Ministre en chef

(art. 5) ? Ou est-ce le Premier ministre, puisqu'il «dirige l'action du gouvernement-» (art. 21), lequel «détermine et conduit la politique de la nation» (art. 20) ? Est-ce le Président, puisqu'il «nomme le Premier Ministre » (art. 8), et en décide seul ? Est-ce le Premier ministre, puisque le Président ne peut changer le gouvernement sans que le Premier ministre lui en présente la démission ? Est-ce le Président, puisqu'il ne se gêne pas pour révoquer le Premier ministre à sa guise comme Michel Debré

« Premier ministre ? Fonction la plus difficile de la République, qu’on ne quitte que par le sacrifice ou la défaite ». (Edouard Balladur). Avant 1958, le Premier ministre était nommé président du Conseil pendant les IIIe et IVe Républiques. Mais, pour renforcer son autorité, en prenant exemple sur le modèle britannique, sa dénomination a été changée. Il est nommé par décret par le Président de la République. (Art. 8). L’article 21, nous donne ses fonctions : « il dirige l’action du Gouvernement »

conditions et suivant les procédures prévues aux articles 49 et 50. L’article 21 vient préciser le rôle du Premier ministre « Le Premier ministre dirige l'action du Gouvernement. Il est responsable de la défense nationale. Il assure l'exécution des lois. Il peut déléguer certains de ses pouvoirs aux ministres. » Les rapports entre le Président de la République et le Premier Ministre varient selon que l’on est en situation de primauté présidentielle ou en période de cohabitation. La Vème république

4ème V. ORIOL et R. COTY, sous la 3ème et 4ème suffrage universel indirect qui va se poursuivre de 1958 à 1962 (date de la révision) Section 1 : Missions et statuts du président de la République Paragraphe 1 : Missions en faisant un véritable chef de l'état Article 5 de la constitution : « Le président de la république veille au respect de la constitution. Il assure par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l'état. Il est le garant de l'indépendance

régime britannique est constitué d’un système bipartisan : deux partis sont prééminents, le parti conservateur et le parti travailliste. Depuis le printemps 2010, on assiste à un gouvernement de coalition avec un Premier ministre conservateur, David Cameron, et un vice-Premier ministre libéral démocrate, Nick Clegg. Le Royaume-Uni, considéré comme le berceau du parlementarisme, peut-il être défini comme un régime parlementaire ? Les particularismes de ce régime sont-ils en adéquation avec ce type

jeu la responsabilité politique du gouvernement (le chef de l'État étant, lui, irresponsable) et le gouvernement décider la dissolution du Parlement dans le cas des régimes parlementaires dualistes. En effet, il existe deux variétés de régimes parlementaires : le régime parlementaire moniste qui est une variété de régime parlementaire où le gouvernement n'est responsable que devant le seul Parlement en raison de l’effacement institutionnel du chef de l'État. Mais on a aussi le régime parlementaire

fonctions. 2. L'intérim. a. Les cas ouvrant l'intérim. b. Le régime de l'intérim. §2 : La responsabilité du président de la République. A. L'approche constitutionnelle du président. 1. Le paradoxe de la 5ieme: l'irresponsabilité théorique du chef de l'état. 2. La responsabilité juridique du président de la république. a. L'immunité. b. La destitution. B. L'approche politique de la responsabilité du président. 1. La responsabilité directe. 2. La responsabilité indirecte. a. La censure

doit remettre sa démission s’il ne dispose plus de cette majorité. Pour cette raison l’exécutif est dissocié entre chef de l’état et gouvernement. Le premier peut être un monarque et va incarner la continuité de l’état et ne participe pas à l’exercice du pouvoir et il nomme le chef du gouvernement. Il est donc politiquement irresponsable. C’est le chef du gouvernement et ses ministres qui assument la conduite de la politique nationale sous le contrôle des assemblées parlementaires. Le fonctionnement

« Monarque républicain » , « hyper-président » , « super premier-ministre » , les qualificatifs n’ont jamais manqué pour tenter de cerner la nature de la fonction présidentielle sous la Cinquième République . Il faut dire que l’on est passé d’un président qui « inaugure les chrysanthèmes » à un chef de l’Etat directement aux manettes , d’un président aux pouvoirs quasi-symboliques sous la Quatrième à un président à la manœuvre et aux pouvoirs considérablement amplifiés . Derrière la question

régime parlementaire (Cf. Michel Debré, discours en 1958). A cette fin, le constituant va attribuer au chef de l’Etat de nouveaux moyens, de nouveaux pouvoirs. L’article 19 de la Constitution va distinguer deux types de pouvoirs : les pouvoirs dits « propres » et les pouvoirs dits « partagés ». Les pouvoirs partagés sont ceux qui seront soumis au contreseing du premier ministre et des ministres responsables de son exécution. Les pouvoirs propres eux, seront dispensés de contreseing ministériel. Ils