nuance encor, Pas la Couleur, rien que la Nuance ! Oh ! la Nuance seule fiance Le rêve au rêve et la flûte au cor ! 3 110 L'ART POÉTIQUE DE P A

se révèle ainsi un précurseur des idées déterministes de Taine. Elle établit des oppositions entre les antiques et les modernes, entre les littératures du Midi et celles du Nord. La poésie des Antiques est, selon Mme de Staël, une poésie des objets extérieurs, tandis que la poésie moderne peint les mouvements de l’âme. Les littératures du Midi, solaires, issues de la lucidité, de la raison et imitées d’après l’Antique, sont mises sous le signe du classicisme. Celles du Nord, brumeuses et mélancoliques

le fond bleu et rouge, figurant ainsi le drapeau français, accompagnée de la devise Liberté, Égalité, Fraternité. 3. La Marseillaise La Marseillaise [], hymne national de la République française, est également née avec la révolution. Rouget de Lisle l’écrit ŕ la suite de la déclaration de guerre ŕ l’Autriche en 1792, avec le titre de ŤChant de guerre pour l'armée du Rhinť et le chante pour la premičre fois dans le salon du maire de Strasbourg; donc c’était un chant de guerre. On l’a ensuite appelée

intérieur ◊ Le "je" des 3 premières strophes paraît entièrement caractérisé par la négation. La voix du poète est ici d'une ironie désepérée ( cf le rejet des ses inspirateurs : Baudelaire ou les parnassiens à travers l'écho de Paysage polaire de Leconte de Lisle au v6-7). En l'absence d'interlocuteur, le poète apostrophe la nature, pour justement exprimer son refus d'une telle attitude. A partir de la strophe 2, il ne semble même plus y avoir d'interlocuteur que lui-même. ◊ Les causes de cette attitude

rancoeurs, Et, dédaignant la vie aux chants sophistiqueurs, Laissons le bon Trépas nous conduire aux Erèbes. Tu nous visiteras comme un spectre de givre; Nous ne serons pas vieux, mais déjà las de vivre Mort ! Que ne nous prends-tu par telle après-midi. Languides au divan, bercés par sa guitare, Dont les motifs rêveurs, en un rythme assourdi, Scandent nos ennuis lourds sur la valse tartare ! Violon de villannelle Sous le clair de lune au frais du vallon,