Moliere Marivaux Beaumarchais

lorsque leur but est le divertissent pur et simple. Des procédés d’exagération, des quiproquos sont utilisés comme dans le Malade Imaginaire de Molière. Les péripéties n’ont pas vraiment d’intérêt dramatique primordial mais sont comiques, Beaumarchais dans ses comédies, le Barbier de Séville et Le mariage de Figaro en fait des exemples. Des auteurs comme Marivaux dans Le jeux de l’amour et du hasard, pièce où les nobles tombent amoureux des pauvres et réciproquement, laissent de côté les contraintes de

plupart des tragédies sont écrites en alexandrins  ce qui ne fait qu'ajouter a la virtuosité littéraire de ces pièces. Les tragédies ont une dimension morale nécessaire souvent illustrée par des personnages combattant des passions déraisonnables.  Molière  est la figure de référence majeure de la comédie classique . La comédie classique est elle aussi régie par des règles de composition mais elles sont beaucoup moins strictes que pour la tragédie. En général, seules les unités de lieu et de temps seront

de Marivaux. Silvia renvoie sa servante : « allez répondre vos impertinences ailleurs ». Ex. Le Mariage de Figaro de Beaumarchais. Figaro s’insurge contre les inégalités entre les maîtres et les valets. Il se révolte notamment quand le comte Almaviva veut courtiser sa fiancée Suzanne. b) Conflits affectifs : désaccord parents/enfants au sujet d’un mariage. Ex. Les Fourberies de Scapin de Molière. Octave ne veut pas du mariage prévu par son père. Ex. Monsieur de Pourceaugnac de Molière. Julie

le Comte entrer, il se jette derrière le fauteuil avec effroi. Je suis perdu ! SUZANNE. Quelle frayeur ? Le mariage de Figaro, Acte I, Scène 7, Beaumarchais, 1778 Le Mariage de Figaro, Beaumarchais Acte I, scène 7 Introduction : Dans un siècle de contestation et de critique sociale comme le XVIIIème siècle, le théâtre de Beaumarchais connaît un succès croissant, notamment avec le Mariage de Figaro, une pièce écrite en 1778. Ainsi, dans cette comédie, l’auteur nous propose une critique

1. Situation du texte Beaumarchais commença la rédaction du Barbier de Séville en 1765. La pièce, qu’il destinait à l’origine aux comédiens italiens et qui devait prendre la forme d’un livret d’opéra-comique (d’où le rôle joué dans l’intrigue par Bazile, le maître à chanter, et par la partition « La Précaution inutile ») fut finalement montée pour la première fois par la comédie française en 1775 et remporta bientôt un vif succès. Il fallut attendre 1782 puis 1816 pour que Giovanni Paisiello puis

et en transmettant une morale. Les dramaturges alors les plus connus sont Corneille et Racine qui se sont consacrés à la tragédie, et Molière qui s’est voué à la comédie. Le théâtre permettait alors aussi une distinction entre les classes sociales qui sont disposées différemment dans les tribunes.4Le théâtre au XVIIème siècleTrès inspirés des auteurs antiques, Molière s’inspire de La Marmite de Plaute en écrivant l’Avare, et Racine du mythe d’Euripide afin d’inventer sa célèbre Phèdre. Tandis que Corneille

sa forme comique comme sous sa forme tragique. Les représentations ont lieu dans le cadre de fêtes religieuses en l'honneur de Dionysos : les Grandes Dionysies. Mais des auteurs comme Molière ou Sartes l'ont détourné de sa fonction première,sacrée,de distraction pour l'utiliser comme outil de dénonciation. Molière se donne d'ailleurs pour but d'« attaquer par des peinture ridicules les vices de (son) siècle » comme il l'écrit dans la préface de Tartuffe. Cela amène donc à se questionner sur la fonction

avec Ménandre : c’est de nouveau le règne de la décence, du sérieux et du bon ton qui privilégie le naturel et la vraisemblance psychologique. Esclave affranchi, Térence a écrit six comédies et il devint un modèle pour les classiques français, dont Molière. Mais malgré ces changements, la comédie reste un théâtre populaire, avec les atellanes , pièces bouffonnes improvisées qui annoncent la Commedia dell’arte. Le rêve de faire de la comédie un genre littéraire a échoué. En effet, de l’Empire romain

aident les amours de leurs jeunesmaîtres (Dorine dans Tartuffe...). •Au moment de la Révolution, ils commencent à avoir de véritables revendications sociales, comme Figaro. Beaumarchais s'identifie au valet, non au maître. C. Ilsont un véritable pouvoir comique • Par leur langage (Pierrot et Charlotte dans Dont Juan de Molière). • Par leur gestuelle. • Par leurs préoccupations bassement matérielles. 2. Mais en fait,le maître reste le maître A. Jusqu'à la Révolution, il n'y a pas de véritable

CORPUS : LES RELATIONS ENTRE MAITRES ET VALETS Objet d’étude : Le théâtre, texte et représentation. Texte A : Molière, Dom Juan, III, 1, 1665. Texte B : Molière, Les Fourberies de Scapin, III, 2, 1671. Texte C : Marivaux, L'Ile des esclaves, I, 1, 1725. Texte D : Beaumarchais, Le Mariage de Figaro, III, 5, 1778. TEXTE A […] SGANARELLE. - Je veux savoir un peu vos pensées à fond. Est-il possible que vous ne croyiez point du tout au Ciel ? DOM JUAN. - Laissons cela. SGANARELLE. - C'est-à-dire