Monologue De Créon

prendre le temps de repérer les modalités d’un sujet, la connivence avec le correcteur en dépend. Mieux, la qualité de la confrontation au libellé avec lequel il s’agit toujours de 14 former un couple dialoguant. Et plus encore : transformer le monologue (un unique locuteur) proposé par le libellé en conversation entre son auteur, vous et les auteurs du programme. C’est cette polyphonie arbitrale, prudente et rigoureuse qui donne toute sa qualité à la parole chorale qu’est idéalement le discours

donne enfin des preuves. Si je m'agite en rêve, voilà des pressions, des froissements, des chocs pour le toucher, bien réels. Et ma parole surtout, haute ou seulement murmurée, donne un objet réel à l'ouïe, et qui s'accorde avec la croyance. Ici nous créons l'objet, sans aucun doute, par mimique et déclamation, idée qui dominera notre immense sujet. Dans la rêverie, il est clair que les mêmes causes agissent encore, d'autant que les sens trouvent souvent alors dans des objets confus l'occasion de visions

seulement inspirée mais aussi donnée par Dieu au peuple qu’il a choisi/élu. C’est ainsi que l’alliance peuple/Dieu s’établit. La loi apparaît alors sous la forme d’un dialogue. 1) Le Dialogue On imagine quelque chose d’imposé par le monologue de Dieu. Or le don est un contrat, ce n’est pas une manifestation unilatérale. Il y a donc double volonté des deux parties. Cette loi apparaît immuable, seul Dieu pourrait la modifier. Cette permanence invariable de la loi pourrait être considérée

moment et il ne lui était jamais venu à l'esprit que ce dont il aurait besoin, c'était de courage. Écrire était facile. Tout ce qu'il avait à faire, c'était transcrire l'interminable monologue ininterrompu qui. littéralement depuis des années, se poursuivait dans son cerveau. En ce moment, cependant, même le monologue s'était arrêté. Pardessus le marché, son ulcère variqueux commençait à le démanger d'une façon insupportable. Il 19 n'osait pas le gratter car l'ulcère s'enflammait toujours lorsqu'il

moment et il ne lui était jamais venu à l’esprit que ce dont il aurait besoin, c’était de courage. Écrire était facile. Tout ce qu’il avait à faire, c’était transcrire l’interminable monologue ininterrompu qui, littéralement depuis des années, se poursuivait dans son cerveau. En ce moment, cependant, même le monologue s’était arrêté. Par-dessus le marché, son ulcère variqueux commençait à le démanger d’une façon insupportable. Il n’osait pas le gratter car l’ulcère s’enflammait toujours lorsqu’il

moment et il ne lui était jamais venu à l’esprit que ce dont il aurait besoin, c’était de courage. Écrire était facile. Tout ce qu’il avait à faire, c’était transcrire l’interminable monologue ininterrompu qui, littéralement depuis des années, se poursuivait dans son cerveau. En ce moment, cependant, même le monologue s’était arrêté. Par-dessus le marché, son ulcère variqueux commençait à le démanger d’une façon insupportable. Il n’osait pas le gratter car l’ulcère s’enflammait toujours lorsqu’il

sommes déjà engagés sur la voie de la prière. Comment continuer ? N'avons-nous pas remarqué comment beaucoup de gens, hommes et femmes, semblent se parler à eux-mêmes et s'écouter avec complaisance ? C'est un flot de paroles presque continu, un monologue où ils reviennent inlassablement sur les problèmes qui les préoccupent, sans vraiment tenter de les résoudre et seulement mûs peut-être par le désir morbide d'attirer la pitié ou l'admiration. Ils paraissent ne rien désirer de plus. Si nous voulons

L’enfant est l’ignorant, ils sont l’ignorantin ; Ils raturent l’esprit, la splendeur, le matin ; Ils sarclent l’idéal ainsi qu’un barbarisme, Et ces culs de bouteille ont le dédain du prisme !   Ainsi l’on m’entendait dans ma geôle crier.   Le monologue avait le temps de varier. Et je m’exaspérais, faisant la faute énorme, Ayant raison au fond, d’avoir tort dans la forme. Après l’abbé Tuet, je maudissais Bezout ; Car, outre les pensums où l’esprit se dissout, J’étais alors en proie à la mathématique

chouettes ; L’enfant est l’ignorant, ils sont l’ignorantin ; Ils raturent l’esprit, la splendeur, le matin ; Ils sarclent l’idéal ainsi qu’un barbarisme, Et ces culs de bouteille ont le dédain du prisme ! Ainsi l’on m’entendait dans ma geôle crier. Le monologue avait le temps de varier. Et je m’exaspérais, faisant la faute énorme, Ayant raison au fond, d’avoir tort dans la forme. Après l’abbé Tuet, je maudissais Bezout ; Car, outre les pensums où l’esprit se dissout, – 46 – J’étais alors en proie

C’est avec la démocratie qu’apparaît le concept de loi, nomos. Ce droit, nomos est une création humaine quand la themis est seulement la projection de l’ordre voulu par les Dieux. D’où le conflit entre la justice et le droit vécu par Antigone et Créon. Finalement, les hommes constatent que le droit de la cité n’est pas forcément conforme à la justice supérieure. Œuvre des hommes, la loi est donc mouvante et non plus immortelle. Ceci se constate sur le plan extérieur à la Cité, car les différentes