Mise En Scène Britannicus

temps (l’action se déroule sur 24h00 maximum) * l’unité de lieu (un lieu unique) C. La bienséance Cette règle vise à ne pas choquer le public. Les sujets totalement proscrits sont : les spectacles sanglants, la violence et les morts sur scène. Si certains sujets sont tolérés dans la comédie comme ceux touchant aux fonctions du corps et à la sexualité (tout en évitant la grossièreté et la vulgarité) ils sont toutefois bannis de la tragédie Les grandes figures du théâtre classique Pierre

(ortho, syntaxe, ponct, clarté....) : 4 pts Dissertation : I. Le personnage, confronté à une situation difficile, suscite des émotions. 1. La pitié Le personnage face à la mort : récit de Théramène pour la mort d'Hippolyte, mort de Ruy Blas sur scène... Le personnage face à un dilemme : Stances du Cid, déchirement de Créon entre Antigone et sa fonction de Roi... Le personnage face à une situation insupportable : jalousie de Phèdre 2. La crainte Le personnage soumis à un destin divin, implacable

Bérénice commentaire Commentaire Acte II scène 5 Bérénice (p.66) Intro Le XVIIe siècle, voit l’écriture de nombreuses tragédies, comme un renouveau du style antique. Ainsi, Corneille et Racine reprennent les grands mythes historiques ou mythologiques de l’Antiquité, comme Britannicus ou bien Phèdre. Si Corneille est beaucoup plus âgé que Racine, ce dernier n’en reste pas moins un rival pour lui (33 ans d’écart). En attestent les deux pièces, jouées à seulement 8 jours d'écart : Bérénice pour Racine

s’être fait mutuellement des éloges exagérés sur leur talent et leur esprit, Vadiuss’avise de critiquer un sonnet dont il ne savait pas que Trissotin était l’auteur ; de cette méprise nait entre les deux beaux esprits une querelle aussi ridicule que la scène de flatterie qui l’avait précédée.   Si Trissotin éprouve un grand charme à recevoir des compliments, il ne se contente pas cependant de ces jouissances immatérielles. Il aspire à la dot d’Henriette, fille de Philaminte et sœur d’Armande. La seconde

d’un nouvel art poétique et promotion de la langue française. Genre littéraire dominant : la poésie lyrique (Ronsard, Les Amours ; Du Bellay, Regrets). Au XVIIe siècle, deux mouvements s’opposent et cohabitent : _ le mouvement baroque mise en scène des métamorphoses du monde ; obsession de la mort, du rêve, de l’inconstance, du masque ; profusion d’ornements, d’effets, d’illusions. Genres littéraires dominants : poésie lyrique (Théophile de Viau, OEuvres), épique (Agrippa d’Aubigné, Les

traditionnellement ornée de fauteuils en velours rouge. Le spectateur lui-même s’habille pour sortir, les acteurs eux-mêmes déguisés avec soin viennent dérouler un spectacle vivant sous les yeux du public. Sur la scène, des costumes, des fards, des lumières, des décors et de la musique forment la mise en scène, autrement dit participent du divertissement. Du théâtre de foire au Moyen-Age au café-théâtre d’aujourd’hui en passant par tous les spectacles de rue au XVIIème, le théâtre est divertissant parce qu’il

plus en plus réduite. Gide décide lui-même à un certain moment d’ne publier des extraits. Dans ces deux formes le locuteur se dédouble il est objet d’énonciation et objet d’énoncé, il est scripteur et personnage et fatalement il y a une sorte de mise en scène de soi-même, il se regarde écrire. B. Le locuteur Le locuteur est conscient de ses moyens, il exploite au mieux les possibilités de la langue et laisse la marque de sa personne. Roger Caillois parle d’un aveugle en train de mendier avec une

livre 14 des Annales, Tacite raconte tous les crimes de Néron (les deux principaux sont l’assassinat de Britannicus et d’Agrippine, sa mère) et montre que la libération de sa mère permet à Néron de donner libre cours à ses passions artistiques : il se prenait même parfois pour Apollon (dieu protecteur des arts très beau). A l’époque un citoyen romain n’avait pas le droit de se produire sur scène, c’était scandaleux. Etre acteur c’est revêtir la peau d’un autre, alors pour un empereur cela signifie

d'orignal au niveau du style, c'est à dire qu'il tienne à la fois de la spontanéité de l'oral et de la perfection de l'écrit, réunit les deux. Nous pourrions ici multiplier les exemples. Quand Perdican dans « on ne badine pas avec l'amour », pour clore la scène 5 de l'acte 2, exprime à Camille dans un accès de mélancolie sa vision du monde : « le monde n'est qu'un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange ; mais il y a au monde une chose sainte et sublime

bouleverser des millions de jeunes gens au moment où ils découvrent l’amour de l’autre, avec ce texte filmé. » Comme l’a fait Jean Douchet avec le théâtre de Goldoni, il ne s’agit pas simplement d’enregistrer une représentation, mais de recréer une mise en scène en utilisant tous les moyens du cinéma pour entrer dans la pièce. La pièce nous entraîne ici dans un double langage : langage des mots et langage de l’image. C’est avec la langue des vers que Gérard Depardieu (Titus) dit avoir réappris à parler