Moesta Errabunda

entre le poète et son lecteur (« Hypocrite lecteur, mon semblable, mon frère »), entre les artistes à travers les âges (Les Phares[3]). Outre les poèmes graves (Semper Eadem) ou scandaleux (Delphine et Hippolyte), il a exprimé la mélancolie (Mœsta et errabunda) et l'envie d'ailleurs (L'Invitation au voyage). Il a aussi extrait la beauté de l'horreur (Une charogne). Éléments biographiques Autoportrait de BaudelaireCharles Baudelaire naît rue Hautefeuille[4] à Paris. Sa mère, Caroline Archenbaut-Defayis

l’espace semble retracer le parcours de tout homme : vivre, aimer, mourir (les infinitifs mode intemporel) • mon enfant, ma sœur fait peut-être aussi référence au « vert paradis des amours enfantines » d’un autre poème des Fleurs du Mal, « Moesta et errabunda » Conclusion I : Ainsi le voyage vers l’idéal représente un là-bas mystérieux et peut-être un avant mythique. Tout, dans la magie du lieu, donne à imaginer un épanouissement et une harmonie antithétiques de l’oppression et du repli qu’engendre

et son lecteur (« Hypocrite lecteur, mon semblable, mon frère »), entre les artistes à travers les âges (Les Phares). En parallèle de poèmesgraves (Semper Eadem) ou scandaleux pour l'époque (Delphine et Hippolyte), il a exprimé la mélancolie (Mœsta et errabunda) et l'envie d'ailleurs (L'Invitation au voyage). Il a aussi extrait la beauté de l'horreur (Une charogne) . ・ Œuvre majeure de Charles Baudelaire, le recueil de poèmes Les Fleurs du Mal, intégrant la quasi-totalité de la production poétique

de l’espace semble retracer le parcours de tout homme : vivre, aimer, mourir (les infinitifs mode intemporel) mon enfant, ma sœur fait peut-être aussi référence au « vert paradis des amours enfantines » d’un autre poème des Fleurs du Mal, « Moesta et errabunda » Conclusion I : Ainsi le voyage vers l’idéal représente un là-bas mystérieux et peut-être un avant mythique. Tout, dans la magie du lieu, donne à imaginer un épanouissement et une harmonie antithétiques de l’oppression et du repli qu’engendre

désespoir. Dans « Alchimie de laDouleur« , le processus de transformation est même inversé : « “jechange l’or en fer”« , ce qui suggère l’échec du poète.Mais Baudelaire lutte contre le spleen en le transformant eninspiration poétique. Dans « Moesta et errabunda » par exemple, ilsublime le spleen en évoquant un paradis imaginaire.Baudelaire, un alchimiste du brouillard en clarté :Baudelaire transforme enfin le brouillard en clarté : par le travailpoétique, il parvient à comprendre le sens des choses

le poète et son lecteur (« Hypocrite lecteur, mon semblable, mon frère ») et même entre les artistes à travers les âges (Les Phares)4. Outre des poèmes graves (Semper Eadem) ou scandaleux (Delphine et Hippolyte), il a exprimé la mélancolie (Mœsta et errabunda), l'horreur (Une charogne) et l'envie d'ailleurs (L'Invitation au voyage) à travers l'exotisme. Éléments biographiques Le général Aupick (1789-1857), beau-père de Charles Baudelaire. Charles Baudelaire naît le 9 avril 1821 au 13 rue Hautefeuille5

cycle consacré à l’amour charnelXL-XLVIII : le cycle de Madame Sabatier, consacré à l’amour spirituelXLIX-LVIII : le cycle de Marie Daubrun, consacré à l’amour sensuel et troubleLIX- LXV : le cycle des héroïnes secondaires (comme Agathe dans « Moesta et errabunda »)LXVI-LXXIII : ensemble hétérogèneLXVI-LXIX : ensemble consacré à des répondants allégoriques de la condition poétique (« Les Chats », « Les Hiboux », « La Pipe », « La Musique »)LXX-LXXIII : poèmes macabres et provocateurs (dans le style

accompagnèrent au cimetière Montparnasse l'homme dont le génie tourmenté et lucide avait fait passer, selon le mot de Hugo, un « frisson nouveau » sur l'âme moderne. 1. « L'innocent paradis, plein de plaisirs furtifs », vers extrait de Moesta et errabunda, Les Fleurs du mal, LXII : il s'agit du paradis de l'enfance, rêvé et revu par l'adulte. 2. « Pour l'enfant, amoureux de cartes et d'estampes... » : premier vers du poème Le voyage -3 Poèmes divers, VII (adjoints aux Fleurs du mal, Éd. Garnier)

des vers répétés, le dernier reprenant le premier, comme dans un écho, comme un refrain accentué par l’allitération en «té». On peut donc considérer que c’est un rondeau, poème à forme fixe du Moyen Âge, que Baudelaire utilisa encore dans "Moesta et errabunda", "Le balcon" et plus particulièrement "L'irréparable". On peut aussi y voir une litanie du fait de l’anaphore de l'interpellation sur le premier hémistiche des premiers et derniers alexandrins de chaque strophe. Examinons le poème avec précision

avec un brûle-gueule, L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait ! Le Poète est semblable au prince des nuées  Qui hante la tempête et se rit de l'archer ; Exilé sur le sol au milieu des huées, Ses ailes de géant l'empêchent de marcher. Moesta et Errabunda Dis-moi, ton coeur parfois s'envole-t-il, Agathe, Loin du noir océan de l'immonde cité, Vers un autre océan où la splendeur éclate, Bleu, clair, profond, ainsi que la virginité ? Dis-moi, ton coeur parfois s'envole-t-il, Agathe ? La mer, la