Monologue Caractère Artificiel

projet de sa famille pour l’intéresser au commerce n’a pas eu de retour. D’après Gautier, « de ce voyage au long cours, il ne rapporta qu’un éblouissement splendide qu’il garda toute sa vie ». Son génie qui s’est imposé à la postérité est du à son caractère et à son œuvre qui représente « toute l’intensité des contradictions auxquelles, historiquement, était alors soumise la vocation poétique. » Ces contradictions, on le sait, se trouvent mêmes au cœur de la société de France de l’époque, où le monde

courant littéraires sont des aspects théoriques qui aident à comprendre la littérature, mais qui n’existent pas en soi, dans l’absolu. Si le genre correspond en gros à la forme du texte, le courant, pour sa part, est une division plus ou moins artificielle créée pour les besoins de l’histoire littéraire. Cela revient à dire qu’un auteur peut aujourd’hui fort bien décider d’écrire un poème, mais il ne se dira pas : « Ah ! Je vais mélanger l’épique et le courtois ». Ces divisions ont souvent été nommées

naturel de la vie. La comédie est donc une imitation de la vie, simple comparable avec la manière dont un enfant joue. Pourtant, elle s’élabore, de manière plus complexe, avec un fondement mécanique lui donnant une part artificielle. Elle imite le simple, mais en étant artificielle, prend du recul sur la réalité, permettant son analyse complexe. Nous discuterons de cette citation de Bergson à travers la pièce de théâtre d’Eugène Labiche paru en 1851 Un chapeau   de paille d’Italie. Cette pièce

CM 17èmeCM Littérature du XVIIè Licence 1 - Lettres Séance 1 La tragédie au XVIIè siècle I - Placer les pièces dans leur contexte A) Les dates des quatre pièces Tristan l’hermine, La Marianne 1636 (publié en 1637) Pierre Corneille, Cinna 1642 (publié en 1643) Jean de Rotrou, Le véritable Saint Genest entre 1644 et 1646 (publié en 1647) Jean Racine, Britannicus 1669 (publié en 1670) B) Qu’en est-il de la production tragique au XVIIè ? La tragédie n’est pas très prisé, c’est plutôt

Corneille pratique plusieurs genres, ensuite tout le temps tenté de se renouveler. Tout d’abord, il écrit des comédies : Mélite, La veuve, La Galerie de Paris, La suivante → ce sont des comédies d’intrigue. L’intrigue doit être compliquée, mais artificielle. Mais Corneille a trouvé une façon de faire rire sans rendre ses personnages ridicules. Il fait rire par l’humeur enjouée, dans un style qui est une peinture de la conversation des honnêtes gens. La Galérie de Paris et La place royale apportenet

archaïques et triviaux bannis : miroir = conseiller des grâces), goût pour l’abstraction (La princesse de Clèves : blonde = seul détail que l’on sait d’elle), cette abstraction passe aussi par le pluriel (qui gomme les contours) = effet de sourdine (caractère de la langue de Racine, tout est assourdi, « un » père, des chiffres ronds…) > loin du réalisme (« érosion des contours »). - Ce qu’elles ont apporté à la littérature : elles ont filtré la langue, ont participé à l’élimination des termes triviaux

la mort. L’angoisse qui le plonge dans un monde à part où il se pense (tout seul) gravement malade, l’empêche d’entrer en véritable communication avec les autres (on dirait qu’il est toujours, même quand il s’adresse aux autres, dans une sorte de monologue). C’est quelqu’un qu’il ne faut jamais contredire, sa folie de la maladie lui fait perdre le bon sens, au point d’accepter le fait de devenir à la fin de la pièce, lui-même médecin. Plus de bornes alors pour les délires du personnage qui voit tout

mais aussi de lui apporter une morale à retenir. Il utilise diverses caractéristiques bien particulières. * Les règles de temps et lieux faisant partie de la règle des « trois unités » vont être abandonnées. * Le refus du caractère de vraisemblance imposé par le classicisme. * L'art du mime y est également important. * L'importance de l'empathie provoquant par l'émotion une fonction didactique. * Toujours une part de romanesque. * Ainsi qu'une

l’on bannisse les termes ampoulés et les modulations artificielles [4] .Illusion et émotionCes réflexions le soulignent, la question du langage dramatique ne se limite pas à une simple querelle technique. Il s’agit d’envisager sous son angle formel le problème de l’articulation entre réalité de la vie et vérité de l’art. Chez les théoriciens du drame, l’illusion dramatique n’est pas l’équivalent d’un mimétisme plat et le refus du caractère artificiel de l’éloquence poétique n’est pas synonyme de défaut

(Vers 1 et 2). Durant ma visite au Louvre dans les peintures du Nord, le tableau de David II Teniers a, selon moi, illustré particulièrement une œuvre de la section du « Vin » . Il s’agit de « L’âme du vin », ce poème en six strophes est un monologue du vin confiant à celui qui la boit le bonheur, la sagesse et la force. En effet le rapprochement entre ce poème et ce tableau est possible car en lisant la première strophe, nous avons l’impression que le vin est vivant, animé et qu’il pousse le