Monologue Caractère Artificiel

exprime une tristesse intense, des regrets très vifs (ex. dans Electre d'Euripide, le thrène de l’héroïne éponyme pour son père). Le registre tragique introduit ainsi la terreur et la pitié devant la force du destin qui frappe les protagonistes et le caractère inéluctable de l'échec, ayant ainsi une fonction de catharsis. Pour clarifier les différences entre ces registres voisins, on retiendra que la mort d'Antigone est tragique parce que inéluctable, que la mort de Gavroche dans Les Misérables est dramatique

UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À TROIS-RIVIÈRES MÉMOIRE SOUMIS COMME EXIGENCE PARTIELLE DE LA MAÎTRISE EN ÉTUDES LITTÉRAIRES « LE MONOLOGUE REMÉMORATIF AU SEIN DU NOUVEAU ROMAN FRANÇAIS: DU DISCOURS À LA PERCEPTION» PAR GENEVIÈVE DÉSILETS DÉCEMBRE 2004 Reproduced with permission of the copyright owner. Further reproduction prohibited without permission. Université du Québec à Trois-Rivières Service de la bibliothèque Avertissement L’auteur de ce mémoire ou de cette thèse a autorisé

Néron, dans Britannicus de Racine, porte les habits du XVII° siècle). Premièrement en obéissant au caractère de vraisemblance , soit qu’il faut que le spectacle se déroule en respectant les codes de la logique, de la rationalité, en faisant apparaître la chose représentée plausible. Deuxièmement, il faut respecter aussi le caractère de la bienséance , soit de ne pas choquer le spectateur (pas prononcer le nom de Dieu, parler

personnelle de ses parents et il a vécu la guerre d'Espagne- son caractère s'affirme très vite, tout comme ses intentions : « Je veux être Chateaubriand ou rien ». Le théâtre est le moyen pour lui de trouver une solution face à ses contradictions et à celles du monde. Son statut de théoricien romantique s'impose avec l'écriture de la préface de Cromwell en 1827. Dans cette préface, il oppose les principes de la tragédie qu'il trouve artificiels au drame moderne qui mêle le sublime et le grotesque, la réalité

marronniers avec deux pavillons. Dans la nuit, Fanchette cherche Chérubin. Apparaît Figaro accompagné de Bartholo, Bazile, etc., et d’un groupe de « valets et de travailleurs » qu’il poste aux alentours. Resté seul, il exhale sa rancœur dans un long monologue, et dresse l’amer bilan de sa vie. Caché, il voit arriver successivement Suzanne et la Comtesse, qui ont échangé leurs vêtements et qu’il prend l’une pour l’autre, puis Chérubin qui lutine la Comtesse en la prenant pour Suzanne, enfin le Comte qui

« vaines prétention de supériorité »· =/ voc mélioratif pour F « courageusement » ;  « force » ; « étendards » ; « énergie » = encourage les femmes dans le combat· isotopie de la sagesse + pensée « principes » ; « raison » ; « philosophie » « caractère » =caractère philosophique au texte· antithèse « pouvoir » / « vouloir » + tournure impersonnelle « il est en votre pouvoir » + négation restrictive « ne … que » = argument fort d’O de G : F doivent décider si elles veulent E des sexes· Transition : adresse

réaliste : l’interrogation sur le genre romanesque et la naissance des romans de la perception - Dès la fin du XIX° siècle, la notion de réalisme est contestée : on reproche au roman réaliste d’être un « trompe l’œil » utilisant des techniques artificielles pour donner l’illusion d’une réalité qui n’existe en fait que par la perception subjective que chacun en a. Ainsi, Proust critique chez les romanciers réalistes la composition d’un « misérable relevé de lignes et de surfaces » qui n’a rien à voir

patriotes énergiques, exemples tragiques de vertu et d’honneur, qu’ils montrent tous, en dépit de la vraisemblance historique, uniquement occupés de fade galanterie ; leur style emphatique et de mauvais goût, la rhétorique de leurs monologues ; leur composition artificielle, leur action sans cesse interrompue, leurs longs récits faits par des confidents, leurs épisodes incroyables où le hasard joue un rôle excessif ; leurs portraits conventionnels, qui peignent en beau tous les personnages ; la sensualité

noire et de la Guerre de Cent ans, de nombreuses terres morvandelles ont en effet été ravagées et abandonnées et les populations décimées. Pour reconstruire et repeupler le Morvan, de nouvelles habitations sont construites dans les clairières artificielles qui font suite à la poursuite du défrichement du massif durant le Moyen Âge. Ces nouveaux hameaux, isolés des villages auxquels ils sont rattachés, prennent dans le Morvan le nom particulier d'Huis. Cette appellation est suivie d'un nom, correspondant

17è → issu du latin littera qui au singulier = lettre alphabet et au pluriel = lettre → 17è on retrouve les 2 dans le dictionnaire de Furetière à l'article Lettre : écrit qu'on envoie à un absent pour lui faire entendre sa pensée avec ses caractère + pas forcément aspect littéraire : lettre de galanterie, lettre financière administrative (lettre patente), lettre politique (du roi) → l'épître et la missive => 1) lettre écrite par apôtre puis tout texte laïque évoquant (Boileau