Monétarisme

pétroliers de 1973 et 1979-1981, le ralentissement de la croissance, l'inflation montante et la renaissance du chômage à partir des années 1970, ont accru l'audience des critiques monétaristes et néo-libérales qui sont apparues dès les années 1950. Monétarisme et néo-libéralisme L'école monétariste est menée par Friedman (1953, Essays in Positive Economics ; 1956, The Quantity Theory. A Restatement ; 1963, avec Anna Schwartz, A Monetary History of the United States, 1867-1960 ; 1969, The Optimum Quantity

Les prolongements de Marx Rosa Luxembourg, Lénine, Ph. Herzog ... IV- LE RENOUVEAU DE LA THÉORIE LIBÉRALE On admet les dysfonctionnements du marché, ses imperfections. Mais cela ne justifie pas l'intervention de l'état pour autant. A) Le monétarisme Friedman va étudier l'inflation et le chômage. Il est aussi à l'origine de la théorie quantitative de la monnaie : MV=PQ 1- Le rôle de l'inflation L'inflation est le principal mal de l'économie, elle perturbe les anticipations des agents

| Stagflation : Décroissance + inflation Quand il y a déficit de l’Etat, il emprunte sur le marché des capitaux donc il y a moins de revenu aux entreprises, donc moins d’investissement => Effet d’éviction. V) Monétarisme : = Bien, marché de la monnaie. Pour Keynes, la demande de monnaie se divise en 3 : ➔ Motif de transaction ➔ Motif de précaution ➔ Motif de spéculation Équation de Fisher : Masse Monétaire X Vitesse de circulation de la

modération des hausses de salaire dans un climat désinflationniste y contribue également. C'est ce que l'on a appelé "le cercle vertueux allemand". Le contrôle de l'agrégat monétaire M3 est une forme d'action conforme au modèle néo-quantitativiste du monétarisme. Elle permet : de mesurer la liquidité de l'économie et indirectement le crédit, d'annoncer clairement les objectifs publics en matière de hausse des prix et donc de maîtriser la formation des anticipations inflationnistes, de renforcer la crédibilité

le même mécanisme que tout établissement financier (voir infra). Limites La première et principale limite pour l'émission par la banque centrale est sa propre crédibilité. Même si les économistes divergent (notamment entre keynésianisme et monétarisme) sur les effets d'une émission monétaire inadaptée, il y a consensus entre eux pour estimer qu'il y a des effets (inflation ou déflation, bulles financières, Resserrement du crédit, Crise de liquidité, etc.). Page 3 of 12 Il y aura trop d'émission

d’Allemagne, la Bundesbank (Buba) pratiquant une régulation stricte (mandat négocié par ses fondateurs). C’est ce modèle monétariste qui va être adopté. L’Allemagne reste en partie protégé en raison de son système de régulation monétaire orthodoxe (Monétarisme : vise à défendre une monnaie forte (lutter contre l’inflation)). Conséquence de ce différentiel d’inflation : Le Deutsch Mark est plusieurs fois réévalué & généralement, à cette occasion, le Franc & la Livre sont dévalués. Exemple : en 1967

Keynes comme : o La fixité des prix à CT o Les dysfonctionnements des marchés financiers o Les rigidités des salaires sur le marché du travail 2) Le renouveau de l’analyse néoclassique : A) Le monétarisme (années 50) : • M. Friedman (1912-2006) : réhabilite la TQM grâce au concept de revenu permanent. Par conséquent, les politiques de relance keynésiennes sont inefficaces : elles n’entraînent à LT que de l’inflation B) L’école

en même temps qu’elle : c’était le cas pour le SMIG) Elle permet aussi de résorber la dette, et parfois on ne sait pas comment faire sans cette inflation. Mais l'inflation peut être comparée à l'alcoolisme. C'est la métaphore utilisée par le monétarisme Milton Friedman. Au départ, on éprouve un certain euphorisme avec l'inflation, puis une certaine accoutumance, enfin on va voir le médecin, mais le sevrage peut s’avérer difficile… L'inflation, si elle est mal gérée, peut donc remettre donc en

l'efficacité de la politique monétaire. En particulier, il pensait que les investissements ne dépendaient pas seulement des taux d'intérêt mais bien davantage du climat économique et des perspectives de ventes qu'anticipaient les entreprises. 3.3 Le monétarisme L'analyse monétariste, en particulier celle de l'économiste américain Milton Friedman, reprend la théorie quantitative de la monnaie puisqu'elle considère que l'inflation est partout et toujours un Phénomène monétaire. Critiquant les interventions

refuse pas l’intervention de l’Etat mais considère qu’on n’utilise pas les bons instruments (ex : les instruments keynésiens ne sont pas les bons instruments). Il faut contraindre l’Etat à diminuer son intervention On a 3 courants : - le monétarisme (Friedman) ; insiste sur le rapport entre monnaie et inflation - l’économie de l’offre (Laffer) : insiste sur le rapport entre la fiscalité, l’épargne et le travail - la nouvelle économie classique, courant des anticipations rationnelles :