Monique Wittig

pays (lois natalistes de 1920 et 1923).C'est le retour à l'ordre moral davantage encore accentué par le Régime de Vichy. Le mouvement de libération des femmes (MLF) est un mouvement féministe issu de Mai 68 cofondé par Antoinette Fouque et Monique Wittig. Les manifestantes féminises portent une critique radicale de la domination masculine. Ce mouvement lutte contre « la domination patriarcale » et impose de nouvelles bases en matière d’égalité sexuelle, familiale et professionnelle.Les femmes

femmes viennent tout juste d'avoir le droit d'ouvrir un compte en banque ou d'exercer une profession sans l'autorisation de leur mari, suite à la loi de 1965. De nombreux groupes sont crées : des écrivaines telles que Christiane Rochefort et Monique Wittig , futures membres du Mouvement de Libération des Femmes (MLF), des groupes gauchistes minoritaires (« Vive la révolution », « Féminin, masculin, avenir »...).. Suite à l'effervescence des combats féministes internationaux, 1975 fut décrétée

FZLT009 - Être en recherche, une perspective relationnelle, 2021-2022 Texte du 17 mars 2022 Constellation en écho par BOUHRANI AnissaTexte à l’étude : Adrienne Rich, "La contrainte à l'hétérosexualité et l'existence lesbienne", Nouvelles Questions Féministes n° 1, Mars 1981, p. 15-43, URL : http://www.jstor.org/stable/40619205Grandes répondantes  : Clara et Clémence Constellation en écho  : Anissa I. En

Pisier, Micheline Presle, Marthe Robert, Christiane Rochefort, 2, Françoise Sagan, Delphine Seyrig, Alexandra Stewart, Gaby Sylvia, Nadine Trintignant, Irène Tunc, Agnès Varda, Catherine Varlin, Ursula Vian-Kübler, Marina Vlady, Anne Wiazemsky, Monique Wittig, Florence Asie. Une note en bas de page indique que « parmi les signataires, des militantes du « Mouvement de Libération des Femmes » réclament l'avortement libre et GRATUIT ». L'idée a été lancée par Jean Moreau, de la rédaction du Nouvel Observateur3

donc conditionné à s’assumer en fille. Ce conditionnement est culturel, sociale et politique. Une fille doit avoir les cheveux longs, un garçon court. On pourrait alors parler de l’élaboration des catégories de sexe au sein du système social. Monique Wittig romancière et théoricienne féministe, estime qu’un changement social ne pourra s’opérer que si l’on abolit l’utilisation de la catégorie de sexe comme outil de perception social. « La catégorie de sexe est une catégorie totalitaire […]. Elle

militance : au MLF pour les questions des femmes, dans les organisations gauchistes pour la « politique générale ». Ensuite, la tendance féministe qui se subdivise entre féministes radicales et féministes réformistes. Pour les radicales comme Monique Wittig, il s’agit d’accéder au lesbianisme et d’abolir le terme « femme » marqué par l’oppression : à l’horizon le « genre », et ce qui se nommera le « queer ». Christine Delphy, pour qui les femmes constituent une classe définie par l’obligation de

attitudes de séduction, d'imagerie émotionnelle et idyllique. A cela s'ajoute une utilisation du corps bien différenciée: la femme est proche, attentive, à l'écoute. L'homme quant à lui est sérieux, lointain, et occupé. Tout cela concorde avec ce que Monique Wittig appelle "l'idéologie straight", à savoir l'établissement de l'hétérosexualité comme norme et la répartition binaire des êtres humains en fonction de leur sexe et "des rôles sociaux qui en découlent"[16], établies par les normes de genre. Ce n'est

chose regardée Identité et genre • Celine Sciamma, réalisatrice du film Tomboy, pose la question : qd une fille souhaite non pas être un garçon mais ne pas devoir s’approprier de signes de genre, faut-il y voir une erreur de la nature? • Monique Wittig dans les années 80 : plutôt que de multiplier les genres en autant d’individus, ne pourrait-on pas réduire cette diversité de genre à un seul genre: le neutre? • Certaines personnes se sentent à ce point en décalage biologique par rapport

s'oppose aux féministes qui définissent les femmes comme un groupe aux caractéristiques communes, renforçant ainsi le modèle hétérosexuel et binaire. Parmi les philosophes débattant la place du genre dans la société, 3 noms reviennent : ceux de Monique Wittig, Michel Foucault et Judith Butler. L'une des plus actives des 3 est Judith Butler avec ces nombreux discours et surtout la parution de son livre Gender troubles en 1990 au États Unis et connu sous le nom de Troubles du genre en France paru en

 classes  de  femmes,     qui   ne   sont   pas   appropriées   de   manière   privée,   sont   toujours   l’objet   collectif   d’une   oppression  hétérosexuelle  »  selon  Monique  Wittig.  Pour  Colette  Guillaumin  finalement,   le   fait   d’être   «  consacrées   sans   contrats   ni   salaires   à   l’entretient   corporel,   matériel   et   éventuellement   affectif