Monologue Agamemnon

par honneur pour leur cité, sont massacrés par une volée de flèches éclipsant le Soleil. La reine Gorgô obtient sa séance au sénat, et déclame devant son assemblée un long et émouvant discours, prônant la liberté et la justice. A la fin de son monologue, la reine se retire et Théron, l'air malin et méprisant, se lève et l'applaudit. Il l'insulte, recevant en retour une gifle de Gorgô. Celle-ci lui crache ensuite au visage, sort l'épée du fourreau d'un garde et l'enfonce dans le ventre du conseiller

les lui donne à manger au cours d’un banquet de « réconciliation », avant de lui révéler de quoi il venait de festoyer. Pélopée, fille de Thyeste et violée par lui, donne à celui-ci un autre fils, Egisthe, qui tuera Atrée – et plus tard Agamemnon. Ménélas et Agamemnon, les fils d’Atrée et d’Erope, sont dés lors contraints à l’exil. Ils se réfugient à Sparte, auprès de son roi, Tyndare. Ce dernier est l’époux de Léda, aimée de Zeus qui la séduit en prenant l’apparence d’un cygne. De ses amours avec le

révéler sa passion à Hippolyte Ce qui en fait donc un passage très important dans cette pièce. On peut faire le rapprochement du prologue d’Antigone d’ANOUILH où le destinataire de la pièce apprend d’avance la mort du personnage. Trop court Le monologue de Phèdre nous renvoie directement dans le côté tragique de la pièce. Après avoir avoué son amour pour Hippolyte on observe petit à petit un personnage qui passe de la fureur à la victime de la malédiction des dieux et enfin d’une Phèdre amoureuse

dans d'autres tragédies. Sur le plan du style, la pièce se distingue par un grand nombre de longs discours et de monologues. Cette tragédie fût la pièce préférée du roi, Louis XIV. En 1674 il écrit Iphigénie, à Aulis, les Grecs se préparent à aller attaquer Troie. Mais ils ne peuvent atteindre Troie, car les dieux retiennent les vents nécessaires au départ de l'expédition. Agamemnon, leur chef, est donc contraint de consulter l’oracle Calchas, qui lui ordonne de sacrifier sa fille, Iphigénie, afin

perdre l’honneur de sa famille ou perdre le droit d’ épouser Chimène, qu’ Andromaque dans la pièce éponyme de Racine est écartelée entre trahir son époux Hector en épousant Pyrrhus pour sauver son fils ou sacrifier son fils à sa fidélité conjugale. Agamemnon dans Iphigénie de Racine est déchiré entre sacrifier sa fille pour permettre de départ de la flotte grecque vers Troie ou privilégier l’amour paternel, Antigone entre laisser Polynice sans sépulture ou désobéir aux lois de la cité. Ces quelques exemples

visite de Thétis 1. À la demande d’Achille, Thétis se rend chez Zeus pour obtenir qu’il donne l’avantage aux Troyens au détriment des Grecs (« aux Troyens donne l’avantage », l. 14-15). Achille veut se venger ainsi de l’affront que lui a infligé Agamemnon en lui volant Briséis, la jeune troyenne qu’il avait acquise comme « part d’honneur ». Thétis, qui sait que la partie sera difficile, donne deux arguments à Zeus : elle rappelle qu’Achille est un mortel à qui la vie n’a pas été accordée pour longtemps

d’autres cycles qui n’avaient pas affaire au mythe de Troie (par exemple, le roi de Crète Idoménée suggère l’intégration d’une saga locale crétoise entre les matériels du cycle troyen) et que des autres personnages de la saga, comme Hélène, Ménélas, Agamemnon et Ulysse, ont leur racines dans la religion et le culte : ces figures pouvaient déjà être donc dans la tradition qui est arrivée jusqu’ à Homère comme protagonistes importants de la légende. Beaucoup des éléments caractéristiques du mythe remontent

dû gagner. Il ne peut y avoir de doute sur ce point : Ajax était le meilleur des Grecs après Achille ; à sa mort, ses armes auraient dû lui échoir 15 . Humilié, Ajax veut se venger et entreprend une attaque nocturne pour tuer les Grecs, notamment Agamemnon, Ménélas et Ulysse. Mais Athéna le frappe de mania, et les Grecs qu'il croit tuer sont en réalité le bétail du butin de l'armée 16 . Il croit s'être vengé avec succès et s'adresse, heureux, à Athéna pour la remercier de l'avoir si bien assisté dans

annonce que va se dérouler une « tragédie bourgeoise sans poison, ni poignard, ni sang répandu » (p.213), et il compare la famille Grandet à « l’illustre famille des Atrides » : il nous amène ainsi à une relecture où Saumur = Mycènes, Grandet = Agamemnon et Eugénie = Electre… Ces références suggérées par l’auteur ne sont-elles pas proposées pour nous laisser penser qu’au fond, le destin mène toujours les êtres à leur perte et les condamne à s’entre-déchirer ? De fait, nous sommes en présence d’une

auquel s'intéressait beaucoup la médecine de l'époque, qui joue, pour les personnages de Zola, le rôle de la fatalité. De même que, dans la mythologie grecque; la malédiction d'Atrée se transmettait à tous les Atrides, ses descendants (parmi lesquels Agamemnon, Electre, Oreste), ce sont les tares congénitales causées par l'alcoolisme que la famille de Gervaise, l'héroïne de L'Assommoir, se transmet de génération en génération. Quelle que soit leur bonne volonté, le « poison » que les enfants ont hérité